Je vais faire un petit schéma pour montrer pourquoi les pourris de tout bord qui trahissent la confiance de l'électeur sont vraiment les pires ordures de la Terre.
Parce qu'ils font le calcul suivant. Ils se disent "Mettons que chaque fois qu'on découvre un scandale de patron voyou, d'élu pourri, de détournement de fonds, d'enrichissement, je fais vomir l00 électeurs qui franchissent la limite du dégoût et votent FN pour tirer la chasse sur leur vomis.
Comme il manque 1000 électeurs au FN pour franchir la barre, j'en ai pour dix mandatures, je serai à la retraite dans ma maison à Beaulieu, peinard et blindé, qu'ils crèvent tous. "
Hélas, c'est penser que les phénomènes collectifs et sociaux suivent de gentilles lois linéaires. Regardez par exemple les images ci-dessous. A chaque image, j'augmente la tolérance au changement de couleur de 1% seulement avant de verser la peinture. Pendant un moment, tout se passe bien. Je peux brader les services publics, puis j'augmente doucement la pression du privé et de l'esprit d'entreprise dans l'exploitation des travailleurs, tout va bien, la bourse augmente et je m'en mets plein les fouilles. Je pense que j'en ai pour 100-23 étapes avant qu'on remarque que je pollue le système jusqu'à la mort.
Et puis il y a le 1 % fatal. l'imprévisible. La goutte. Le marchand de fleurs, la ligne rouge invisible que l'histoire a laissée là, comme dans Le Rivage des Syrtes. A chaque génération, c'est comme à chaque tour de roulette russe. les fils qui a hérité de la société de son père hérite en même temps d'un climat plus tendu. Et pourtant, il lui faudra mettre encore plus de gens à la rue pour pouvoir acheter des robots et s'en mettre encore plein les fouilles, à moins que les Chinois acceptent enfin de travailler 32 heures par jour.
Je verse une couleur avec 21 % de tolérance :
Tout va bien, on va leur piquer 1 % de plus |
Tout va bien, avant que la planète crève, je peux leur mettre 1 % de plus par an pendant 20 ans |
Ah, la planète est un égout et les gens foutent le feu ? Désolé |
Sinon, lorsqu'après de longues suppliques, une petite s... (c'est interdit de dire "sal...pe", maintenant faut obéir aux cheftaines/chefteuses/tries/ussesses/tricesses/aineuses/ées) accepte de lever le nez de son écran auquel elle est hypnotiquement soudée depuis 15 heures pour regarder le 45785168ème épisode de manga que c'est vachement une culture parce que dans cet épisode il doit retrouver le talisman violet qui va lui permettre de combattre le dragon ultime et l'empêcher d'avaler l'univers, pour soulager sa vieille mère du boulot de "mettre la table", voilà ce que ça donne :
On n'a ainsi gâché que 28 secondes pendant lesquelles on aurait pu jouir du tuto beauté YT sur comment enfiler un collant pour faire ressortir ses fesses. M'enfin bon, l'important, c'est de combattre les stéréotypes de genre.
Donc le pourri qui prend son 1 % de plus, qui opte pour le plan de restructuration de la SNCF qui consiste à se recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches), qui
opte pour le plan de restructuration d'EDF qui consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
qui
opte pour le plan de restructuration des auoroutes qui consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
qui
opte pour le plan de restructuration de la compagnie des eaux qui consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
qui
opte pour le plan de restructuration de l'enseignement, qui consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
qui
opte pour le plan de restructuration de la culturequi consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
qui
opte pour le plan de restructuration du monde qui consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
en espérant que les 99 % de pauvres seront retenus par la police, il prend le risque, chaque fois qu'il prend un % de plus, de foutre le monde à feu et à sang.
Et il le sait.
Le député pourri, qui profite de son poste pour s'enrichir, placer sa famille, sa belle-sœur, le mari du cousin de sa belle soeur, pour magouiller, s'informer, donner de l'info, et surtout qui
opte pour le plan de restructuration de la commune qui consiste à se
recentrer sur le rentable (donc restreindre le service à 1 % de riches),
ce qu'il fait, c'est détruire la confiance que le peuple a dans la représentation, cœur de la machine démocratique.
Et il le sait.
Les gens qui découpent les immeubles par appartements, les sociétés en business units pour vendre le rentable, en privant le reste du groupe des ressources (labos,recherche...), par lbo... Les gens qui bradent le bien public (immeubles...) et les joyaux de la couronne (bâtiments, musées, écoles...) pour les revendre au privé, qui donnent au même privé les clés d'institution payées par le public pendant des années (EDF), ils sapent la confiance du peuple dans ceux qui les gouvernent, ils dissolvent peu à peu la colle, le ciment, qui tient la société. En exacerbant les tensions nées de la misère, ils accroissent les conflits inter-ethniques, les repliements communautaires, le chômage, la pauvreté, donc la délinquance, sur lesquels les trafic de drogues du désespoir et d'armes de la violence font leur nid.
Et il le savent.
En laissant faire les injustices des promoteurs, des bétonneurs, en laissant toujours les mêmes gagner, ils exaspèrent une population qui les avait élus pour les protéger de cela, pour diminuer la violence des forts, et non "creuser le fossé des inégalités".
Pour augmenter le patrimoine de ses gosses, de sa belle-sœur, de sa classe, les hommes politiques ont cautionné le système de pourrissement que le capitalisme attend d'eux comme la pâte attend le levain. Ils ont piétiné la confiance que le peuple avait mis en eux, pillé les trésors de leur pays, tué la poule aux œufs d'or.
Et il le savent.
Les relations entre le peuple et ses dirigeants atteint maintenant un niveau jamais entrevu dans l'histoire. On s'insulte maintenant copieusement, en public. Le "casse-toi connard", est la charnière, la brisure catastrophique, l'arête le long de laquelle la société va filer dans l'ornière.
Et ce n'est pas quelques attentats ou incendies ici ou là qui la ressouderont .
Vae Victis. You are doomed.
J'ai entendu que les FARC songent à reconvertir leur ancien QG en guerillaland pour bobo, genre :"vis comme un rebelle, survis 15 jours dans un camp de guerillero, forfait comprenant deux nuits de paintball sous les bambous avec une vraie attaque des forces gouvernementales". Mais faut qu'ils trouvent un moyen pour se faire des sous. En plus les petites exploitations de coca ayant fermé, on a affaire à de grnds exploitants agricoles qui suppriment la forêt, donc leur ancien camp dans la jungle ne sera bientôt plus qu'un champ de blé, tôt transformé en parking grande surface alimentaire, vendant ce même blé sous forme de crounchy chocolaté pour le petit dej.
Tiens moi je vais faire bokoharamland, avec l'enlèvement des Sabines, je vais avoir foule de retraités, je pense. Évidemment, après faut se taper les papiers de sécu des jeunes africaines enceintes (quoique, les retraités peuvent peut-être les remmener après, pour certains...), et là c'est un boulot de dingue.
J'ai entendu que les FARC songent à reconvertir leur ancien QG en guerillaland pour bobo, genre :"vis comme un rebelle, survis 15 jours dans un camp de guerillero, forfait comprenant deux nuits de paintball sous les bambous avec une vraie attaque des forces gouvernementales". Mais faut qu'ils trouvent un moyen pour se faire des sous. En plus les petites exploitations de coca ayant fermé, on a affaire à de grnds exploitants agricoles qui suppriment la forêt, donc leur ancien camp dans la jungle ne sera bientôt plus qu'un champ de blé, tôt transformé en parking grande surface alimentaire, vendant ce même blé sous forme de crounchy chocolaté pour le petit dej.
Tiens moi je vais faire bokoharamland, avec l'enlèvement des Sabines, je vais avoir foule de retraités, je pense. Évidemment, après faut se taper les papiers de sécu des jeunes africaines enceintes (quoique, les retraités peuvent peut-être les remmener après, pour certains...), et là c'est un boulot de dingue.
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