Dans les films de Cousteau où il y avait une petite capsule adorable qui s'enfonçait dans la mer. Tout à son observation, le commentateur nous laissait au silence des profondeurs, seulement troublé de quelques "bloubs" marins ou électroniques.
Par le hublot minuscule, et avant l'intervention des divines caméras qui nous donnaient l'impression d'avoir du sable plein la figure, on s'attendait à voir apparaître la tête d'un monstre farceur.
J'adorais cette minute de silence, animée parfois du ballet des hommes-grenouilles affairés à quelque farfouillage d'amphore, aux projecteurs ou bras mécaniques incroyablement dociles.
Mais ce que j'aimais par dessus tout, c'était l'esthétique des équipements. En particulier une bande noire sur du beige. Je ne me souviens plus si elle était sur les palmes, le vaisseau, les combinaisons, ou peut être simplement les bouteilles, mais j'étais amoureuse de ce graphisme.
Je crois que c'est ce qui m'attirée si fort à la première vision de Codex 10 de Decouflé.
En revenant, les cris, le soleil, la brutalité des éclaboussures, les bruits inutiles, je me disais : " La surface est un monde sans intérêt."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire