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dimanche 20 août 2017

Devinette

Il se passe de drôles de choses lors de ces réunions à la préfecture de région. Le Directeur de Cabinet n’est pas encore là, la réunion prend du retard et commence sans lui. Le représentant de la CGS sort au bout de quelques minutes et ne sait que penser d’une telle embrouille… Chacun campe sur ses positions et rien n’avance. Que penser d’un tel conflit ? Que dire de tels comportements de gens responsables ?

La situation se bloque d’elle-même ! La réunion d’hier en fin d’après-midi semble n’avoir pas apporté grand-chose au moulin des revendications. C’est le sentiment qui se dégage. Aussi, dans un tel contexte, la mobilisation faiblit. Les cinq personnes incriminées encaissent ! Il semble que la direction joue la montre, comme pour se prémunir d’un quelconque arrêt de jeu qui n’avantagerait personne. On se demande ce que veulent les responsables devant des dossiers vides ?
Un salarié plante devant la préfecture : « A croire qu’il veulent que quelqu’un craque, fasse une bêtise pour envenimer la situation. Il faut croire que ce fameux dossier ne contient que des con…ies ! On s’en doute, la direction cherche une sortie de crise mais nous ne marchons pas, nous ne pouvons pas accepter de tels propos sans absolument aucun foncement… Ils ont vu grand, qu’ils assument…»


La déléguée quitte la salle…

Les délégués du syndicat TCS sont au cœur de la bataille, ils se battent avec leurs armes et leur cœur, ils défendent cinq personnes qui semblent au bout du rouleau et veulent réussir tant leur mission est importante. Ils le crient : « ils n’on rien à se reprocher, pourquoi les harceler à ce point ? »

Alors ils font partie de la médiation, ils espèrent, ils attendent, ils parlent, arrangent, discutent, mais rien ne sort, rien ne vient étayer leurs vérités, ils craquent parfois mais se ressaisissent et font jouer leurs arguments. Et ces derniers sont solides. La direction ne semble même pas comprendre ce qu’ils demandent. Et fait, ils font semblant de ne pas comprendre, qui sait ? L’exaspération s’empare de tous et les nerfs lâchent. D’aucuns se lèvent et quittent la salle. La direction, imperturbable, ne bouge pas. Joue- t- elle sur le moral des troupes ? Nul ne le sait. Une chose est certaine ; c’est le statu quo ! Personne ne bouge. Il y a incontestablement blocage.

Que se passera –t-il ce mardi matin ?
On se le demande ?
Villes et aéroports bloqués comme il se murmurait lundi soir ?

Manifestations spectaculaires en plus en centre ville et ailleurs ?

La secrétaire du SGS, Mme Dupond, s’en est allée occuper la Direccte avec la ferme intention de continuer la lutte.

Jeudi, il y a une session à l’assemblée. La marée des récalcitrants va-telle déferler sur le cours Garibaldi ?

Il y a de fortes chances !




Alors, devinette, c'est où, c'est quoi ?

Un peu partout ?

Ce qui provoque un fou-rire inextinguible, ce sont les efforts que nous déployons pour refuser ces évidences. Comme un névrosé que sa maladie punit en disant " Ah tu veux m"ignorer, eh bien je vais te montrer ma puissance en courbant ton échine au dessus de ton tiroir à chaussettes pour te les faire compter et recompter, en boucle toute la journée", nos écrans nous renvoient en continu les images d'une civilisation qui ne peut plus se retenir de dire la vérité, comme un exhibitionniste désemparé qui ne comprend pas pourquoi on lui reproche ses tentatives de dialogue.
Nous cherchons l'urgence de " préserver les enfants ", comme s'il fallait leur épargner la honte de découvrir le monde adulte, ce qui est le but de leur éducation, nous préférons mettre des portiques électroniques que d"apprendre à vivre à ceux dont les rayons X sont censés nous protéger, faire taire les pauvres en achetant la paix sociale à prix d'or plutôt que de financer leur dignité