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mardi 13 avril 2021

L'art : au hangar.

 Je viens de voir une photo d'une fille à poils ainsi légendée : "Ma nudité n'est pas sexuelle, je décide quand elle l'est". Ce qui rejoint les militants pro-avortement dans le discours "Mon corps m'appartient, j'avorte si je veux".

Je pense qu'il n'est pas besoin de beaucoup s'étendre sur ce que ça dit et les tensions que cela a pour inévitable effet d'engendrer. Une pensée où l'autre n'a pas de place. Pour ce qui est de la nudité (qui rejoint les questions féministes sur la jupe, comment s'habiller etc.), on revient au discours : " Je m'habille comme je veux, cela n'a aucun impact sur toi, tu n'as rien à en penser, et encore moins le droit de le manifester " Cf. le slogan : "Mon corps n'est pas trip advisor, tu te gardes tes commentaires". 

C'est à dire : " J'évolue dans l'espace social, mais invisible, incognito. Vous ne me voyez pas, vous ne portez pas de jugement, en en cas, vous ne l'exprimez pas, vous vous taisez. Je peux être nue avec une girafe dans le cul, cela ne vous regarde pas, vous n'avez rien à en dire, mon corps ne vous appartient en rien, il ne m'appartient qu'à moi, c'est moi qui décide quand il est ouvert à commentaires, à regards, à palpations, à abordage, à drague, à sexe, à reproduction, et personne n'a droit de regard là-dedans.

C’est dénier à l'autre, au corps social, tout regard et tout geste sur moi. Le corps social est prié de faire comme si je n'existais pas. En revanche, il me doit toujours plus. Gratuité des transports, du logement, de l’énergie, des études, maintien du niveau de vie en cas de crise, de ramasser les ordures dans ma rue, de maintenir des espaces verts et des aires de jeu, de façon à ce que mon petit revenu ne serve qu'à payer Netflix et Apple Music... 

En bref, le corps social n'a aucun droit sur moi pas même de regard, mais est par ailleurs prié de me fournir plus que le gîte et le couvert, le confort et la belle vie...

 On peut ignorer le fait cependant criant, que ce déni vienne en miroir des questions sur le voile pudiquement non-nommé non-islamique. Il est évident que mon corps appartient aussi à la société, qu'elle a de facto un droit de regard dessus. Puisqu'elle le voit, la société a besoin de faire savoir qu'elle le contrôle. Il est d'ailleurs amusant de signaler un autre parallèle, qui est l'utilisation systématique de la nudité par les féministes comme moyen de se faire remarquer lors des manifestations. Autre parallèle, l'artiste qui se déshabille devant la Joconde. 

Il est tout aussi ridicule d'ignorer le fait que la société a besoin du corps de la femme pour se perpétuer. Ah non, il y a une petite différence. On a de moins en moins besoin du corps des femmes, puisque la science nous promet pour bientôt les œufs de lesbienne en boite de douze à Carrefour.

Je me garderai bien de gommer cette différence, malgré l'envie que j'en ai. Ce serait insinuer que tous ces mouvements féministes sont "orientés", sous-tendus par un courant plus large, sorte de pensée unique que la technologie nous sauvera de tout, et résoudra tous les problèmes humains.  Ce serait dire que leur lobby espère que, exaspéré de ne jamais pouvoir calmer cette harde qui se crêpe le chignon sur chaque détail de l'exploration de son vagin, l'homme politique en vienne par désespoir à valider par avance toute solution numérique qui abolirait le débat humain. Honni soit qui songerait seulement à l'avancer...

 Putain, la Belgique en  1965. Le père Chuck, il a dû se croire victime de la machine à remonter le temps...


https://www.youtube.com/watch?v=lhoyMlX5avU

 

Bon, maintenant, autre sujet, on a un vrai problème : l'art. Le problème c'est que c'est de la merde. Ce matin je tombe sur un truc, je me dis, ah non finalement y'a des trucs pas mal en art contemporain.

Pas de pot, c'est du Claes Oldenburg, c'est vieux comme mes robes. 

Idem pour ça ci-dessous, pareil, pas de pot, chaque fois que je me dis :" ah finalement y'a des trucs bien maintenant aussi", c'est des vieux trucs.  


 

Le problème de chaque œuvre contemporaine, c'est que le montreur d'ours qui l'exhibe fournit un justificatif. Je ne parle pas de ceux qui commencent par "The extremely talented Dugenou...", là ça relève du comique. Non mais par exemple cette pauvre fille a passé son enfance dans les serres de des parents, ce qui explique qu'elle fasse de l'art avec des fleurs. 

 


Elle a passé son enfance dans des serres, et alors ? Le problème n'est pas de savoir si ça explique qu’elle fasse des fleurs, le problème est de savoir en quoi ce qu'elle fait relève de l'art. Le reste est de l'anecdote pour biographe. 

Le détail biographique érigé en fondement de la démarche. Elle a passé son enfance dans les serres, eh bien, ça ne suffit pas pour en faire de l'art. Et ça, on peut l'accoler à pratiquement tous les justificatifs bidon qu'on nous sert. (1)

L'artiste truc muche a grandi au bord de la mer, ça ne suffit pas pour en faire de l'art. Certes, c'est pour ça qu'il fait des patates en forme de rocher. Ben oui, peut être, mais qu'est ce que ça vaut ? "L'artiste machin a grandi à la campagne, mais ce qu'elle fait, c'est de la merde champêtre", serait beaucoup plus courageux. 

Et c'est le problème de la quasi totalité de l'art contemporain. En termes d'art, ça ne sert à rien, ça n'apporte rien.  Je ne parle même pas de ces croûtes immondes qui partent comme des petits pains, là ça donne le vertige. 

 


Non, je parle de ces innombrables musées qui font d’innombrables expos avec des œuvres totalement inutiles, et qui les justifient en parlant de genre, de race, de violence, de vagin, en secouant le tout comme dans un shaker pour faire un cocktail des violences faites aux vagins des natives, ou la discrimination à l'égard des borgnes transgenre, ou toute autre connerie du même tonneau. 

 


Ridicule

Le même en bleu : inutile


Grotesque : au hangar.


Donc on fait cartel indigent sur une œuvre indigente, et à passe et ça roule. Ben non, y'en a marre. Pourquoi vous avez fait ça ? Et ne me sortez pas les noirs, les indiens, les gouines, les opprimés le vagin, "pourquoi artistiquement, vous avez fait ça ? " Pas de réponse ? Allez hop, au garde-meubles,et on libère le musée pour ceux qui en ont besoin.

 


Ridicule --> au hangar



D'ailleurs, ils y sont déjà. Suffit des les y laisser.



Je ne parle même pas de ces pauvres artistes chinois pour putaclic qui font un portrait de trois mètres de haut avec un stylo billes, faut les faire sponsoriser par Rank Xerox. On se recule de vingt mètres waoh l'effet est saisissant, on croirait une photo, bravo, et donc la merde, quel but ?. pas de but ? allez hop, hangars en banlieue.

Je dis la quasi totalité, parce que tout n'est pas à jeter. Par exemple j'aime bien ça, et pourtant c'est gros et contemporain, tout ce qu je déteste en général, mais là ça ose, même si c'est encore très maladroit.

Thomas Houseago

Bon, tout ça ne me donne pas la suite sur les jeunes crétins, mais ça me soulage. Vous allez me dire, mais alors, pourquoi tant de haine ?

Je vous explique dans l'article suivant.


(1) En plus là je suis mal tombé, il paraît que c'est une vieille Japonaise iconique, qui vit en HP. Tout pour en faire une idole, et je la prends comme exemple de l'indigence créatrice c'est tout moi. M'enfin ses jolies tulipes soigneusement peintes avec des points, non, ben non...

mercredi 7 avril 2021

La fabrique de l'aliéné numérique.



Vu, sur le blog de Bitton, la recension par Jean-Paul Goujon de la biographie de Rigaut par Jean-Luc Bitton. 


C'est dommage pour les paragraphes, de ne plus pouvoir aérer un texte sous peine de non-publication. On en est donc là... Je sais que cela lui a permis de sauver de l'iconographie en échange, mais tout de même, c'est d'une tristesse. Sinon, je pensais en lisant la référence à "la valise vide" : poète sans œuvre littéraire, Rigaut se fait œuvre, et donc, puisque je suis à la fois ma propre œuvre et mon propre œuvre, pourrait-on dire, il n'y a que moi qui puisse me "terminer" correctement. 

 Ce transfert de la charge artistique depuis l'objet vers son créateur est d'ailleurs un des courants majeurs de l'époque. Ce n'est plus l’œuvre, qui fait la valeur artistique du projet, mais l'artiste. Je pourrais difficilement jeter la pierre à ceux qui trouvent que cela signe une évolution vers la position dépressive. Je dis bien en tant que signe, pas en tant que cause. D'où qu'elle reflue peu importe, c'est une marée d'investissement qui se retire, pour moi c'est de la libido qui ne sait plus où aller.

C'est décidément un trait de plus partagé avec la situation épiscopale de Duchamp. Ce qui fait que Duchamp peut bénir le chrême, c'est bien son statut d'évêque, et non l'huile. Ce qui fait que le prêtre peut bénir par l'onction, c'est son statut de prêtre et non l'huile. Duchamp a créé le pouvoir d'ordonner des prêtres dans l'ordre de l'art.

Trouvé dans le coin (section "livres reçus" du site https://histoires-litteraires.fr/comptes-rendus/n83/) cette couverture :

 

La poésie, c'est cela : l'établissement d'un système de sens qui traverse les frontières habituelles du texte. 

J'ai fait un rêve en 3 phases : j'arrivai dans un village et j'étais accueillie par des artistes en béret basque qui montaient un spectacle chanté. les basques chantent volontiers, et pas trop mal. Ils voulaient que je participe à leur spectacle et souhaitaient m'apprendre des chants et des rôles.

 La seconde phase me voyait m'entretenir avec les architectes du lieu. On parlait aménagement des salles, ils me montraient les bâtiments en réfection, il voulaient que je participe à la réflexion sur la structure du centre. 

La troisième phase débuta lorsqu'un colosse en treillis surgit entre les armoires métalliques des vestiaires. The Rock me dit qu'il fallait choisir entre un commandement militaire et un commandement civil entre avoir des objectifs et s'ambiancer, entre se donner les moyens de les réaliser et le bordel, etc. Il voulait que je participe à la stratégie en matière de sécurité. 

Les artistes (prêtres), les ouvriers (techniciens) et les soldats (opérationnels), j'avais rencontré les 3 principaux groupes de la société. Tous relèvent d'une de ces catégories, c'est à dire chacun individuellement en est une partie. Et ensemble ils forment un corps social.

C'est comme cela que fonctionne l'identification. De moi-même et par moi-même, je ne suis rien, mais comme je suis soldat pour le corps social, je deviens soldat pour moi, je deviens quelque chose. Mon statut social reflue en moi comme le mascaret remonte la vallée et me remplis de l'eau salée du statut de policier.

Bien, je voulais revenir à cette photo :

Cette photo représente un groupe de collégiens devant leur établissement, où le lobby islamo-lgbt-gauchiste à organisé quelque jour de repentance à l'égard des violences faites aux gouines noires. Ils n'en ont jamais vu la queue d'une dans leur trou, mais quelques abruties vont s'y coller, elles vont se sentir prises de gouinerie pour qu'on les photographie.

Ce faisant, elles endossent un rôle qu'elles n'arriveront pas à tenir, et qui pourrira toute leur vie :D

Bref, donc les petits traits oranges soulignent les étiquettes de la marque de sac à dos, et on voit qu'ils ont strictement le même, sauf un fou qui a un modèle différent de la même marque. Mais,si nous voyons cela, eux ne le voient pas. Ils regardent là-bas, au fond de l'image, le guignol islamo-transgenre homophobe qui agite un chiffon là-bas, au fond de l'image, qu'ils regardent là-bas, l'image provoc faite pour attirer leur attention, et une fois tournés, ils ont oublié qu'ils regardent tous dans la même direction pendant qu'ils achètent tous le même objet.

Ils réalisent ainsi, tel que l'avais prédit Jean-Pierre Voyer dans les années 80, le besoin du consumérisme de masse qui a besoin de consommateurs de masse, qui achètent tous les même produit, pour pouvoir le faire produire en masse par des industrie de masse, et ainsi le sac revient à quelques centimes, et des milliardaires empochent la différence.

Ainsi, en agitant quelques chiffons rouges sur les réseaux sociaux, le capitalisme de masse fait-il oublier aux manipulés son succès : il a réussi à uniformiser leurs achats pour gagner toujours plus d'argent sur leur dos, c'est le cas de le dire.

Les crétins sont baisés, persuadés qu'ils vivent. En  fait ce sont des zombies aliénés qui font exactement ce qu'on attend d'eux.

Et c'est là où il faut passer à l'étape suivante. Et pour cela emporter deux choses en bagage :

 

La première est bien sûr l'indigence intellectuelle de cette génération. Ils sont arrivés à ce point particulier de la déculturation : on ne sait plus qu'on ne sait pas. On n'a pas idée qu'il y a, là, quelque chose à savoir. Car on ne le voit plus. 

"Voir " fonctionner les structures du monde n'est pas donné dès le départ à tout le monde, et n'est pas chose aisée. Comprendre comment le monde entremêle intérêts particuliers et courants collectifs est une question complexe. 

Cette conscience émerge néanmoins, et c'est ce qui donne le "complotisme" d'aujourd'hui. Lorsque vous voyez plusieurs personnes agir dans le même sens, vous pensez que le mouvent est consciemment organisé dans ce but, afin d'atteindre ce but. La difficulté vient du fait que oui, il est organisé, mais consciemment, non. Disons, "sciemment", non. 

Un individu ne comprend pas tous les enjeux de la conservation des intérêts de sa classe, mais il est informé par les "valeurs" défendues par cette dernières, de ce qu'il faut faire en chaque point. Et cela alors même que personne ne détient le secret de l'ensemble. C'est un algorithme en boîte noire.

Mais le père d'une famille du seizième qui interdit à sa fille de se marier avec un noir, par exemple. En fait ce type n'est pas raciste. Mais il sait que ce n'est pas bon pour sa classe. Il faudrait sans doute plusieurs heures d'entretien avec un sociologue pour lui montrer les rouages, car il les met en œuvre inconsciemment. D'ailleurs la preuve en est que si le prétendant est le fils du président l'ONU, les interdits se lèveront plus facilement. Ce n'est pas la couleur de peau qui fait obstacle, c'est la classe supposée de la personne.

Mais je laisse à d'autres le soin de vous expliquer cela en détail.

Autre caractéristique qui entre en ligne de compte :

Sur Internet, la culture veut que lorsqu'un admin vous interdit l'accès à une ressource, vous ne demandiez pas de compte. Les gens qui vous bannissent n'ont pas de compte  à vous rendre. Ceci vient du régime politique physique : dans le monde réel, si la police d'une dictature vous expulse, il ne vous viendrait pas à l'idée de lui demander pourquoi.

Vous savez qu'en dictature, c'est la force qui règne, et que ce qui caractérise la dictature, c'est la violence injustifiée. Vous ne demandez pas de compte à la police d'une dictature qui vous expulse car vous savez que c'est une définition de la dictature que de ne pas fournir de motif.

A ce titre, Internet est une dictature, un état fasciste. Google m'ayant supprimé un compte, j'ai demandé pourquoi, ils m'ont répondu qu'ils avait entendu ma demande, réexaminé mon cas, mais que, effectivement, je méritais la suppression. Comportement typique d'une dictature fasciste, opacité des structures de décision, pas de possibilité de faire appel, et puis fin de non recevoir.

Si Google ne vous répond pas, vous allez faire quoi, aller protester devant leur immeuble ? La police, auxiliaire des fascistes, va vous expulser, terminé.