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lundi 20 août 2012

Merci France Culture

Décidément, j'y vais cash ce coup-là pour l'ex-voto, mais c'est pour l'ensemble de leur œuvre. Je me dis parfois que je fais de la création textile pour m'occuper les mains pendant que j'écoute France Cul.

Je plaisante mais tout de même, ces gens là me redonnent un peu goût à l'humanité, donc je leur retourne le monte-charge.

Aujourd'hui je voudrais remercier tout particulièrement Fabrice Melquiot, Christine Bernard-Sugy.

Denis Lavant, Mohamed Rouabhi, Anne Alvaro, Quentin Baillot, et Alexandra Malka
 
Pour cette rediffusion de mars 2009, des pages de l’œuvre d'Octavio Paz.

Une mention avec médaille émue au lecteur que je pense être  Mohamed Rouabhi, parce que je crois que sans lui, je serais complètement passée à côté du texte. Mais les autres lecteurs sont formidables aussi.

Il s'est produit ce qui était arrivé pour Pascal Caubère à propos de son œuvre. A savoir que si j'avais lu ce texte, je n'aurais rien compris.

Là grâce à la diction, les pauses, les accents, tout est passé. Il m'a ouvert les portes de l’œuvre, de la pensée, du cœur et du propos du texte, enfin de tout, et donc vraiment un grand, immense merci pour ces sensations qui me seraient à jamais restées inconnues.

Comment il se fait qu'un texte puisse me rester à ce point hermétique, d'une part, et d'autre part qu'il ne prenne à ce point sa pleine et entière signification que lorsqu'il m'est rendu par la voix d'un autre qui fait pour moi un travail de pythie, cela reste deux mystères entiers, ici, dans mon for intérieur.

La traduction aussi. Traduire cela. Garder la cohérence au long du texte, un boulot monstre !

J'y reviendrai, mais je garde tout de suite de Paz : " Une fois le problème résolu, le mystère réapparaît".




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