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lundi 16 octobre 2017

A ses pompes et à ses oeuvres.

Après tout, je n'en suis plus à ça près
Comme disait l'assassin près des branches,
Certes je l'ai tringlée, on ne voit pas ça d'un bon œil
Avant de l'étrangler, sous les sapins à Bonneuil

Je me disais qu'au point où on en est, j'aurais pu reconvertir ce blog pour lui faire endosser le costume de l'Armure Toile, mais c'est encore me livrer à Google, à ses pompes et à ses œuvres, chez qui quelque robot censeur estimera que je dépare, sur la toile.

Je vais donc le rouvrir sous Wordpress, comme les autres.

A ses pompes et à ses œuvres, donc.

Je pourrais dire que j'ai lu dans Pour la Science :

" Un élément essentiel de la théorie d'Erik Verlinde est la possibilité que les qubits soient intriqués. Deux qubits forment un système intriqué lorsque leurs fonctions d’onde sont liées, et ce même si les qubits sont éloignés l’un de l’autre. Que se passe-t-il lors de la mesure dans un système intriqué ? Considérons par exemple un système intriqué formé de deux qubits dont les états sont toujours opposés quand on les mesure (si l’un vaut « 0 », l’autre vaut « 1 »). Ainsi, si initialement deux qubits intriqués sont des superpositions indéterminées des états « 0 » et « 1 », et que l’on mesure l’état du premier qubit, sa fonction d’onde est réduite et on obtient une valeur de façon aléatoire. Instantanément, l'état de l’autre qubit prend l’état opposé, même si les qubits sont trop éloignés l’un de l’autre pour avoir le temps d’échanger une quelconque information, même à la vitesse de la lumière. "

---------- Fin de citation

Pour écrire "instantanément", encore faudrait-il pouvoir prouver qu'on a " saisi " la seconde particule au même moment (avant qu'elle ait pu "échanger de l'info" avec sa copine), et donc me montrer les horloges établissant que les deux saisies ont eu lieu au même instant. 

 Eh, ouais, c'est comme ça maintenant, je ne sépare plus les matières, je vomis simultanément sur toutes les longueurs d'onde et dans toutes les disciplines.  I'm naturally, and gracefully nasty.

Sinon pour le truc de Nathan

C'est moi où au bout de trois coups, ça fait une arrivée de migrants de 10 % de 121, ce qui fait que le problème ne veut plus rien dire.

Arrivée jour 2 : 100+ (10% de 100) = 100+10 = 110 migrants
Arrivée jour 3 :110+ (10% de 110) = 110+11 = 121 migrants

Arrivée jour 4 : 121+ (10% de 121) = 121 migrants + 12,1 migrants ?????


Il y a 360 commentaires sur FB là-dessus, pas un seul ne mentionne le problème, je me dis que je suis folle. Sur le site du journal Le Monde, les commentaires semblent vaguement évoquer le problème.

Donc, ça ne veut rien dire, c'est ce qui me semblait. C'est marrant que les énoncés de maths aux examens deviennent le refuge des perles de non-sens...

Ps : j'ai finalement eu des échos du sentiment général par cette phrase " C'est pour ça qu'il faut arrondir", a-t-on daigné me répondre. Bien. Je pourrais demander s'il faut arrondir au migrant inférieur ou supérieur, histoire de déranger encore un peu la fourmilière. 

Je pourrais, mais je m'en fous. 

Je pourrais dire que je marchais dans la campagne l'autre jour et que j'ai réalisé à quel point les routes nous barrent le chemin. Certes elles nous permettent d'aller d'un point à un autre, mais entre deux bifurcations, compte-tenu des fossés, des remblais, et à moins de conduire un char d'assaut, et encore, on ne peut aller nulle part.
La route nous conduit d'un point prévu à un autre, mais nous empêche de prendre tous les chemins entre ces deux points, ce qui est considérable.
En voyageant à pied, on peut, moyennant les barrières électriques idiotes et les aménagements stupides, aller en ligne droite, où l'on veut dans le paysage. Donc considéré le nombre de chemins possibles rapportés au nombre d'embranchements de routes, les routes nous empêchent d'avancer,

Je pourrais le dire, mais j'ai renoncé à Satan, à ses pompes et à ses œuvres.

Je pourrais dire que le métro, ça fait underground, dans la rédaction qui s'autosacre parisienne, ou que après tant d'années passées à emmerder les petites filles, le clergé pourrait nous lâcher. Il faut avoir conscience de ce que les crétins sont encore capables de concéder dans certaines régions du monde pour avoir la plus petite idée de leur arriération mentale. 

Mais je m'en fous. Que les prêtres en profitent, que tout le monde se rince, vous boirez à ma santé.

Les ambassadeurs s'organisent en quinzaines. Une passion témoin, comme un " appartement témoin".

" Rien ne me lasse comme le silence. Il s'y installe des habitudes de cliquetis, des cris d'oiseaux, un monde idéal"
(Ibn Al Mashoud XIème siècle)

Je rêve, parfois.
Frontière,
Et encore...

Mais je m'en fous. J'ai renoncé à désespérer, ça me donne de la sinusite. L'univers d'en-dessous "pète un câble", ils agitent frénétiquement leurs toys en aspirant le Noël final.  Le TSO payé par la CMU, ils astiquent leur non-sens pour s'éblouir l'analogique et le numérique. Hélas, le retraité perdure, c'est le Waterloo des états-généraux, écopons ce qu'il en reste, ça fera toujours des virgules.

On devrait rétablir la demande de dispense au Pape pour divorcer, tiens, ça freinerait la chute. Et par écrit, pas par email. Et à la plume, ça freinerait un peu tout ça.

Je regarde Noël à travers ses avocats, et les branches m'empêchent d'avancer. Les cauchemars fument dans mes veines. Attaturk !


C'est cela ils sont là, à l'intérieur. Au chaud, par delà les neiges, par delà les nuits.  Je passe sous la lune, je suis loin je suis bien.

Je ne suis pas invitée à la fête, mais ce n'est pas grave. Leurs fêtes me donnent la nausée. Mais cela fait longtemps que je n'ai pas parlé à quelqu'un. Il faudrait que je sorte.

Je pourrais dire que j'entends beaucoup dans le poste dire qu'il faut libérer la parole des femmes. Il y en qu'on n'entend pas, des femmes, apparemment parce que leur parole n'a pas été libérée, c'est celles qui ont dit non à Grosporcstein, et donc qui n'ont pas eu de rôle, et qui se battent pour une petite carrière à Hollywood.

Comme elles ne sont pas connues et qu'on ne les entend pas, on ne sait pas combien elles sont, celles qui ont simplement dit non à la corruption, qui sait, elles sont peut-êtres plus nombreuses que les autres ? Mais leur parole n'a pas été libérée, sans doute, c'est pour ça qu'on en entend aucune dire  " Ben moi j'ai refusé de monter dans sa chambre, je savais ce qui allait se passer, comme les autres. Du coup, je n'ai pas eu le rôle".

Leurs fêtes me donnent la nausée. Je pourrais vomir sur la fourmilière, mais je lai déjà fait. Elles adorent ça.

 Je pourrais dire que j'ai ramassé des châtaignes, que j'ai ouvert ces merveilles d'architecture, avec des gants épais de respect, que j'ai découvert un bijou tout mou, tout serré, un amour de beauté avec lequel j'ai fusionné tout entière, me parant de ces coques et de ces épines. Et je le dis.