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lundi 4 janvier 2010

L'effet flash de la bouffe

Quelqu'un m'a parlé de l'effet flash de la bouffe. Mais sans expliquer, alors depuis je cherche. C'est à dire qu'on manqerait pour une sensation flash, une espèce d'éclair de bonheur, un mirco-orgasme qui nous pousserait à recommencer ?
Je relie cela au titre " la première gorgée de bière"... intéressant...

Une des caractéristique féminines, c'est la grandeur d'avouer ses faiblesses. J'entends souvent des femmes dire : je n'y connais rien en ci ou en cela, je n'y connais rien en technique, donc...

Il y a une posture de l'a priori, non pas négatif mais " retranché" : on part du minimum, on est comme sur un perchoir au bord du vide.

Il est vrai qu'il n'y a rien de plus vulgaire qu'une femme orgueilleuse qui se rengorge de ses expoits, ou dont la suffisance rayonne à plusieurs mètres.

J'ai même entendu une femme dire qu'elle n'arrivait pas à la cheville d'untel, et qu'elle ne saurait pas faire cela, qu'il valait mieux le confier à quelqu'un d'autre.

C'est quand la dernière fois que vous avez entendu un homme dire qu'il était nul, qu'il n'y connaissait rien, et qu'il préférait rompre une relation ou se retirer d'un projet parcequ'il ne se sentait pas à la hauteur de la tâche ? Sincèrement, évidemment, pas comme prétexte.

De toutes façons, notre coureage se remarque dans notre combat face à la bouffe.

Pour conserver le maximum de dignité à cette oeuvre d'art qu'est notre corps, certaines d'entre nous sont prêtes à affronter le flash en face, les yeux ouverts, repas après repas, à ne s'accorder que de petites pauses, et à manger de la délicieuse soupe de légumes comme celle que je fais.

Maintenant je cuis les légumes séparément pour pouvoir adapter le temps de cuisson à chaque légume et le préserver. D'ailleurs, pour qui sait sentir, un légume prévient quand il est cuit.
Les carottes sont exquises, elles ont la délicatesse de m'appeler par un petit parfum sucré : " nat, nous sommes cuites, retire nous !" :)

Les hommes, eux, couchent chez l'ennemi, érigent le flash en art de vivre, appellent cela de l'épicurisme, et meurent intoxiqués par les déchets des cadavres qu'ils ont installés à mûrir en eux.

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