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dimanche 12 décembre 2010
La métamorphose
je veux Dora, c'est pas fini
Dora l'explora sympa
Ils mangent avec leurs mains,
Ils passent aux toilettes, tout est vrac derrière
Ils se lavent les mains sur ordre, le bidon de savon est renversé, et le robinet reste ouvert
Ils savent que les nécromanceurs ont des super-pouvoirs,
Que leur tête peut devenir extra-géante
Et ont du mal avec l'indicatif des verbes du premier groupe.
Non, je ne suis pas cynique, ni désabusée, j'ai juste, peut-être au peu plus qu'une autre, cru à cette chose dont je sais maintenant qu'elle a un nom, la " promesse de l'aube".
Editions du Rançonneur
mercredi 8 décembre 2010
samedi 20 novembre 2010
Nouvelles du front
Et le blanc s'appelle Blanco
Le Na-déné se lave le nez
L'esclavon se passe au savon
Si ce n'est toi, c'est donc ton tik
Vous êtes six frères dans ma tête
Je reconnais, Lydie, la puissance du Gorille
Angelina Jolie, ce truc qui fait froid dans le dos.
Blanco se met au batik,
J'habite les antitussifs, avec toi, je plonge à Biarritz
Je me teins les cheveux, gratte le crâne, mouille les doigts...
Toi aussi, mon fils, Gaël vous êtes six
Je regarde la neige tomber sous la douche
Les perles sous les dents écarlatent
Les gouttes en paroles d'argent
La pomme d'or vole au dessus de la baie de Cadaquès
Cracovie est à portée de fusil,
Les Syrtes à portée de visage,
J'aime les amulettes, les devinettes, les amuse-gueules
L'Ombrie, la ciboulette, la Vénétie, la chouette sous les sourcils
Surveillée par ses gardes, la parole se soûle,
Ecrasée par ses célibataires, même
La rouille se gondole, et les portes s'ouvrent
Midi à portée de Minuit...
Tu sais la vérité, et ton regard n'est pas plus dur
Le porche de ta bouche trie les mots à Lydie
Nom de groupe : les chats regardent.
Et puis ça facilite, pour les photos des jaquettes...
Titres : Dos argenté, la voie de l'aiguille...
mercredi 13 octobre 2010
Du sacré sinon rien (non, même pas du sulé)
Sont dignes d'intérêts les choses comme le bois, le thé, la peinture, le tissu. Les choses de la nature tissées et transformées de main de femme. Tout ce qui peut être sacralisé et a fait l'objet d'une sacralisation, c'est à dire a servi d'accessoire participant à une cérémonie (maison, danse, vêtement, fêtes, repas...) des moments de la vie humaine.
Tout ce qui est en dehors des maillons de cette chaîne, ou disons trop loin, n'a aucun intérêt. Et donc sera abandonné un jour ou l'autre.
mercredi 8 septembre 2010
J'ai osé le court sur le long
Je me suis autorisée de cette coutume car les deux tons me plaisaient trop l'un sur l'autre. Mais ce n'est pas dans ma culture. J'ai l'impression d'avoir 27 ans, habillée comme ça :D
Bon sinon, cette phrase " Les amoureuses sont seules au monde ". C'est beau, et c'est vrai.
Ouaip, ben vrai...
Ouais...
ça égaye un peu, un visage de petite fille au milieu de vos tronches de zombies, trouvez pas,
Non ?
dimanche 22 août 2010
Insight of the week
La partie de la métaphysique qui traite de l' " au-delà" , et si on veut bien englober par là toutes les religions et autres spiritualités, s'oppose, au sein d'une bipartition, à la tradition agnostique (disons pour simplifier une matière entraînée dans un chaos plus ou mois ordonné par des lois de hasard et de nécessité.)
Bien.
Ceci posé, ce que j'ai questionné tout à coup, c'est la connotation qui est attaché à cette bipartition. A savoir, soit l'univers est spirituel ET nous sommes sauvés ( la théorie de la récemption la plus aboutie, on va dire celle où l'on peut choisir sa place à côté de la fenêtre étant évidemment la religion chrétienne), soit l'univers n'est que matière, ET notre fenêtre de conscience une fois refermée, nous retournons au prénatal et absolu néant, celui qui vous fait jouer de la guitare, boire de la vodka, et offrir des fleurs, enfin pour les hommes galants, espèce en voie de disparition.
Bien.
Donc pour résumer : SOIT Esprit, ET moi ressusciter, SOIT matière, ET moi mourir.
Mais dans les deux cas " X ET MOI", liés. Vu que nous sommes dans le monde de l'image, je vous ai facilité la compréhension de la chose avec des coloriages.
Et ce qui me chagrine là dedans, c'est que je me demande si ce n'est pas là, précisément là, que se situent le talon d'Achille de toutes les métaphysiques, les orientales comme les occidentales, en ce qu'elles mélangent à un moment la métaphysique et l'ontologie, au sens où elles présupposent que ces deux discplines ont un destin commun : amalgamer notre destin à celui de l'univers.
Mais c'est une tare congénitale : les cosmogonies et les théogonies finissaient toujours par aboutir à la race humaine, fussions-nous nés de dents de dragons, de sperme tombé de ci delà, d'argile, de côtes, à un moment où à un autre, il faut que cela aboutisse à nous.
Sous prétexte que nous estimons penser le monde, il faudrait que le monde nous pensât. Et non seulement il faudrait qu'il nous pensât, mais cela ne nous suffit pas, encore faudrait-il que l'Esprit qui habite ce monde que nous pensons, se souciât de notre existence !
En d'autres termes, nous ne saurions admettre à la fois ces deux " statements " à savoir premièrement que oui, l'univers est créé par l'Esprit, ET secondement que eh bien non, non seulement de nous Il n'a pas eu vent, mon amour, et il n'y a donc aucune raison, bien que ce super Spirit of God existe bel et bien, qu'il s'en préoccupe, bien qu'on l'appelle Notre Seigneur Jésus Christ, qu'il radote au couvent, qu'on lui apporte ou pas des bonbons, personne n'ira au paradis, et Il nous laissera retourner à la poussière car de nous il n'a cure, il n'en a pas bavé, à la poupe, comme disait Alcide, et voilà, point final.
Ah là là, moi de penser, ça me détend les jointures, ça me fait du bien.
mardi 17 août 2010
Ramassage solaire
Je m'avance vers elle et lui demande si elle avait besoin de quelque chose.
" Fais-moi un sourire", me répondit-elle.
Je suis rentrée chez moi, j'ai cueilli quelques fleurs dans mon jardin, et je suis venue les poser à côté d'elle.
Comme mon sourire niais devait sans doute avoir l'air d'appeler une réponse, et que rien ne venait de sa part, elle me dit en guise d'explication :
" Pour le moment, je suis maquée avec le soleil "
C'est comme si, dans ces scènes de ralenti au cinéma, un spectre s'était levé de sa place, et d'un seul mouvement de sabre, m'avait ouvert une balafre dans le coeur en me giflant du revers de la main au passage.
Cette femme m'a poussée hors de mes limites. Elle m'a appris que bien qu'étant objet de mon amour et moi sujet, cela ne me donnait aucun droit sur elle, ni à elle aucun devoir envers moi.
Mon amour n'est ni du masochisme, ni de la soumission. Il est au contraire ressorti plus pur de cette épreuve, lavé par les larmes.
Je n'ai commis aucune faute. Je me tiens debout dans la lumière.
dimanche 8 août 2010
True love, true loss
Moi les hommes à force de les mâchouiller, c'est comme les chewing-gums, au bout d'un moment faut que je le crache et que j'en prenne un nouveau.
mercredi 4 août 2010
dimanche 1 août 2010
Il y a de bonnes choses dans la vie
J'aime aussi l'usage collectif de certains mots, comme " le termite " pour désigner globalement l'ennemi lorsqu'il est en quantité discrète, voire pullulatoire.
Par exemple : " La misère se jette sur le monde comme le morpion sur le bas-clergé breton".
samedi 24 juillet 2010
Double ration de rhum pour les latinistes
l'action qu'on fait en les rassemblant, en liant les tiges entre elles, précisément ?
La nature produit les fleurs, et nous on apporte le petit bout de
ficelle pour en faire un bouquet.
C'est beau, nezzzzmaaaaaaaaaaaaaaaaaa?
Nous existons une première fois au sens où nous sommes une fleur, mais nous existons une seconde fois par ce que nous savons lier d'autres choses, nous arrangeons, nous composons.
Nous existons tout d'abord en tant que chose qui est, et par une autre en tant qu'acteur du monde.
Mais dans la première, nous sommes, dans la seconde nous faisons. Nous sommes l'humain ou bien nous lions le bouquet : nous ne pouvons pas inverser, plus nous saisir nous-même pour nous lier, pas plus qu'être une fleur, pas plus agir sur nous qu'être ce que nous ne sommes pas.
Nous sommes par l'essence, également, et jusqu'à pour soi-même, " hors de notre compétence et hors de notre juridiction".
Je suis double de deux choses, qui coexistent, se superposent, mais ne peuvent pas s'échanger : un Etre immuable et passif, éternel en sa plénitude de partie du monde, une actrice, mortelle, en dialogue avec l'Autre par mes actions dans le monde.
Ce propos trouve un écho dans un billet de la vilaine Guillemette intitulé "La lampe d'Aladdin", ou " l'oursin fantastique", quelque chose comme ça. Cette immense poétesse nous a quittées trop tôt.
Tu es mon premier et mon dernier amour
Le jour de notre rencontre m'a vu naître
En boule, filant les nuits
De mes amours imparfaites
Nous nous sommes donnés, ou prêtés
Dans les bras du soleil
Au réveil, il était midi
Dans l'orbe parfait, nous avons tissé
Des silences fibreux,
De sourdes inquiétudes,
De muettes rancoeurs ?
Nous nous sommes assassinés entre le sable glacé
Et les mouettes qui nous criaient de ne pas le faire
Unique cordeau des trompettes marines,
Dans ce crépuscule où se hante ma vie,
Où sa vitre s'est brisée
Dans ce jour qui se fige
Par l'horizon du iai, son couperet
Dans les étoiles restera écrit ce shodo
In the mood for love
Notre histoire d'amour toujours
Je retourne à la lumière de la lune
Je me tiens debout
Dans l'espérance de ta résurrection
Tu vis dans mon coeur
En toi repose l'unique jour
Qui l'a vu naître et mourir
Grandir en perfection et finir dans la dignité
Tu es mon dernier amour.
vendredi 23 juillet 2010
On en revient toujours au même point.
Je me retrouve donc assez logiquement seule après la fuite.
Et il arrive toujours un moment où tout, tout cela, monte en moi pour atteindre le point où cela me fait éclater de rire.
Puer egregia indole... :)
La Nuit, la seule qui me reste toujours fidèle, et qui m'attend patiemment. Je ne vois pas pourquoi je continue de me refuser à elle.
Je vois en transparence sur le film de ma vie, ces yeux immenses toujours ouverts qui m'attendent et me regardent doucement en scintillant.
Les yeux immenses que la Nuit en nous a ouverts. Et il faudra bien un jour que,per fretum febris...
Pour un monde meilleur, article 1 :)
Pour moi, "ce que tu es" est donc, par essence,injugeable.
"Ce que tu es" n'est ni de ma juridiction, ni de ma compétence.
Notre relation, elle, relève en partie de ma responsabilité
En tant qu'être humain, je te tends la main
En tant que personne, je te respecte
En tant que femme, je te chéris.
Pour le reste,
Accueillir en bienveillance notre fraternité
L'enrichir aux différences de notre sororité
L'épanouir dans l'amour
ne dépend que de ta seule acceptation
dimanche 18 juillet 2010
J'ai eu plein d'hommes
J'ai eu un homme qui m'a fait l'amour
J'ai eu un homme qui est sorti de mon ventre
J'ai eu un homme qui m'a fait découvrir mon corps de plaisir
J'ai eu un homme qui m'a fait découvrir mon être de lumière
J'ai eu un homme qui m'a fait découvrir la Terrienne en moi
J'ai eu un homme qui m'a fait découvrir la femme en lui
J'ai eu plein d'hommes qui, comme les poissons de ma rivière, s'enfuient effrayés quand je leur donne à manger.
It's your loss, not mine :)
Leftfield
samedi 17 juillet 2010
Ramassage scolaire
Lorsque je lui demandais pourquoi elle faisait cela, elle me répondit :
" C'est pour que ceux qui ramassent ce qu'ils trouvent sur leur chemin puissent me ramasser ".
Elle a baissé la tête et moi aussi, presqu'unies dans une même prière. J'ai eu l'impression que les murs de la pièce s'agrandissaient. Nous étions dans un grand espace de solitude, où il n'y avait plus rien à se dire. J'avais l'impression d'entendre le bruit du vent, j'avais un goût de sciure dans la bouche.
Bien que je ne sois guère formée, ni armée pour répondre à tout cela, je parviens d'habitude à constuire une réponse permettant de poursuivre le dialogue.
Ce jour là, cette jeune fille m'a amené au bout de ce que je pensais possible en matière d'exil de soi. Elle m'a ouvert un nouveau champ d'existence. Puis je suis arrivée à remettre en moi la bonde pour arrêter le flux de ma vie qui s'enfuyait, je l'ai regardée pour qu'elle mesure cette bienveillance dont elle n'avait que faire, et j'ai posé une main sur son épaule en la raccompagnant.
Depuis, il m'arrive de passer plus de temps encore dans ma solitude, sans pouvoir parler.
Les gens me demandent ce que je fais. Je ne peux pas répondre que je me demande si ne n'ai pas envie, moi aussi, que quelqu'un vienne me ramasser. Mais comme chacun le sait, j'ai quitté mon mari, et dans une grande ville universitaire comme celle où j'habite, cela ne saurait tarder.
Le monde est plein de filles, plein d'hommes, de gens qui s'attendent et de gens qui se ramassent...
L'amour, c'est comme la ratatouille
Le problème, c'est que mieux je le fais, plus ça rate. J'ai beau touiller, ça rate.
Je me dis que si mon succès baisse, c'est peut-être que le feu est trop fort.
Je me dis donc : " Si tu ne veux pas que ta ratatouille, la bouillabaisse".
C'est ma cuisinière qui ne va pas, sans doute. Entre bouche bée et flamber, pas d'armagnac possible. J'y ai passé des bonbonnes. Bien que les fleurs soyent plus raisonnables.
Je suis triste. Ma soeur, tu es partie...
vendredi 16 juillet 2010
Au creux de ma brune...
Arf.
Je suis triste car j'ai une soeur qui m'a quittée. Je ne la connaissais pas depuis longtemps, mais elle m'était déjà très chère. je m'attache trop à la chère, sans doute...
Je suis triste car elle m'avait rendu l'envie de me maquiller, ne fût-ce que d'un trait de kohl. Et que ça allait bien à ses beaux yeux bleus rieurs.
Tu m'as aimée sur un banc, et puis une trop courte nuit d'amour, et puis, tu es partie, et je crois que je n'existe plus trop dans ta vie. Je m'attache trop à la vie, sans doute...
Ô toi ma soeur, toi qui savais rêver, toi qui avais peur d'être aux prises avec de puissantes prestations chimiques, toi ma soeur aveugle, un peu Cassandre et un peu tartiflette, tes nuits dans le brouillard, je les ai aimées.
Tu m'as fait mouiller mes yeux mon coeur, vilaine...
Je suis triste car les petits chiens sont en laisse, que les enfants ont mal, que les gens sont bêtamourir.
Je suis triste parce que je ne peux pas m'acheter toutes les robes que je voudrais, paraître en haut d'escaliers de marbre monumentaux, habillée des volutes de cette fumée rose dont les Chinois se servent pour endormir les serpents...
Mais il ne faut pas que je sois triste. Incendions les collines comme les feux du couchant. Inventons une comptine pour endormir les enfants, soyons pusillanimes jusqu'à la nausée. Eternuons une rustine, Dieu nous en saura toujours gré.
Passiflore et Sassiprette vont en Auvergne. Passiflote et Saxifrage vont en moto. Taximile tombe en photo, Maxilase faute à Gravelote.
Peredenoble s'égare dans le Leon pendant que Madame Brioude se sainffloure le piédestal. Oh les lapins s'égarant déjà à Châteaucreux. Oh les rutilantes mécaniques s'affairant au mieux de mes reins...
Mon amie ma soeur, que je suis triste au creux de ce songe dont je n'arrive plus à sortir, et où me reviennent les images de notre nuit.
mardi 13 juillet 2010
Je parle pour ceux qui savent
parce que quelque chose en eux en a entendu parler.
Qui savent que chaque pensée tinte comme une cloche.
Chaque image.
Je sais, moi, que je déambulais dans les rues de Marseille, entre les pierres sombres et les rails de tramway, bien avant ma dernière naissance. Je sais que tout cela est ici,
dans une incroyable proximité, dans une indéniable présence,
cela se tient,
exactement à un millimètre de mon visage
ses yeux dans mes yeux,
hors de portée, comme quelqu'un qui s'est caché et qui
retient
son souffle.
Oui, c'est là que je suis retournée. Je sais, j'aggrave mon cas, moi qui suis sous le coup de ton accusation : je suis désincarnée ! Dans un restaurant chinois en plus ! Intérieurement, j'ai chancelé. Quelque chose en moi s'est cassé ce soir là. Je me suis dit : " elle est comme les autres finalement, elle me reproche d'être ce que je suis". Mais après tout, tu es ce que tu es, et moi j'aime ce que tu es.
Oh, pas de combinaison de blanc de Meudon sur la baignoire. Tu es comme les autres, et tu ne fais guère mieux, un peu les mains dans le plastique,
Moi du coup, je suis partie là bas, me baigner sur les terrasses d'Alma Tadema et faire des bises aux enfants. Un peu semblant pour le boulot, un peu pour les enfants, je ne veux pas qu'ils aient honte de leur mère.
A proprement parler, je n'existe plus.
Mais tant mieux, l'image se rapproche, et il faudra bien qu'un jour, per fretum febris, comme ces otaries savantes qui se trémoussent sur leur podium, je me recale dans ce rêve.
A propos de rêve et d'images, je suis toujours amoureuse des merveilleuses images magiques de Sensorie
dimanche 4 juillet 2010
Les armoires normandes bretonnes
J'aime ces armoires normandes qui sont obscurément, mais inlassablement, bretonnes.
J'aime ces armoires tellement ... normandes qu'elles en deviennent,
irrésistiblement,
bretonnes.
samedi 3 juillet 2010
dimanche 27 juin 2010
Il est mort notre petit amour
De quelle nuit à quelle nuit passent-ils ? Qu'attendent-ils des prières des vivants, de ceux qui vivent, belle fête.
Faut dire qu'à force de l'étrangler en le déclarant non-viable, on ne lui a laissé aucune chance.
Et moi je le couverai. Tant qu'il y aura une petite flamme, je la protégerai, quitte à vivre seule avec lui.
L'amitié. C'est bien beau l'amitié. Ca sert à dépanner les roues de vélo, et puis quoi ? De canne ?
samedi 26 juin 2010
vendredi 25 juin 2010
Ex nihilo
J'avais préparé une boîte étanche avec des biscuits, et du café pour quand on serait là haut près de ton arbre. je suis un peu triste. Et fait provision de tortillas pour quand tu viendrais. Mais non, rien c'est mieux.
Moi je préfère jouer et perdre. Je préfère la joie au néant, le mouvement à l'immobilité, et assumer la vie, dans toute sa splendeur.
Amour toujours ?
mardi 15 juin 2010
La rue aux gais
La façade avant est longée par une rue très passante, où on a généreusement laissé un trottoir de 30 cm, pour ceux qui veulent se suicider au rétroviseur, c'est une belle mort, surtout quand il s'agit des mastodontes qui violent aussi allègrement que quotidiennement l'interdiction de circuler qui les frappe.
Rares sont les piétons qui s'y risquent.
Sur l'arrière, il y a le jardin, qui donne sur une autre rue, empruntée elle aussi par les bolides petit modèle, impatients, qui pensent ainsi griller les poids lourds du centre ville, mais plus calme.
Et passées les heures de presse où les boeufs se rendent le plus vite possible à des carrefours aussi imbéciles qu'inutiles, on y voit parfois zigzaguer ces douces personnes un peu prises de boisson, qui savent qu'elles pourront en passant par là éviter plus facilement les bolides d'acier, marcher tranquillement, doucement, en rêvant, en étant moins au monde et plus à soi-même.
J'ai déjà fait là de belles rencontres. Finalement, les accidents de voiture, c'est un peu comme les accidents de chasse, une sorte de sélection naturelle.
mardi 30 mars 2010
Je sais que le niveau de discours n'est pas une garantie de qualité morale, ni un billet pour quoi que ce soit, mais quand on dispose d'une femme de cette intelligence, on en fait autre chose que directrice, fût-ce d'études à l'INED.
Serait-ce que l'objet de ses recherches la rend victime d'un certain ostracisme ?
Ah là là ...
lundi 29 mars 2010
le Mur
Je coupe volontairement tous les cordons, j'en suis à couper tous les liens qui pourraient me ramener son image, pour m'aider à l'oublier, et dans l'autre sens, je me force à ne plus rien lui envoyer pour ne pas penser à lui.
Voir son visage me fait toujours exactement le même coup de fouet au coeur, et la même balafre à l'âme. Cela ne diminue pas. Rien ne change.
Et son empreinte en moi est intacte.
Comme ces pas sur la lune que nul vent n'effleure, sa présence en moi, ineffable et invisible, est indélébile, gravée.
Il n'y a plus de solution. Je suis contente d'avoir vécu quelque chose que je ne pensais pas être possible à VIVRE.
dimanche 14 mars 2010
Quand je serai grande, je serai coach de robots
Il paraît que bientôt on va faire des robots (les fameux bots), qui sauront coopérer entre eux et se reproduire.
Faudra absolument leur demander la recette.
YouR LoSS (Nouvelles râpées)
T'es une femme libre, t'es grande et autonome
T'es plus une poupée qu'on trimballe, pour jouer à la
Dinette
L'amour t'en as plus rien à foutre, ça te pèse, c'est lourd,
T'en rêves
Tu passes des annonces sur Internet cherche bogoss
Grosse queue
Après t’appelles ton psy, ta voyante et ta naturopathe
Pour savoir si c’est le moment de partager des cornichons
A deux
Finalement, t’es pas réceptive à une rencontre
Les murs, possession, étouffement ça ne vaut pas
Ta vie
Ta liberté, ton désir, l’amusement, le hasard, qui viendra bien
Un jour
Tu le sentiras c’est sûr en attendant quiche aux poireaux devant
Le PC
Shiatsu, reiki, poterie, origami, ikebana, peinture
Sur soie
Tu tombes amoureuses du prof il te baise un coup puisque
T'es libre
Tu pleures, t’as une blessure narcissique alors tu changes
De psy
Tu dis que les hommes t’en as soupé, que ça ne sert
A rien
Il te faut ta place, ton territoire,
Ton île
Alors tu remets une annonce sur Internet : « pas la peine de m’écrire »
Tu dis j’aime regarder pousser le persil, mais chez toi tout est crevé
T’adores les films de rencontres ratées et de jolis
Singes bleus
T’aime bien l’art, surtout les cailloux en gros plan dans un cadre à
Deux balles
Un truc flou, ça fait plus féminin, et ton petit neveu sur le
Frigo
T’adores les enfants, eux ils ne sont pas prédateurs,
Mais c’est mieux de pas en avoir, on peut
Sortir,
Le tien, cette erreur de jeunesse, tu l'as encore oublié chez la baby
Sitter
Tu dis que t’as pas la télé, tu mates ta freebox en DIZZZ
9 pouces
Tu cites Stig Dagerman, et tu lis les louves, enfin deux ans
Pour le finir entre deux
Bibas, la liberté c’est ton truc,
Tu choisis toujours la liberté de ne
Rien faire,
Tu dis j’aime pas les cons, la guerre, la misère, l’injustice,
Les relous, le froid, le poisson, les nazes, finalement
T’aime rien
Ni les cartes de fidélité Carouf, quand t’as les moyens d’aller au
Biocoop,
Ni la bagnole si tu habites au pied du métro
Tu signes des pétitions contre Total, le Darfour, et puis tu roules comme
Tout le monde
T'éteins IE l'OGM Day pour faire la nique à Monsanto mais t'es bien obligée d'avaler
Sa bouffe
Ah si, faire tenir l'incohérent par l'absurde, boucher le vide avec de la
Voltige,
Emailler de Plonk, en bétonner la planète pendant mille ans, ça n'avance
A rien.
Tu dis j’aime voir la brume, le ciel bleu, le temps, la poussière, la randonnée
J’aime voir pousser les pousses, passer les nuages, prendre le temps
De rien faire
Tu vois Pierre, Paul, Jacques, ils sont en couple, voire en
Tiercé,
T’as mille amis sur Facebook pour échanger des coeurs,
ça c'est japonisant, c'est léger, ça se prend comme le Genmaïcha
De biais
T’aimes pas les mecs qui sont pas zen, t’aimerais pouvoir le mettre
Sur Off
Et le poser sur une étagère quand t’en n’as plus besoin
Ou bien sur position 1, ou bien 2, en tournant un
Bouton
T’arrives pas à être deux, la fusion ça t’effraye, il vaut mieux
Ne rien risquer, ne rien faire car la solitude, c'est la liberté du désir
Dix ans que tu vois plus le gynéco que pour la chasse aux champ...
Puis non
Les fleurs de Bach, ça fera l'affaire, tout ça c'est une question
D'savon
Disons que tu te sens pas prête, puis ce week end t'as ta couette à
Laver
T'aimes pas les mecs qui sont directs, t'aimes pas les mecs qui foncent
T'aimes pas les mecs qui déclarent leur
Amour,
T'aimes pas les mecs qui rient fort, qui chantent devant
Tout le monde
Tu préfères ceux qui gratouillent en sussurrant, cadre intimiste
Finalement t'aiment pas les mecs qui sont
Des hommes.
Alors tu remets une annonce sur Internet, t'enlèves
"viril"
Tu mets machos s'abstenir, mais t'as déjà pas mal de copains bi
Qui nient
Chaleureux c'est ennuyeux, intelligent c'est intello, cultivé c'est
rasoir
Etc etc. Finalement ça se termine par qui saura me charmer,
Ton taf te prend un max, t’aimes bien ton taf, tu t’éclates toute la
Journée,
Et puis ton assoc, tes copines, t’as jamais le temps
De rien
Comme pour éviter les contraintes, tu préfères qu’on ne se
Voie pas,
Quand c’est trop une fois par mois, tu te tires sur l’élastique,
A vide
Et si ça suffit pas, au nom de ta liberté sacro lombaire
De rien
Tu t’achètes un vibro, moi contre l’acier je peux pas lutter
Je prends une pilule pour pas flipper, essayer de te faire un beau gosse
Toi t’en prends une histoire de le faire crever, que tu sois pas
Possédée, annexée, emmurée vivante dans ta vie
De femme
Et d’être sûre que de nous il ne restera
Plus rien.
Si encore je te voyais heureuse je me dirais
Tais-toi,
Au lieu de chercher frustré l'âme-soeur trouve toi une
Masseuse
Mais désolé, à part la liberté de tes grimaces à la
Webcam,
Quand ta coloc est pas là tu fais la
Maligne
Je ne vois dans tes yeux plus de joie plus d'envies,
Plus rien
Je sais je radote de tendresse l'amour que je veux toujours
Y mettre
Faudra m'expliquer à part le fait d'être à la page, ce que tu
Y gagnes
En attendant, je vous dis je me tire de ce monde
De nazes
Je retourne là bas où l’arbre et l’homme
Ont pas la trouille de s’engager un peu
La souffrance fait partie de la vie
C’est pas l’aimer que de la risquer
Oui moi j’aime aimer, j'aime en grand, j’aime risquer, j’aime vivre
Oui, j’ai des gosses et pas des rats,
Moi quand j'aime je mise, je m'engage, je m'enfonce
A fond
J'aime bouffer, boire, et tout ce qui va
Avec
Moi je suis dans le plus dans l'additif, dans l'opulence dans la
Bondance
S'il faut souffrir pour vivre c'est pas que j'aime ça
Mais bon
Mieux vaut payer l'addition, pas de souci ce sera avec Jubi
Lation
Et vivre une belle vie que de se faire chier pour pas
Un rond
J'ai mis Paris dans une bouteille, je ruinerai pas la
Sécu,
T'en fais pas elle pourra te payer tes années de
Formol
On fait pas une vie avec des quand ma tante en aura et des hési
Tations
La baise c'est deux coeurs, dlala sueur, et qui vivent
A fonds,
Et pas des accessoires, on ne me met pas sur off
Sinon d'un baiser, gentil, en tendresse
J’ai des yeux des oreilles, des lèvres,
Et j’aime apprendre à m’en servir, la vie ça se fait
Dans le dur,
Moi je t’aime
J'aimerai tes erreurs, le jour où tu ouvriras
La bouche
j'aime t'écouter, t'apprendre, j'aime ta chair et je suis bien
Dedans
T’aimes pas la tendresse, t’aimes pas apprendre, ça prend
Du Temps,
Des fois c'est rouge, ça coule et tu trouves ça
Pas beau
C'est plus glamour de postuler aux chambres froides des grands
Labos
Attendre que le gouvernement accepte ton
Dossier
De prise en charge et féconder puis congeler un de tes
Ovules
Ex utero
Désolé, même s'il faut lutter, je préfère le faire à la
Mano
Préparez votre monde de dix riches riches qui payent des cyber putes
Pour mille pauvres pauvres qui violent ce qu’ils peuvent au grand dam des assoc
Préparez vos colonies d’Alzheimer obèses « SINGLE »
Qui materont pendant vingt ans dans leurs retraites médicalisées
Des films de cul en attendant que leur crédit courant soit épuisé et qu’on les
Débranche.
On me trouve seul à dîner au chandelles, on
S'étonne
Je réponds personne n'a voulu jouer à la
Dînette
Elles préfèrent un blédichef au micro-ondes, ça va
Plus vite
La mer demande aux nuages et puis aux mouettes qui crient
En vain
Je réponds personne n'a voulu me donner
La main
Pour se cacher dans le sable et murmurer des mots
d'Amour
Elles préfèrent une bouteille à la mer et puis on veeee
Rrabien
La nuit m'agite et finit par me cracher sa
Question
Je lui dis fini tout ça, ces serments et ces joutes que tu
Berçais
Pas prêtes à jouer à la poupée, pas touche, ça ne
Fond pas
Elles préfèrent un doigt en chattant à l'écran, c'est plus
Vite fait
Alors bye bye, je compte bien trouver un coin où Thanatos a pas déjà
gagné
où on peut encore imaginer des trucs entre une fille et un
Garçon
Des trucs d'enfer et des délires
Sans se faire traiter de bourreau totalitaire, salir, rejeter, débouter,
Casser
J'ai assez souffert, à vous offrir des trésors
Tu ne veux plus
De nous
Pas de souci, je trouve que c'est dommage
Pour toi
Et tous ensemble c'est je jour où jamais
La chèvreeeee est l'avenir d'la pogneeeee
(il doit bien en rester quelques unes à vendre en Corse)
Pfizer, que cette usine est beeeeeeeeeeeeeelle
Comment peut-on s'imaginer,
En voyant ce tas de bâtonnets Findus
Que vient d'arriver l'ère...
dimanche 28 février 2010
Nous sommes légion
Vous me direz : " je ne pouvais pas savoir". Et je vous répondrai : " Depuis ce moment où je te l'ai dit, tu aurais pu choisir ne pas l'ignorer".
samedi 27 février 2010
Une vie de playmobil
Je suis comme immobile dans sa contemplation intérieure, je suis tout en nous. Et lorsque je pense à autre chose, très vite, je m'en décroche, je repars dans la pensée de nous.
Lorsque je pense à elle, je ne pense qu'à cela, et j'ai du mal à penser à autre chose.
Comme chaque jour est un long intervalle de souffrance, entre le moment où je m'éveille en me demandant si elle va bien, et la nuit où le sommeil me reprend enfin pour me délivrer de notre inexistence, d'un autre côté, je suis preneuse d'occupations.
Il faut donc que je reprenne ce blog, en attendant de pouvoir reprendre les autres. C'est de tous plus frivole, c'est plus facile. Il faut que j'écrive pour guérir, pour revivre, pour inverser ce courant de la vie qui s'enfuit hors de moi, pour aller toute en nous, là-bas.
Donc je vais faire un billet pour dire que c'est fou, et criminel, la quantité de pièces de playmobil que je peux aspirer. Celles que je vois à temps je les sauve, mais les plus petites, je les reconnais dans le bref envol où elles apparaissent, entre la cachette d'où l'aspiration les a dénichées, et le tuyau du Styx fatal dont le courant les emmène aux enfers de la déchetterie.
Je relis donc l'histoire des fêtes, sloup, ah le sextant du capitaine, c'est Noêl, la carte au trésor du pirate, wouuf, l'anniversaire, et l'histoire, tic, un petit sceptre égyptien...
Voilà je sais, c'est minable, mais pour guérir, c'est pas mal. Et puis comme dit Véronique, quand on a personne, on se sent tellement minable, tout petit, abandonné...
Moi aussi je suis une pièce de Playmobil, déterrée de ma forteresse d'amour où je circulais en effeuillant du Rimbaud, dans d'effroyables machinations pour payer le perdreau.
Arrachée hors des murailles que j'ai voulu abolir, je suis dans un courant plus puissant que moi, comme l'agneau mystique, mais sans fanion, sans rien, sans même quelqu'un à qui offrir l'amour en partage au soir du grand voyage.
Je vais retourner à la matière sans avoir vécu, comme un Constellation, qui embraye dans l'air brésilien dans le petit matin froid, qui sait qu'il ne passera pas les cols, mais qui préfère y disparaître que de mourir devant des terriens.
vendredi 26 février 2010
Send the rope
Plus ça va et plus le temps que je passe à pleurer en pensant à elle, à pasdenous, grandit. J'ai de plus en plus de mal à écarter les parenthèses diurnes pour le boulot. Je n'ai plus le courage de téléphoner, il faudrait ouvrir la bouche.
Je n'arrive même plus à fermer la fenêtre d'un dossier si son nom est dedans ou s'il contient une photo d'elle. Je le savais, je l'avais rêvé. Son âme est montée par l'ascenseur et elle est entrée par le canon. J'ai ouvert mon coeur une seconde en acceptant d'aller le voir et ça lui a suffi pour y entrer et me tuer.
Le tout est de savoir combien durera l'agonie, mais je ne vois pas d'autre issue. Elle approche, c'est une question de temps, je ne sais pas combien je tiendrai, c'est tout.
Peut-être que j'ai appris tout ce que j'avais à apprendre dans cette vie. Un peu trop vite, cahin-caha, et que cette course de bob arrive à sa fin. Je n'aurai eu personne pour me prendre dans ses bras, personne pour me câliner un peu. Juste mettre mon visage dans son cou, et puis attendre que ça passe. Se lever, voir la mer, manger, sortir.
Bon... ben c'est comme ça. J'attends la fin. Si ça pouvait venir vite, au milieu d'une nuit, ce serait bien. Merci.
vendredi 5 février 2010
This is the end, my friend
Tenter de survivre.
jeudi 28 janvier 2010
Zarak, la cagoule
Je vais donc tenter de donner mon point de vue. D'abord Peggy n'est pas une allumeuse, c'est une vraie tête chercheuse. Ensuite, à 20 ans on n'a pas vécu assez pour savoir ce que c'est que l'honnêteté intellectuelle. Pas la notion, bien sûr, mais la chose. A vingt ans, on ne pense pas, on croit.
Et de deux.
Donc Peggy plonge dans le noir, elle touche un truc qui coince, une grosse plaque d'égoût. C'est la bonde de la baignoire à encre dis-donc, elle la décolle avec ses ongles puis la laisse retomber pour remonter respirer.
le problème, c'est qu'apparemment personne sur son blog n'arive à atteindre le fonds de l'effort qu'elle a produit. Evidemment, ça intéresse plus de verser de l'encre, c'est moins fatiguant. Et puis complimenter une femme tout en se moquant d'elle, c'est ce qu'on peut faire de mieux avec une femme intelligente, puisqu'on se dit que tout en conservant une mince chance d'arriver à la séduire si elle est maso, ce qui ne saurait manquer, sinon, on ne voit pas pourquoi elle réfléchirait, autant faire rigoler les copains.
Evidemment, c'est oublier que les femmes ayant intégré le paraître comme accessoire de survie, sont dans l'être, et dans sa vérité, et non dans la quête de pouvoir.
Troisièmement toute cette histoire est une histoire d'être, nous l'allons montrer tout à l'heure.
Si on dit " qu'est-ce qu'une femme ?" ou " qu'est-ce qu'être une femme ?", on sent bien que la jonction entre les deux questions est dans cette obscure région du " qu'est-ce qu'être ?"
L'histoire des déménageurs est une histoire d'espace, et d'espace où j'existe. Que suis-je et comment cela se voit-il, voilà les deux questions qui sous-tendent les deux débats.
Il y a deux façons d'exister : en notion et en réalité (cf. je le répète, les travaux de mon amie C'est Mieux à Deux, parfois écrit Semillade).
Illustration : la nuit existe en notion, par opposition au jour. Si le jour grandit, la nuit disparaît. La preuve, on dit " en Laponie, il n'y a presque pas de jour".
La nuit existe en réalité. C'est la nuit (restons en là pour le moment).
vendredi 22 janvier 2010
J'ai même des amis hommes
" ... C'est mon côté Jehan de la Croix-Jugan, sans doute :)
J'aurais aimé, étant prêtre, recueillir les aveux troublés des maîtresses de Vendée (maîtresses au sens de l'époque), les écouter raconter ces égarements qu'elles ne savent pas attribuer encore à l'usure (légitime !) de leur mariage idiot, ni à la naissance de leur désir... ah je crois que dans le silence de l'isoloir, j'aurais levé les yeux au ciel, récompensé pour se taper les ragots des vieilles et les imbécillités des autres.
Je ne sais pas pourquoi, je trouve complètement affolant ce moment où une femme trahit les conventions de son milieu parce qu'elle estime que sa propre personne est lésée, et qu'elle décide de laisser libre cours à ses pulsions, ou plutôt de reprendre sa vie en mains (tss tss).
Sans que ce soit physique, sans que ce soit même adressé à moi, c'est purement cérébral, comme jouissance, c'est celle de la sympathie qu'on éprouve à l'égard du taulard en cavale.
Combien de fois lors de dîners, en croisant un regard, j'ai lu dans sa hardiesse, l'état d'avancement de la question dans l'esprit en tumulte d'une femme effacée à côté de son mari idiot, pérorant et bruyant (imbécile célébrant par avance son cocufiage dans le bruit qu'il met à se faire remarquer aux alentours, ignorant totalement le trésor qui, passagèrement aveuglé, s'était donné à lui).
Quand j'y lisais " ce que je peux me faire chier avec ce gros con, mais je n'ose pas", je renvoyais une petite caresse en disant :" regarde dehors, tout ce que tu manques, y'a plein de mecs cool qui t'attendent, ça ne tient qu'à toi".
Combien de fois quand j'y lisais " je suis prête", j'allais la voir après le dîner, et je lui faisais comprendre qu'elle passait désormais très bien le message, que son charme opérait et qu'elle était à nouveau désirante et désirée. Sans même aborder le sujet, rien qu'au ton de la conversation, elle comprenait très bien, et on se séparait.
Oh pas pour moi, je n'ai jamais cherché à les revoir, mais c'était un petit geste pour la cause, comme on délie l'amarre d'un bateau qui part, pour lui donner confiance dans sa nouvelle vie, un petit service pour aider dans ce moment si émouvant où une femme se libère pour se vivre à nouveau.
Et puis j'avoue, pour le regard en partant, qui me disait " j'ai compris, merci pour ce que tu m'as donné, bye ". ça, ce regard là, la reconnaissance d'une femme, c'est le plus beau après évidemment, ce regard voilé qu'entre tous j'adore car elle est alors enfin " en " elle-même, totalement. "
Moi je trouve que ça prouve qu'il y a des hommes comestibles, non ?
samedi 16 janvier 2010
Les 3 coups de minuit
1 - je lis avec mon fils un petit livre de Cédric, Christian et Nicolas,
Le dit Cedric est amoureux d'une petite copine, et les garçons jouent à la guerre tandis que les filles font les infirmières. Jusque là tout va bien :D. Cedric feint d'être blessé à mort, mais c'est l'autre qui vient à son secours, et il aperçoit sa bien-aimée pansant l'ennemi. Enragé, il congédie sa bienfaitrice en lui désignant son amoureuse: " c'est elle que je veux".
La copine malheureuse va demander à sa collègue si elle veut bien changer de camp.
La désirée arrive, et le héros ferme les yeux. Elle le traite et s'en va, l'air furieux, tandis que le convalescent reste étendu, perdu dans son bonheur.
Rentré chez lui il s'aperçoit qu'elle lui a badigeonné le visage de mercurochrome, lui signifiant par là son dégoût qu'il ait asservi les règles du jeu à ses propres intérêts.
Je ne sais pas s'ils y étaient, mais je ne pense pas avoir perçu ce genre de message dans mes lectures d'enfance...
2 - je vais avec mon fils au marché, et je passe devant une boutique avec des caisses remplies de boutons, de véritables parterres de fleurs, une splendeur.
...
Une réflexion de la commerçante me tire de ma contemplation : " il aime les boutons, c'est pas normal pour un garçon". Je lève la tête et je vois la dame regardant mon fils d'un air affligé et me signifiant en le désignant du regard : " c'est foutu, quand le bois est tourné comme ça, c'est dans la matière, je veux pas vous décourager, mais c'est foutu quoi".
Et secouant doucement la tête, le genre " c'est dommage, il est mignon, et c'est pas qu'il soit bien grand, mais là, c'est foutu..".
Et mon Dante-Gabriel, fourrageant, évidemment, dans la caisse des boutons en or, me faisant remarquer que certains avaient des armoiries, etc.
Ce qu'elle répétait en disant que non décidément, pour un garçon, aimer les boutons, c'est pas normal, c'est qu'il était sans doute " atteint d'homosexualité", qu'il fallait absolument faire quelque chose, mais qu'il était déjà trop tard.
Elle m'a dégoûté de ses jolis boutons.
3 - Je vais avec ma fille acheter des chaussures, et elle demande à la marchande si elle ne peut pas avoir cette paire de bottines mais en "enlevant les pièces rapportées qui font trop fille".
vendredi 15 janvier 2010
L'inconscient du babouin universitaire
Peggy creuse là où une jeune fille bien élevée ne met normalement pas les doigts, et ça lui passera avant que ça me reprenne, comme disait ma mère, cette sainte femme. Mais elle le fait avec tant de grâce que je ne peux m'empêcher d'ouvrir la bouche.
Peggy me force à parler parce que le fait qu'une jeune fille moderne soit amenée à soulever ces questions me donne espoir que celles qui me disent qu'une révolution est en route pourraient ne pas avoir tort.
Bon, revenons aux babouins. Je modifie ce post, je ne mérite que cela :
Grâces soient rendues à la gentille Peggy, qui m'a fait l'amabilité de m'expliquer le sérieux avec lequel elle s'était penchée sur cette étude, honte à moi de ne pas l'en avoir créditée dès le départ, je viens de lui faire ce que j'ai horreur qu'on me fasse, et elle a pourtant pris le soin de me répondre gentiment...
J'ai caviardé ce qui était indigne d'elle, je laisse la suite :
Seconde observation, attention au mot " évolution". Dans un tel contexte, qui plus est, il renvoie inévitablement aux découvertes de Darwin. Or ces découvertes concernent essentiellement la sélection naturelle. C'est l'idée que parmi toutes les tentatives proposées par les mutations génétiques, celles qui donnent des apparences (phénotypes) adaptées à l'environnement s'en sortiront mieux.
Exemple, si une espèce de papillon élit domicile dans un forêt de bouleaux blancs, et que ces papillons produisent des animaux à ailes tantôt foncées, tantôt claires, les papillons à ailes foncées, bien visibles pour les prédateurs, vont se faire manger.
S'étant fait manger, ils ne pourront pas se reproduire. Au contraire, les parents à ailes blanches, mieux camouflés sur les troncs blancs, donc plus " adaptés", vont prospérer, avoir une nombreuse descendance et au bout d'un moment, la race de ces papillons sera à ailes blanches.
Donc on voit que la sélection naturelle opère en quelque sorte statistiquement, et par élimination, mais n'explique en rien la création.
Ce mécanisme ne nous explique pas en effet pourquoi les papillons avaient au départ des ailes blanches ou noires.
Donc dire que l'évolution a " doté les babouins d'une technique" suppose, si on raisonne en termes de tentatives que le contexte aurait été chargé de supprimer ou d'affiner, une sacrée imagination de la nature.
En bon darwinien, il faut raisonner à l'envers : il y avait plein de tribus de singes avec plein de schémas de moeurs sexuelles différents, et chez les tribus où seul le chef avait le droit de se reproduire, ça a mal fini car les bébés du chef étant massacrés par les autres, finalement personne ne se reproduisait, et les gènes responsables de cette attitude ont fini par se raréfier et disparaître.
Cette observation ne remet pas en question le principe du mécanisme, mais dire que les (chefs) babouins partagent leurs femelles " pour " assurer leur domination, c'est encore une fois renverser la perspective pour donner une teinte, encore une fois mêlée d'anthropomorphisme ( " gentillesse" ...) de causalité finale, d'objectif, si vous voulez, à ce comportement, alors qu'il n'est que spontané, sans préméditation, pour le dire autrement.
Encore une fois, il suffit d'observer le phénomène de " chasse gardée" dans n'importe quelle petite cour, pour voir que l'annexion des ressources sexuelles fait partie des attributs de l'exercice du pouvoir, et que, si je reviens bien à votre propos, à " chosifier " la femelle comme une ressource ordinaire et de l'instrumentaliser dans un cercle d'échange de bons procédés.
Mais ce n'est pas parce qu'on peut entendre encore aujourd'hui chez la belle-mère moisie des phrases comme " C'est un garçon bien, il n'y a que des avocats et des médecins dans sa famille" qui sentent bon la femelle babouine, que l'évolution a créé la profession d'avocat en vue de la domination des autres membres de la tribu.
Les deux phénomènes sont indépendants.
Il me paraît donc relever d'un petit amalgame de dire que le chef partage ses femelles comme un monarque distribuerait ses largesses pour se conserver les bonnes graces des princes et acheter l'équilibre politique, et d'une petite interprétation de dire que c'est une machination de l'évolution.
Je pense que c'est simplement parce que cette configuration favorise le brassage génétique, que l'évolution aime à maximiser, c'est un simple mécanisme de régulation au " tout eugénisme " que constitue le géniteur unique...
Quant au fait de dire que c'est grâce à cela que ces mâles protègent ces femelles, qui portent leurs petits à eux, oui, je ne sais... Je ne trouve pas ça très convaincant, en fait... Comment dire, plausible etc, mais, pas convaincant. Trop facile, trop évident.
Encore une fois, bougrement anthropomorphique.
Allez, mettons nous dans la peau d'un babouin mâle (c'est un rôle de composition, et que Peter Sellers a lui aussi mis un masque de gorille, mais bon...), voyons, l'ennemi est à nos portes, je suis un mâle, et derrière les barricades, des femelles. Voyons parmi elles, aucune ne porte mes petits, je m'en fous pas mal. Et puis tout à coup je réalise, si, certaines sont enceintes de mes oeuvres, suis-je bête, j'avais oublié Denise...
Et Josiane,.. ah! et Marlène, Catherine, Yvonne, Simone, Chantal, vite courons, offrons ma carcasse résonnante à la mitraille...
Si, oui, un peu m'enfin bon...
Enfin " partager " renvoie à faire des parts, donc à découper à chose en morceaux. Je sais que c'est justement un des aspects de la chosification que de dépersonnifier, et là je vous rejoins mieux encore sur l'histoire de donner sa main, le chef prête le cul de la femelle, en la dépersonnifiant.
Mais, et c'est là peut-être où je fais de l'anthropomorphisme à mon tour :), dans les tribus de singes minables qui peuplent les directions des institutions à pouvoir de nuisance, comme les ministères ou les entreprises du CAC40, le chef ne peut, à mon avis ignorer qu'il prête la femelle entière.
Vous allez me dire une de perdue dix de retrouvée, tant que la base de se révolte pas et continue de jouer le jeu, il y aura de la chair à canon, certes, mais bon, j'ai du mal encore une fois à imaginer que cela soit si simple.
la notion de leur destinée est absente à ce point là de leur esprit ? Vous pensez qu'à ce point là ils ne sont occupés qu'à jouir comme des gorets et à se vautrer dans le matérialisme du cul et à gâcher leur vie pour ces jeux ?
Là vous savez peut-être mieux que moi, mais c'est possible.
lundi 11 janvier 2010
Suis-je une femme ?
Il y en a qui la contournent en se rajustant le soutif et en se balisant l'entrée au RAL dans les toilettes pour femmes (avec picto ad hoc pour guider ceux qui n'auraient pas senti le pipi), il y en a qui se la prennent de face façon chou de Bruxelles...
En attendant j'aime bien la façon qu'a mon amie Semillade de poser la question, et puis ça égayera ptet un chouilla ma PS qui est boudeuse en ce moment. Oui, je suis amoureuse.
dimanche 10 janvier 2010
2.442.055
T'as vu comment chsais faire un chapeau de brève de pro, maintenant, le titre alléchant qui invite l'info-addict ( (r) (c) coined by natacha now) à s'encombrer encore un peu plus les neurones, comme la lueur du brasero attire la lèvre du pauvre, ahhh braise, quand tu nous tiens, diront plus tard ces mêmes lèvres collées à la saucisse. Eh oui, vous dans les pays riches, vous ne savez pas ce que c'est que les regards qui se tournent vers le restaurant du brasero, en espérant pouvoir s'y payer un dîner bientôt, avant qu'il ne reparte dans sa camionette délabrée, laissant les papiers gras aux chiens, Seigneur, pitié délivre moi, Kyrie Eleison, Kyrie Eleison...
Deux millions de personnes, ce n'est rien. Rien du tout, comparé aux centaines de millions d'internautes. Je serais elle, je serais furieuse de ce score de minable. Je suis sûr qur TTCEPA, le moindre cul de babouine en chaleur fait un carton à côté.
Un carton...
A côté des deux millions de babouins numériques, qui eux, n'ont contrairement à leurs frères de la jungle, aucun espoir d'approcher la donzelle.
Je sais, je vous arrête tout de suite, que les deux millions ne sont pas, contrairement à leurs frères de la jungle, abonnés à Touitt uniquement dans l'espoir de donner à ladite personne une descendance.
Il n'empêche, que comme disait Roland Barthes, je me demande qui paye le perdreau. Nos frères de la jungle, ça paraît assez logique.
Mmmm, et si nous étions de mettre en route la machine qui nous exterminera ? Mmmm, en voilà un thème alléchant pour mon amie Peggy, sa lèvre attirée par la braise comme j'aimerais que son coeur fut attiré par le mien.
Natacha, ne profitez pas de la confusion des grands nombres, s'il vous plaît.
yes, rrmmmm, pardon.
lundi 4 janvier 2010
L'effet flash de la bouffe
Je relie cela au titre " la première gorgée de bière"... intéressant...
Une des caractéristique féminines, c'est la grandeur d'avouer ses faiblesses. J'entends souvent des femmes dire : je n'y connais rien en ci ou en cela, je n'y connais rien en technique, donc...
Il y a une posture de l'a priori, non pas négatif mais " retranché" : on part du minimum, on est comme sur un perchoir au bord du vide.
Il est vrai qu'il n'y a rien de plus vulgaire qu'une femme orgueilleuse qui se rengorge de ses expoits, ou dont la suffisance rayonne à plusieurs mètres.
J'ai même entendu une femme dire qu'elle n'arrivait pas à la cheville d'untel, et qu'elle ne saurait pas faire cela, qu'il valait mieux le confier à quelqu'un d'autre.
C'est quand la dernière fois que vous avez entendu un homme dire qu'il était nul, qu'il n'y connaissait rien, et qu'il préférait rompre une relation ou se retirer d'un projet parcequ'il ne se sentait pas à la hauteur de la tâche ? Sincèrement, évidemment, pas comme prétexte.
De toutes façons, notre coureage se remarque dans notre combat face à la bouffe.
Pour conserver le maximum de dignité à cette oeuvre d'art qu'est notre corps, certaines d'entre nous sont prêtes à affronter le flash en face, les yeux ouverts, repas après repas, à ne s'accorder que de petites pauses, et à manger de la délicieuse soupe de légumes comme celle que je fais.
Maintenant je cuis les légumes séparément pour pouvoir adapter le temps de cuisson à chaque légume et le préserver. D'ailleurs, pour qui sait sentir, un légume prévient quand il est cuit.
Les carottes sont exquises, elles ont la délicatesse de m'appeler par un petit parfum sucré : " nat, nous sommes cuites, retire nous !" :)
Les hommes, eux, couchent chez l'ennemi, érigent le flash en art de vivre, appellent cela de l'épicurisme, et meurent intoxiqués par les déchets des cadavres qu'ils ont installés à mûrir en eux.
Audrey Hepburn et la soupe
On pourra toujours m'objecter qu'Audrey Hepburn laisse moin derrière son rival, ça ne résoudra pas le mystère.
De mon côté, je ne suis pas peu fière d'avoir fait à mes enfants, à la main, et sans l'aide d'autre chose qu'une fourchette et un économe, une soupe de légumes qu'ils ont déclaré adorer. Vous ne mesurez peut-être pas bien l'exploit, dans ce cas, essayez avec les vôtres.
D'accord, pour une première tentative, je n'ai pas été chercher dans les trucs exotiques genre cresson ou de quoi les effrayer.
Carottes, PdT, poireau, navet. Le quatuor royal, les bijoux de la couronne du potager français. Comme Audrey Hepburn, un minois simple, et pourtant divin.
Sauf que, sauf que, j'ai rajouté quelques petites épices magiques. Michèle Laroque, oui, mais Jude Law, bof. Evidemment, me diras-tu, lecteur vicieux, Michèle Laroque, c'est quand on l'entend parler qu'on la trouve encore plus belle. vè,vè...
En fait ma soupe, c'est vraiment de l'amour que j'y avais mis, et je crois que c'est ça qu'ils ont adoré.
C'est pareil pour les femmes, il y les femmes qui aiment, qui se donnent, et les hommes. Le reste est culturel. Oui, j'ai une vision élargie de la culture, mais je pense que c'est ça, au minimum.
dimanche 3 janvier 2010
Guillaume BUR nous a quittés
Une des voix de l'humanité, vibrante de beauté et d'exigence de justice, n'est plus.
Jamais un poète disparu ne nous a autant accompagnés, hantés presque. Il ne se passe pas une semaine sans qu'on entende, télé ou radio, au moins un de ses textes, sans qu'il ne soit cité dans un article, évoqué dans une émission. Curieux comme cet improbable troubadour des amours perdues et des amitiés désespérées, au bec postillonnant et aux postures habitées, à la fois chantre et pourfendeur de la bêtise, a marqué l'inconscient collectif d'une empreinte indélébile. .
Hors normes, hors modes, Guillaume l'a toujours été, et c'est sans doute l'une des raisons pour laquelle il a été chanté par tant d'artistes internationaux : de Frank Sinatra à David Bowie, en passant par Marlene Dietrich, Nina Simone, Ray Charles, Scott Walker et même Nirvana ! Côté frenchie, ils sont légion à se revendiquer du grand Guillaume, à reprendre ses poèmes, à les mettre en musique.
Spécialiste de la prosodie arabo-chinoise, il enseigna pendant de nombreuses années la langue et la littérature italiennes après avoir été parfaire ses études de philologie romane à l’Université de Turin.
Le 13 juillet 2007, le destin a voulu que Guillaume BUR se voie décerner la médaille Pablo Neruda, à l’effigie de l’illustre menestrel et progressiste chilien, le non moins prix Nobel de littérature en 1971 et auteur mythique d’œuvres comme Le chant général du Chili, L’Espagne au cœur, Tout l’amour, Mémorial de l’île ou encore celle posthume intitulée J’avoue que j’ai vécu. Une distinction au nom de Pablo Neruda. Son ami, son maître, son frère, pair et père spirituel partageant cet amour éperdument épris pour les mots et les causes justes et nobles.
La Libre Belgique écrit " Dans le registre poétique où il s’illustra particulièrement, c’est un contemporain capital qui s’en va avec lui."