Un de mes amis me prie de vous faire tenir ce texte :
T'es une femme libre, t'es grande et autonome
T'es plus une poupée qu'on trimballe, pour jouer à la
Dinette
L'amour t'en as plus rien à foutre, ça te pèse, c'est lourd,
T'en rêves
Tu passes des annonces sur Internet cherche bogoss
Grosse queue
Après t’appelles ton psy, ta voyante et ta naturopathe
Pour savoir si c’est le moment de partager des cornichons
A deux
Finalement, t’es pas réceptive à une rencontre
Les murs, possession, étouffement ça ne vaut pas
Ta vie
Ta liberté, ton désir, l’amusement, le hasard, qui viendra bien
Un jour
Tu le sentiras c’est sûr en attendant quiche aux poireaux devant
Le PC
Shiatsu, reiki, poterie, origami, ikebana, peinture
Sur soie
Tu tombes amoureuses du prof il te baise un coup puisque
T'es libre
Tu pleures, t’as une blessure narcissique alors tu changes
De psy
Tu dis que les hommes t’en as soupé, que ça ne sert
A rien
Il te faut ta place, ton territoire,
Ton île
Alors tu remets une annonce sur Internet : « pas la peine de m’écrire »
Tu dis j’aime regarder pousser le persil, mais chez toi tout est crevé
T’adores les films de rencontres ratées et de jolis
Singes bleus
T’aime bien l’art, surtout les cailloux en gros plan dans un cadre à
Deux balles
Un truc flou, ça fait plus féminin, et ton petit neveu sur le
Frigo
T’adores les enfants, eux ils ne sont pas prédateurs,
Mais c’est mieux de pas en avoir, on peut
Sortir,
Le tien, cette erreur de jeunesse, tu l'as encore oublié chez la baby
Sitter
Tu dis que t’as pas la télé, tu mates ta freebox en DIZZZ
9 pouces
Tu cites Stig Dagerman, et tu lis les louves, enfin deux ans
Pour le finir entre deux
Bibas, la liberté c’est ton truc,
Tu choisis toujours la liberté de ne
Rien faire,
Tu dis j’aime pas les cons, la guerre, la misère, l’injustice,
Les relous, le froid, le poisson, les nazes, finalement
T’aime rien
Ni les cartes de fidélité Carouf, quand t’as les moyens d’aller au
Biocoop,
Ni la bagnole si tu habites au pied du métro
Tu signes des pétitions contre Total, le Darfour, et puis tu roules comme
Tout le monde
T'éteins IE l'OGM Day pour faire la nique à Monsanto mais t'es bien obligée d'avaler
Sa bouffe
Ah si, faire tenir l'incohérent par l'absurde, boucher le vide avec de la
Voltige,
Emailler de Plonk, en bétonner la planète pendant mille ans, ça n'avance
A rien.
Tu dis j’aime voir la brume, le ciel bleu, le temps, la poussière, la randonnée
J’aime voir pousser les pousses, passer les nuages, prendre le temps
De rien faire
Tu vois Pierre, Paul, Jacques, ils sont en couple, voire en
Tiercé,
T’as mille amis sur Facebook pour échanger des coeurs,
ça c'est japonisant, c'est léger, ça se prend comme le Genmaïcha
De biais
T’aimes pas les mecs qui sont pas zen, t’aimerais pouvoir le mettre
Sur Off
Et le poser sur une étagère quand t’en n’as plus besoin
Ou bien sur position 1, ou bien 2, en tournant un
Bouton
T’arrives pas à être deux, la fusion ça t’effraye, il vaut mieux
Ne rien risquer, ne rien faire car la solitude, c'est la liberté du désir
Dix ans que tu vois plus le gynéco que pour la chasse aux champ...
Puis non
Les fleurs de Bach, ça fera l'affaire, tout ça c'est une question
D'savon
Disons que tu te sens pas prête, puis ce week end t'as ta couette à
Laver
T'aimes pas les mecs qui sont directs, t'aimes pas les mecs qui foncent
T'aimes pas les mecs qui déclarent leur
Amour,
T'aimes pas les mecs qui rient fort, qui chantent devant
Tout le monde
Tu préfères ceux qui gratouillent en sussurrant, cadre intimiste
Finalement t'aiment pas les mecs qui sont
Des hommes.
Alors tu remets une annonce sur Internet, t'enlèves
"viril"
Tu mets machos s'abstenir, mais t'as déjà pas mal de copains bi
Qui nient
Chaleureux c'est ennuyeux, intelligent c'est intello, cultivé c'est
rasoir
Etc etc. Finalement ça se termine par qui saura me charmer,
Ton taf te prend un max, t’aimes bien ton taf, tu t’éclates toute la
Journée,
Et puis ton assoc, tes copines, t’as jamais le temps
De rien
Comme pour éviter les contraintes, tu préfères qu’on ne se
Voie pas,
Quand c’est trop une fois par mois, tu te tires sur l’élastique,
A vide
Et si ça suffit pas, au nom de ta liberté sacro lombaire
De rien
Tu t’achètes un vibro, moi contre l’acier je peux pas lutter
Je prends une pilule pour pas flipper, essayer de te faire un beau gosse
Toi t’en prends une histoire de le faire crever, que tu sois pas
Possédée, annexée, emmurée vivante dans ta vie
De femme
Et d’être sûre que de nous il ne restera
Plus rien.
Si encore je te voyais heureuse je me dirais
Tais-toi,
Au lieu de chercher frustré l'âme-soeur trouve toi une
Masseuse
Mais désolé, à part la liberté de tes grimaces à la
Webcam,
Quand ta coloc est pas là tu fais la
Maligne
Je ne vois dans tes yeux plus de joie plus d'envies,
Plus rien
Je sais je radote de tendresse l'amour que je veux toujours
Y mettre
Faudra m'expliquer à part le fait d'être à la page, ce que tu
Y gagnes
En attendant, je vous dis je me tire de ce monde
De nazes
Je retourne là bas où l’arbre et l’homme
Ont pas la trouille de s’engager un peu
La souffrance fait partie de la vie
C’est pas l’aimer que de la risquer
Oui moi j’aime aimer, j'aime en grand, j’aime risquer, j’aime vivre
Oui, j’ai des gosses et pas des rats,
Moi quand j'aime je mise, je m'engage, je m'enfonce
A fond
J'aime bouffer, boire, et tout ce qui va
Avec
Moi je suis dans le plus dans l'additif, dans l'opulence dans la
Bondance
S'il faut souffrir pour vivre c'est pas que j'aime ça
Mais bon
Mieux vaut payer l'addition, pas de souci ce sera avec Jubi
Lation
Et vivre une belle vie que de se faire chier pour pas
Un rond
J'ai mis Paris dans une bouteille, je ruinerai pas la
Sécu,
T'en fais pas elle pourra te payer tes années de
Formol
On fait pas une vie avec des quand ma tante en aura et des hési
Tations
La baise c'est deux coeurs, dlala sueur, et qui vivent
A fonds,
Et pas des accessoires, on ne me met pas sur off
Sinon d'un baiser, gentil, en tendresse
J’ai des yeux des oreilles, des lèvres,
Et j’aime apprendre à m’en servir, la vie ça se fait
Dans le dur,
Moi je t’aime
J'aimerai tes erreurs, le jour où tu ouvriras
La bouche
j'aime t'écouter, t'apprendre, j'aime ta chair et je suis bien
Dedans
T’aimes pas la tendresse, t’aimes pas apprendre, ça prend
Du Temps,
Des fois c'est rouge, ça coule et tu trouves ça
Pas beau
C'est plus glamour de postuler aux chambres froides des grands
Labos
Attendre que le gouvernement accepte ton
Dossier
De prise en charge et féconder puis congeler un de tes
Ovules
Ex utero
Désolé, même s'il faut lutter, je préfère le faire à la
Mano
Préparez votre monde de dix riches riches qui payent des cyber putes
Pour mille pauvres pauvres qui violent ce qu’ils peuvent au grand dam des assoc
Préparez vos colonies d’Alzheimer obèses « SINGLE »
Qui materont pendant vingt ans dans leurs retraites médicalisées
Des films de cul en attendant que leur crédit courant soit épuisé et qu’on les
Débranche.
On me trouve seul à dîner au chandelles, on
S'étonne
Je réponds personne n'a voulu jouer à la
Dînette
Elles préfèrent un blédichef au micro-ondes, ça va
Plus vite
La mer demande aux nuages et puis aux mouettes qui crient
En vain
Je réponds personne n'a voulu me donner
La main
Pour se cacher dans le sable et murmurer des mots
d'Amour
Elles préfèrent une bouteille à la mer et puis on veeee
Rrabien
La nuit m'agite et finit par me cracher sa
Question
Je lui dis fini tout ça, ces serments et ces joutes que tu
Berçais
Pas prêtes à jouer à la poupée, pas touche, ça ne
Fond pas
Elles préfèrent un doigt en chattant à l'écran, c'est plus
Vite fait
Alors bye bye, je compte bien trouver un coin où Thanatos a pas déjà
gagné
où on peut encore imaginer des trucs entre une fille et un
Garçon
Des trucs d'enfer et des délires
Sans se faire traiter de bourreau totalitaire, salir, rejeter, débouter,
Casser
J'ai assez souffert, à vous offrir des trésors
Tu ne veux plus
De nous
Pas de souci, je trouve que c'est dommage
Pour toi
Et tous ensemble c'est je jour où jamais
La chèvreeeee est l'avenir d'la pogneeeee
(il doit bien en rester quelques unes à vendre en Corse)
Pfizer, que cette usine est beeeeeeeeeeeeeelle
Comment peut-on s'imaginer,
En voyant ce tas de bâtonnets Findus
Que vient d'arriver l'ère...
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