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mercredi 18 novembre 2020

Parler ou sucer, il faut choisir.

Ils m'exaspèrent les nerfs. Ils me les exaspèrent à vif, les tous, les désespérés de la messe en plein air, les présidents dans le déni, les commerçants ruinés, et j'en ai assez qu'ils me les exaspèrent !

Bon, alors, pour tenter de se calmer la pelote, on va décerner des prix. Le géant ridicule du mois :

 


N'ayant pu me retenir de caviarder, je n'ai plus à commenter. Oui, j'ai le secret de ces phrases à l'esthétique mystérieuse tout autant qu'un cabochon ou bijou qui se ménagerait le Népal entre Stéphane nu et Mallarmé jeune. 

Vous saviez qu'elle fait aussi de la poésie ? Ah, non c'est prodigieux, et où ça ? - A Nancy -ahhhh.

Là pour le "aaaaah", il faut avoir dans l'oreille celui que Snoop Dogg répond à Dr Dre dans "Still". 

https://www.youtube.com/watch?v=_CL6n0FJZpk 

Sinon, à la rubrique "Parler ou sucer, il faut choisir", j'ai entendu dire qu'un vilain ponte de la fédération de judo plaçait son sexe dans les vestiaires et dans la bouche de certaines des futures championnes. "J'ai compris que si je parlais, ma carrière était finie". Elles choisirent donc de sucer, et traînent mainteant le gourou en justice. 

Bien. C'est tout à fait normal et ces pratiques honteuses doivent cesser. Mais que dire à toutes celles qui ont refusé le marché ? 

On ne les entend jamais dans la presse. Mais si, allons, il doit s'en trouver, qu'on les mande et qu'elles disent pourquoi elles ont refusé.

C'est comme les vilains producteurs dont Hargey Weinstein est devenu l'emblème. Il proposait aux actrices qui acceptaient de monter dans sa chambre de coucher avec lui en échange d'un rôle dans un film. Aujourd'hui elles le traînent ej justice et avec raison.


Mais que dire à toutes celles qui ont refusé le marché et qui ont laissé leur copine suceuse avoir le rôle ?
Puisque, ce me semble, le monsieur est accusé d'avoir eu des rapports forcés, donc il les a eus.

On ne les entend jamais dans la presse. Mais si, allons, il doit s'en trouver, qu'on les mande et qu'elles disent pourquoi elles ont refusé le marché.

Sans aller jusqu'à ces abominations, il m'est arrivé dans ma vie professionnelle que tel grand groupe d'armemement français me demande, lors d'un apparté après la réunion à l'Afnor, de conclure dans tel de mes rapports, que la norme à atteindre était telle qu'ils n'auraient pas à modifier leurs systèmes.
Je comprenais que si je parlais, ma carrière était finie.
Bien entendu je refusais, je m'en ouvrais à ma direction, et je me retrouvais à Pôle Emploi, où j'ai fait une carrière magnifique.


Certes le monde est pourri, mais on peut choisir de cautionner la pourriture ou de prendre courageusement ses responsabilités. Après si on te demande pourquoi tu as arrêté le judo, tu dis que c'est parce qu'il fallait sucer monsieur Machin, et ta vie ressemble à quelque chose (d'autre qu'à une suceuse de vestiaire). C'est difficile, mais elles avaient encore le choix. Les filles raflées par les pirates malais dans les villages, elles, ne l'ont pas.

Mais si, allons, il doit bien s'en trouver, cherchez encore.

J'allais dire "Jamais l'expression "cracher dans la soupe" n'aura eu pareille saveur ", mais en l'occurrence, ce n'est pas vraiment cracher dans la soupe. 

Je ne sais pas s'il existe une expression pour qualifier ce genre d'attitude. Quelque chose comme :
"Prétendre n'avoir été que victime d'un système dont a tiré des bienfaits en son temps. "

Ou alors : "D'un système corrompu, dont on a profité pendant un temps en silence, dénoncer ensuite la corruption". "Se poser en victime d'un mécanisme dont on a tiré profit par le passé". Ou alors "Profiter des avantages d'une machination avant que de s'en déclarer victime".

Mais si, allons, il doit bien s'en trouver, cherchez encore. Je ferais bien une page Facebook sur le thème "Celles qui ont refusé de monter", tiens..

dimanche 15 novembre 2020

La Matrice me prête un SUV

 Sinon, c'est tout de même amusant de voir la dame interrogée dans la première moitié de cette vidéo

 https://www.youtube.com/watch?v=cw-yTgi8Ms8

A l'époque, on l'appelait "Paranoid Schizophren", aujourd'hui elle a simplement l'étiquette de "Trumpist". On voit d'ailleurs qu'elle est loin d'être idiote et dénuée de charme, et que lorsqu'elle parle de "The Law", elle se réfère bien sûr aux lois divines, à un ordre du monde qui est spirituel et non matériel.

Et en ce sens, son opposition Hitler/ La Bourse se comprend facilement. C'est donc simplement because she "stands her point" qu'elle est qualifiée de folle. Au lieu d'admettre qu'elle professe une opinion alternative à ce qu'ils appellent aujourd'hui "mainstream", elle campe sur ses positions.

Elle parle depuis ces positions exactement comme le docteur parle depuis les siennes propres : elle parle à l'affirmative. Aujourd'hui, on peut isoler cette symétrie car il se fait que le courant de l'histoire a fait émerger ce fameux sentiment exprimé par le terme "mainstream", mais il y a peu encore, il n'eût pas été question de "symétrie" : le docteur dit "la vérité", et l'autre est fou, "point barre".

J'ai encore eu un rêve incroyable. On était avec Amo et les enfants et nous devions nous rendre à une sorte d'examen. On décide de faire l'école buissonnière et de se balader. En chemin, on trouve deux voitures à voler, un gros SUV et une petite, abandonnées par leurs conducteurs le temps d'aller boire un café dans une cahute sur un parking. 

Dans le rétro, je vois Amo qui galère à conduire la R5 qui zigzague avec DG à bord, et je leur propose de monter avec nous dans la grosse voiture. Puis au bout d'un moment, on continue à pied dans cette sorte de grand centre commercial de banlieue. Mais on a des flashes, qui nous indiquent que nous sommes bien dans la Matrice : parfois, nous voyons sur la table notre corps, branché à la machine. 

Je suis parfois d'ailleurs effrayée du niveau de bricolage en ce qui me concerne : mes yeux sont reliés aux autres parties de mon corps par de petits fils avec des pinces crocodiles, sur une table en bois. Je me dis alors: "Ce n'est pas possible qu'il en soit ainsi. Si j'étais cette chose, il y aurait sans cesse des faux-contacts, et j'aurais des coupures dans l'image". J'en suis venu à l'hypothèse, pire encore, que la Matrice me propose cette image de moi-même. En effet, je suis vraisemblablement dans une bulle, comme on la voit aussi dans Le Labyrinthe.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Labyrinthe_(film,_2014)

C'est à dire que la Matrice me dit la vérité, mais elle me la révèle, mais sous forme romanesque, en me faisant avoir des flashes sur cette version rocambolesque d'un corps cybernétique débile, version sans aucun crédit. 

Là où c'est vraiment drôle, c'est que, dans ce rêve, nous avons principale connaissance de la Matrice de par ses agissements en matière de marketing ! Elle nous prend à part quand nous sommes seuls et nous propose de participer à un panel de test de produit, ou à telle campagne de dégustation d'échantillons. C'est comme si la partie marketing de la Matrice ne savait pas qu'on se consulte : "A toi aussi elle a proposé de participer à une campagne de tests sur les céréales du petit déjeuner ?".

C'est comme si donc, il y avait une faille sans le système, et que cette faille soit due à l'incapacité du logiciel de marketing de soupçonner que les sujets s'informent entre eux de ce qui se passe. Le logiciel pense que s'il parle à chacun alors qu'il est seul, alors cette conversation ne sera jamais entendue des autres. 

Comme si le sujet oubliait alors cette conversation et soit incapable de la rapporter aux autres. Le logiciel ignore que les sujts coniservent mémoire de ce qui leur arrive, et sont capables de le communiquer. Cette faiblesse nous fait rire, et on est soulagés de constater que la Matrice n'a pas entièrement prise sur nous. 

Enfin, c'est vite dit : un prochain flash a tôt fait de me rappeler que les parties de mon corps sont éparses sur une table de bricolage, reliées par des fils avec des pinces croco. Pour vérifier que nous sommes dans la Matrice, il nous suffit d'ouvrir la main et de penser à une barre chocolatée. Elle apparaît. 

C'est comme si la Matrice avait à coeur de prouver qu'elle existe, ce dont effectivement tout le monde doute, puisque le travail de la Matrice, c'est de nous proposer une réalité de substitution, en laquelle nous croyons totalement.

On voit comment je reviens par là à l'entrevue réalisée par le psychiatre avec la patiente "Paranoid Schizophren". C'est comme si la Matrice, lasse d'être ignorée pour ce qu'elle est, la grande Maîtresse et Organisatrice du Monde, voulait, par de petites entorses à la réalité, faire savoir qu'elle est bien là, et qu'elle peut tout. 

Et donc, de là à lui demander qu'elle exauce vos voeux en ce bas monde, il n'y a qu'un pas. Les enfants demandent au Père Noël, les adultes à Dieu, et les fous à la Matrice. C'est la même chose, sauf que seule la Matrice existe pour de bon, évidemment. 

Et chaque population pense que les autres sont victimes d'une hallucination, alors que le Père Noël, Jésus-Christ et la Matrice coexistent pacifiquement au sein du Quatrième Espace. D'ailleurs, cela ne posait aucun problème à Jésus : lui savait très bien qu'il suffit de tendre la main pour qu'apparussent le pain et des poissons à volonté. Mais il a mis longtemps à comprendre que la région de l'Espace où vivent les êtres humains est une zone de non-croyance. Il a appris que ne pas croire dans les bienfaits de la Matrice suffit à rendre son action inopérante dans la réalité. Il en a été sidéré. 

C'est pour cela qu'il a carrément flippé à la fin : il s'est dit que lui aussi allait être coincé là pour de bon. Je pense que sur le Golgotha, il eut été incapable de faire apparaître du pain, il était dans un état de stress trop humain, devenu incapable du moindre miracle

D'ailleurs il est évident que le problème de Dieu est secondaire à celui de la Matrice. Je veux dire par là que le problème de Dieu est insoluble en logique. Soit il n'y avait rien, et comme il est impossible que quoi que ce soit surgisse du néant, et il n'yaurait toujours rien, soit ce tas de cailloux est là de toute éternité, ce qui n'a pas la moindre raison d'être, surtout pour ceux qui savent ce que c'est que l'éternité.

En revanche, Dieu, toute grande bouche d'ombre créatrice qu'Il soit, il lui a bien fallu un espace où apparaître et où résider depuis. Je parle bien sûr d'un espace des possibles. Nous sommes habitués à cette notion d'espace des possibles : lorsque nous disons que quelque chose est "impossible", nous voulons dire qu'elle ne saurait "arriver", ou "prendre place" dans la réalité.

Et de là nous passons tout de suite à la valeur 1. Ce qui n'est pas impossible peut arriver à tout moment, c'est une question de circonstance, il suffit d'attendre. Mais il a alors autant de chances d'advenir que tout autre objet qui n'a pas la probabilité 0. Pour nous, un objet qui n'a pas la probabilité 0 a de facto la probabilité 1. Si un "évéement" a une probabilité entre 0 et 1, c'est que l'observateur n'a pas su ou pu le voir, mais ça peut très bien arriver sans prévenir, c'est comme la foudre, ça peut vous tomber dessus à tout moment. 

C'est ce qu'on appelle les "tirages aléatoires". La boule blanche, séparée de la boule noire par un effet "secondum datum", existe désormais d'une existence entière. Il suffit d'être là au bon moment et elle apparaîtra. En revanche, dans l'Espace Spirituel, celui qui héberge tous les autres, le possible est un gradient, et le Temps est une variable comme les autres, qui a son échelle des possibles.

Il est donc relativement aisé de faire entrer Dieu dans un tel espace, alors que l'inverse est beaucoup plus difficile.


mercredi 11 novembre 2020

Nostalgie des premiers besoins

 Oui, sinon je voulais dire par rapport à ce que mon éminent confrère Jonz Reax disait ici, à propos de l'énergie de cohésion du noyau. Prenons l'exemple d'Hubert Duprat

mardi 10 novembre 2020

Le grand boulevard

 J'ai eu cette nuit un rêve d'une sorte spéciale. D'habitude je les consigne dans un cahier, mais mon écriture me devient illisible, je porte donc cela ici pour ma propre mémoire.

Des filles très sympa avec moi (soignantes ?) me faisaient visiter les appartements d'un immeuble, comme si j'allais y emménager, comme on fait aux locataires candidats. Je visitais donc les appartements des gens en leur absence, et c'était un peu toujours la même ambiance. Impeccable, très british, éclairages hyper soignés, un peu art déco, comme style de mobilier, avec des pulls pliés sur les chaises, des livres ouverts, des stylos, beaucoup de rayons de bibliothèque, des bouteilles de bourbon, des lampes de chevet, des lumières rasantes au bas des murs, d'autres lumières derrière les livres... 

Des manuscrits inachevés, des lunettes, posées sur la feuille, beaucoup de stylos... des lits, des plaids, les appartements des arrière-grands-parents de mon enfance, encore avec cette décoration impeccable et dépouillée, et pourtant étouffante. 

Donc j'entrais, je visitais, à pas de loup, et je me perdais dans la vie de l'occupant des lieux, tant et si bien que j'étais heureuse de retrouver mes guides à la sortie, cela me rassurait. Dehors le boulevard était immense, et les trottoirs très larges, comme au XIXème siècle. On pouvait avoir des voitures, mais mon handicap était vite reconnu, et le chauffeur me ramenait au point de départ, où mes soignantes me récupéraient. Le boulevard tournait à angle droit, ouvrant par une vaste terrasse une vue immense sur Paris. 

Comme on voit L.A. depuis Mulholland Drive, et dans l'Etat des choses de Wim Wenders.

Peu d'endroits font cela dans Paris. Mais cela me fait repenser à la fin du film de Truffaut avec Depardieu et Deneuve, cet endroit qu'on voit dans plusieurs films, si parisien. Cela me fait penser à Pierre Brunel, cela doit être près de chez lui. 

Sur les panneaux d'indication routiers n'étaient écrits que des poèmes, comme :

 Agriculteurs

Retouchant vers champs

Agriculteurs

Retouchant vert pomme

 Ils me disent ; "Ah oui, mais c'est une histoire vraie", comme si ma vie n'était pas une histoire vraie.

De toute façon, j'aurais été incapable de retrouver mon chemin, ou même l'immeuble. Et une place en pente, un peu comme à Botzaris, où les pneus des voitures crissaient.

La sorte spéciale dont je parlais au début, ce sont les rêves  qui me frappent, non tant par leur contenu que par l'incroyable impression qu'ils me donnent de m'ouvrir à une autre réalité. Ils ne sont pas "aussi réels" que la réalité d'ici-bas, ils le sont beaucoup plus, et ils font qu'à chaque fois j'habite un peu plus là-bas et un peu moins ici. 

Ici c'est comme là-bas, mais en fade, en terne, en minable.  

Comme si vous alliez en vacances à Puerto Rico, et que le serveur en vous apportant votre cocktail au bord de la piscine, vous entretienne des problèmes de l'élection du maire local.  C'est un peu l'effet que me font les nouvelles des trajectoires archi-prévisibles des tribus de cette planète. 

 


Ce n'est pas que le contenu ne m'intéresse pas, c'est que je ne comprends pas pourquoi il me parle de cela à moi qui ne vote pas ici, ne comprend pas ou peu leur langue, ne sort pas de l'hôtel et serai partie dans un mois. Mes psys et mon entourage commencent à le comprendre. Restent d'autres institutions.



samedi 7 novembre 2020

La liberté au pied du mur

 "Emmanuel Macron a de nouveau défendu mardi «la liberté de blasphémer» en France à propos de la republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet, lors d'une conférence de presse à Beyrouth. «Depuis les débuts de la Troisième République il y a en France une liberté de blasphémer qui est attachée à la liberté de conscience. Je suis là pour protéger toutes ces libertés. Je n'ai pas à qualifier le choix de journalistes. J'ai juste à dire qu'en France on peut critiquer des gouvernants, un président, blasphémer, etc.», a-t-il répondu à la question d'une journaliste. "

Le Figaro, premier septembre 2020

 Heureusement que la liberté d'expression est défendue dans notre pays. Parce que, avec des caricatures de Mahomet telles que celles qu'on peut trouver sur le site descaricaturesdemahometcommecharlie.com, les auteurs de ces images seraient harcelés par des intégristes décérébrés (pléonasme) pour les empêcher de les publier.

 

En voici une tout à fait odieuse, qui accrédite la thèse d'un mahomet gay. Heureusement que leur site bénéficie de la protection garantie du président !

Charlie Hebdo : Emmanuel Macron défend la liberté de blasphémer en France

https://www.ladepeche.fr › ... › Société
Sep 2, 2020 — l'essentiel Emmanuel Macron a de nouveau défendu ce mardi "la liberté de blasphémer" en France à propos de la republication par Charlie ...
 
Et on s'en félicite, car avec des images pareilles, qui font passer Charlie pour des petits joueurs, des boys scouts, des amateurs... on pourrait penser qu'on allait subir des pressions mais non. 


"Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Beyrouth. «. Je suis là pour protéger toutes ces libertés. », a-t-il répondu à la question d'une journaliste.

Le Figaro, premier septembre 2020

Donc heureusement que les gens qui publient  jefaisdescaricaturesdemahometcommecharlie.com ont Monsieur Macron pour protéger leur liberté, parce que sinon, ouille ouille ouille. Mais on est rassurées, Maghoet bande comme un Turc.

Vous vous doutez bien que je n'ai pas été chercher ces images sur Internet dans le seul but d'éduquer ces pauvres crétins, et d'apporter mon écot à l'effort de libération. Il y a deux messages. 

Le premier c'est : " Si vous leur enlevez la religion, veillez à remplacer la fonction d'étai qu'elle avait par autre chose de spirituellement valable". Même aux USA où, par assèchement culturel, les religions sont réduites au rôle du catéchisme d'antan, à savoir un prêchi-prêcha pour la vie quotidienne, sans plus aucun horizon spirituel, la fonction du sens donné à la vie, ainsi que celle de ciment social, sont encore un peu respectées.

Le second c'est qu'il y a encore des poutres dans l'oeil de ceux qui vont trouver que je blasphème contre la gayerie. On se fout autant de savoir si les gens s'embroquent que de savoir si Mahomet était grand ou petit et s'il avait besoin comme Yahvé avec son âne, de monter sur une Bible pour se faire mettre. Bruce Lee était petit (1,63 m.), et pourtant c'était un grand homme. Pas mécontent de l'avoir casée, celle-là.

Si vous voulez éduquer les autres, faites d'abord le ménage chez vous, et réalisez que vous faites le singe en montrant à ces gens un défaut donc vous souffrez autant. Je vous trouve mille sujets qui feront que vous voudrez me censurer, alors balayez devant votre porte avant de donner les leçons aux autres. 

Pour ceux qui ne seraient pas convaincus, je vais vous mettre un échantillon :


Ah, tiens, qu'entend-je ici ou là, des voix pour dire que oui mais non, des envies de censure qui vous reprennent, les champions des valeurs républicaines depuis la Révolution ? Et alors, la sacro-sainte liberté d'expression, mmmmm... ?

D'ailleurs, not' président s'est empressé d'ajouter, après les extraits que je viens de citer, quelque chose comme "Bien sûr il faut respecter la décence...". 

La décence, tiens, chacun la voit à sa porte, celle-là, la "décence", c'est quoi, elle est où ? C'est beau comme les frontières redeviennent vite évidentes quand on est dans ses propres blocages : bien sûr il faut respecter la décence. Ben voyons, bien sûr... Alors, qui de vous va me dénoncer 3 fois avant que le coq ait chanté, mmmm?

Ok vous allez me dire : "On a le droit de mettre le curseur où on veut chez nous, c'est not' République à nous". Certes, mais alors il faut s'interroger sur ce que veut dire "chez nous", à l'heure d'Internet, et cesser de se prendre pour l'aune du bon goût.

Donc vous souffrirez que je blasphème aussi contre les phoques, les girafes et les abeilles, comme contre tout le reste d'ailleurs, puisque personne ne trouve grâce à mes yeux.

 Enfin, presque personne. Je ne suis pas une brebis perdue. On sait que si je suis gouine, c'est autant parce que j'aime les femmes que parce que les hommes me dégoûtent, et pour moi, il y a bien une preuve de l'existence de Dieu, et c'est celle-là.

 

Comment faire alors pour être ici un peu plus en avance que sur le Covid, par exemple ? Face à ces caricatures, matériel andragogique, n'est-ce-pas, la République n'a que deux solutions : soit elle les classe dans l'épandage d'huile sur le feu, mais alors il lui faudra expliquer pourquoi elle n'en fait pas autant des tant encensées caricatures de Charlie aux valeurs d'Allonszenfants, soit elle les ramène avec Charlie sous le toit de la bergerie, mais il va falloir augmenter le nombre de soldats de l'opération Barkhane pour en mettre devant chaque église tant qu'on n'a pas fait le ménage de ces dingos. 

 Le problème des décennies de sous-éducation politique, catastrophe annoncée depuis le retour des musulmans au pouvoir au proche, moyen, et lointain orient depuis les années 80, ou que je prends le métro, ne se réglera pas avec trois bouquets de fleurs et deux minutes de silence. Comme chaque fois qu'il faut mater les sauvages, il faudra envoyer la troupe. Après, on pourra peut-être leur remettre des écoles et des feux rouges, mais bon, ce coup là, on va pas envoyer encore des jésuites se faire trucider. On a assez de saints comme ça au calendrier, donc on fait des contrats de maintenance propres.

On n'apprend pas un numéro de cirque à un fauve qu'on vient de réussir à mettre en cage. On le dresse d'abord pour le rendre docile à l'apprentissage. Depuis la décolonisation, les exploiteurs religieux ont viré le dompteur, ils l'ont renvoyé au Quai d'Orsay à ses pantomimes dorées. Et ils ont tellement pourri le pays que leurs poubelles débordent. Vous me direz, on leur envoie bien nos déchets...

Et encore. Parviendrait-on à récupérer la situation autour de la mare aux grenouilles qu'il y aurait encore le reste du monde à éduquer. Quelques milliards de zombies et de fanatiques, pour quelques profs, ça fait un bon scénario de film d'horreur.

 Remarque, je soupçonne parfois notre société gavée de chips goût cheeseburger (si si, ça existe) de se prendre quelque frisson préorgasmique à ces électrochocs de violence, autrement appelés attentats. Elle qui avait acheté la paix sociale à coûts de minima et autres allocations logement, elle s'emmerdait ferme dans son métroboulotdodisme ponctué de la visite chez Toysahtlon le samedi après midi après le PQ chez Carouf, je vais acheter une échelle en plastique vert pomme extrudé "kid house" pour polluer le jardinet de mon pavillounet au lotissement "coeur de village" à crédit avec l'abri "carport" pour mon audi à crédit... 

 

 

 

 

Le grand corps social

 Sinon, Donald le Canard sera vu comme la mère cauchemardesque de tous les clowns. On a du mal à se sortir de l'état de sidération, le mot fut employé à de maintes reprises ces derniers jours, dans lequel nous maintient la débilité de certains.

Après les âneries du Grand Turc à propos des attentats perpétrés par plus abruti que lui (si si), le vertige du joueur Donald le Canard, se proclamant faussement vainqueur, ramenant les USA au niveau d'une république bananière d'Afrique Centrale, et pariant sur l'improbable pour se sauver.

Un fou de moins au pouvoir

Comme d'ab, c'est la connotation qui importe, ie. ici ce que ça dit du corps social américain, dont on peut voir un échantillon dans le dernier (et le premier) opus de Borat.

 Sinon, les analystes et divers journalistes, en nous annonçant qu'à leur grand étonnement, le trumpisme "n'est pas qu'un feu de paille", nous disent qu'ils ignoraient que le national-populisme est un vice solidement ancré en politique depuis que le mâle Neanderthalensis vocifère le nom de sa tribu en agitant sa lance pour se donner un genre, t'as qu'à voir, ça fait un paillon, et que ce vice est exploité à outrance depuis par l'homo sapiens gubernator.

Tant de fraîcheur et de naïveté dans nos vieilles civilisations, ça fait plaisir. Ils n'ont rien appris.

Sinon il paraît que, en France, des policiers ont interrogé pendant 9 heures des enfants de 10 ans, ou l'inverse, pour leur faire cracher le morceau sur leur refus de participer à la minute de silence en l'honneur de l'enseignant décapité par des crétins islamistes (pléonasme). Si on les laisse faire, ils interrogeront la prochaine fois des mater sur leurs motivations à porter une turbulette Ben Laden, ou une grenouillère Erdogan, très tendance chez les islamistes décérébrés (pléonasme), donc il faut que je m'en mêle pour recadrer un peu ça. 

Alors les enfants, on leur donne un goûter, on les fait garder dans une salle par une dame, et on convoque leurs décérébrés de pères pour leur dire que s'ils souhaitent continuer leur endoctrinement obscurantiste forcé sur des enfants, qu'ils retournent le faire dans leur beau pays (1), où ils se feront encagouler toute la journée, et jeter au cachot pour moins que ça. S'ils veulent rester ici pour encaisser leurs allocs et bénéficier de notre système de santé, qu'ils la bouclent et fassent profil bas, que dis-je bas, rasant double lame. 

En profiter pour leur donner les flyers où on leur explique qu'ici, on emmerde Mahomet et toute sa clique depuis Voltaire, et les inscrire à des cours de français obligatoires.

 

C'est d'ailleurs excellent que le tunisien ou autre qui a tué je ne sais qui, ait menti en se prétendant mineur, ce qui fait qu'il a bénéficié de l'Aide Sociale à l'Enfance. Vous l'avez nourri avec vos impôts, crétins. Entre tendre la joue gauche et écarter la fesse droite, il y a tout de même un fossé :D

Tant de fraîcheur et de naïveté dans nos vieilles civilisations, ça fait plaisir. Ils n'ont rien appris. 


 D'ailleurs je suis arrivée à passer quelques images chez Facebook, zavez ptet vu. Ils sont trop occupés avec l'élection sans doute.  Pour si vous ne les avez pas vues, je vais vous les remettre.



Je signale que je j'ai pris que des images en libre accès sur Internet sans limite d'âge, donc qu'on ne vienne pas me dire que je publie des trucs indécents ou je ne sais quoi. Le reste relève de la liberté d'expression artistique garantie ici par la police, voyez-vous crétins.

Aux Pays-Bas, voilà qu'ils sont obligés de planquer un enseignant victime de menaces.. Faudrait voir à virer cette vermine d'urgence, on ne va pas vivre calfeutrés sous la terreur de se faire suriner à chaque coin de rue par des débiles. Tout ça parce que deux élèves endoctrinés jusqu'à la garde racontent qu'ils se sentent offensés pour se rendre intéressants, et  érifier le pouvoir qu'on leur a donné. Moi c'est leur odeur de gruyère moisi qui m'offense, alors hop, retour dans leur beau pays.

En revanche, je me suis fait bouler par Toituyau, qui a trouvé défrisant mes tortiyages de cul, sans bien sûr se justifier ni se motiver. Ils feignent de prendre "Après examen, nous avons constaté que effectivement..." pour un argument. Cela marche peut-être avec des Américains, mais ici, ça s'appelle une moisissure argumentative. Heureusement, ils sont toujours chez Viméo.

Je serais intéressée d'avoir les motifs de Toituyau, si ces crétins daignaient se justifier, car ils argueraient peut-être de l'indécence, voire de la protection de la jeunesse. C'est sûr que quelqu'un qui veut voir du cul, il ne va pas chez xhmaster, il vient voir mes vidéos.

Le niveau de crétinerie atteint par l'humanité suffit à tuer quelqu'un de normal par sidération.

 

 Celle-là plus je la relis et plus je l'apprécie. Au lieu de dire : "Votre vidéo enfreint le règlement parce que ceci et cela", ils disent : "Nous l'avons supprimée parce qu'elle enfreint le règlement". Super bonne raison, hyper légitime comme motif. Ils prennent vraiment les fils de Cicéron pour des Américains :D

                                                           

(1) Notre miniss des Zafzett est actuellement dans les jardins d'Hamilcar, pour faire savoir qu'on leur en rendrait bien 21 des plus dangereux. Cet égoïsme est déplorable, et de la part d'un grand pays comme la France, un tel manque de générosité nous déshonore.