"Ouais, je sais, je suis énorme, tu me l'as déjà dit", balance à son prétendant la Gloria de Madagascar. J'ai un peu cette impression une fois de plus.
Bon, que en 1967, Claes Oldenburg fasse une prise de courant géante, ok, mais bon, c'est fait.
L'autre : "oh il est né la même année que ma mère " :D
Louise Bourgeois aussi avait expérimenté le géant, donc on se dit, ok c'est fini, ça ne va pas remplacer le contenu à tous les coups, on ne va pas remplacer la qualité par la quantité.
Mais, non, ce n'est fini. Il faudra que l'artiste m'explique en quoi il a eu besoin des 3 mètres du haut (qui ne se voient pas) pour dire ce qu'il n'a pas pu dire sur les 5 mètres du bas...
Sinon, il faut tout de même dire que c'est de l'art de riches. Fait par des riches pour des riches.
Cela s'appelle
A Journey Through Mud and Confusion with Small Glimpses of Air
C'est fait par :
Nathalie Djurberg & Hans Berg
Cela se passe à la
Schirn Kunsthalle Frankfurt, Germany
Ben oui, quand tu habites à Frankfurt, et que tu as le temps et les moyens d'aller te vautrer sur une couette pour mater une vidéo comme ça, c'est que tu es riche. Donc la kunsthalle expose pour son public, et l'artiste crée pour la kunsthalle, de même que le boucher, qui sait ses clients friands de viande de boeu, cherche des éleveurs qui font du boeu pour installer dans sa vitrine.
L'installation comprend des vidéos que les visiteurs sont invités à contempler confortablement assis sous un beau toit rénové d'un bâtiment soigneusement entretenu. Le reste des "installations" comprend des tonnes de pâte à modeler modelée en formes d'oiseaux et de fleurs d'autres planètes, peintes de couleurs gaillardes, qui vient parfois trouver un discret mais sensuel "monde de verre".
Sur le site de Lisson Gallery, on a droit qu'a des images, pas aux vidéos entières.
Sinon on a Sarah Lucas en 1997 :
Commentaire de nos amis de la Tate :
"This is an image of the artist's lower body wearing a pair of white knickers to which a chicken has been attached, its rear orifice in roughly the position of her vulva. Lucas has been using food as substitutes for human genitalia, both male and female, since the early 1990s. One of the principal themes in her work is a confrontation with traditional female roles and identities. She explores the ambiguities in her own attitudes and those of others (men as well as women) towards sexual objectification and desire. One of the ways she does this is by making physical and literal representations of vernacular terms for bodies, focusing, in particular, on sexual body parts and their connection to foods. Sculptures such as Two Fried Eggs and a Kebab 1992 (Saatchi Collection, London) and Bitch 1994 (Boymans-van Beuningen, Rotterdam) present fried eggs and melons as breasts, kebab and kipper as labia. Au Naturel 1994 (Saatchi Collection, London) puns on the traditional still-life ('nature morte') with the idea of a naked couple in bed, by placing objects representing male (a cucumber and a pair of oranges) and female (two melons and a bucket) elements on an old mattress. In her photographic self-portraits Lucas has appeared with fried eggs on her breasts, with a ..."
Fin de citation, je vous passe le reste, de toute façon, là on a fait
le tour :) Comme dit je ne sais plus qui, ça a beau vouloir faire
provoc, ça reste propre et ça ne dérange rien.
Sinon, ça je crois que c'est ce cher Patrick Roussel, le directeur de l'artothèque de Caen, qui l'a déniché :
Devinez lequel est mon préféré :D
Sinon on a Spencer Tunick (ta mère), mais là il vaut mieux que j'arrête sinon on va encore dire que je suis mauvaise langue, alors que de nombreux princes des cours d'Europe peuvent témoigner du contraire.
Sinon un truc trop marrant : ils ont reconstitué la performance de Marina Abramovicz. Ou presque, car, justement, ils en on ôté l'essentiel : regardez bien, ces phoques de pédés rouges sud-américains ont suffisamment écarté les corps pour qu'on puisse passer sans toucher. C'est toute la pédouzerie d'une époque de merde en une seule image.
Marina Abramović and Ulay, Imponderabilia (1977), reperformed
at the Museum of Modern Art at “Marina Abramović: The Artist Is Present”
in 2010. Photo by Will Ragozzino, ©Patrick McMullan.
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