Je devrais écrire "la bonniche-pute", mais c'est "compris dans le prix". Pour l'homme, la femme est objet avant tout par sa sexualité non pas sa propre sexualité bien sûr, mais ce en quoi elle est prédisposée à servir celle de l'homme, cf. le harem, lieu où l'on supprime à la femme la possibilité d'aller et venir afin qu'elle soit disponible sexuellement sans contrainte de calendrier.
Exactement comme ces émirs dont les garages sont plein de Ferrari qui prennent la poussière. On bloque sans consommer, histoire de dire. Que la femme-voiture s'ennuie, ça c'est hors de portée de l'imagination du décérébré.
Avant que d'en venir au sujet principal, une petite allégorie à propos de la "reprise", censée succéder à la "crise" :
"Le marché tirant l'économie" Huile sur Toile 1589
Bon sinon, l'autre jour, je reçois un mail promotionnel de vente de voitures, signé Citrozen. En cause, l'absence du "ë" : je me dis que le caractère accentué d'origine a sauté, mais ça m'intrigue, je vais voir le contenu du mail. Eh ben non, ils l'ont fait : ils ont caviardé leur propre nom de marque pour faire une opération de promo.
Bon, que ça signe une méconnaissance totale de la référence, c'est comme si on voyait des japonais dire "Achetez une voiture en tout christianisme", c'est n'importe quoi, mais passe encore, c'est le zeitgeist.
Mais utiliser le mon "zen" et l'insérer en tant que syllabe pour faire "Citrozen", là faut avoir touché le fonds, c'est l'idée zéro, la trouvaille jeu de mots pire que Carambar, enfin, c'est la fin, quoi. Regardez tout en bas :
Ceci dit, j'ai loué une de ces énormes patates, et c'est vrai qu'entre la clim, le régulateur de vitesse, la musique, on est presque comme dans son salon. Vivement que ça conduise tout seul.
Bon sinon, nous abordons le tome II de l'encyclopédie "Testostérone, le fléau du monde", qui illustre la femme réifiée, cette fois-ci non plus en bagnole ou en moto, mais en bonniche.
C'est un peu plus compliqué. En effet jusqu'ici l'équation était simple :
Faire de la femme ou de ma moto, c'est tout un, la femme est un objet avec lequel se faire plaisir, surtout le "bon pilote". Le bon pilote est un bon baiseur, c'est tout un.
Dans le cas de la bonniche, le processus de transformation en objet doit être arrêté en route : la femme de ménage est un peu une personne, qu'il faut responsabiliser sur les objectifs et les résultats. C'est un aspirateur sur pattes, mais qui doit gérer plus et mieux.
Le court-circuit se fait donc en cours de route, par le biais de la figure de la pute. La pute est un objet de plaisir, mais reste une personne. La compagne est une pute dont les services sont ménage, courses, cuisines, petit entretien, lavage, repassage, mais elle reste une personne "du ménage", du mariage qui en a fait une pute domestique, on la rémunère donc non en monnaie, mais d'un peu d'affection, comme un chien à qui on gratte la tête.
Le principe est le suivant : du côté masculin, on pense "C'est bien, fais le ménage et je te gratifierai de ma bite, ce qu'on peut rêver de mieux", et du côté féminin : "Allez, ce sera ma contribution à notre petit nid d'amour, puis de toute façon faut le faire c'est sale, Jean-Paul n'a pas le temps il doit aller au foot, boire des coups avec les copains, aller à la salle, regarder des matches avec les copains..."
Les légendes tombent alors toutes seules, comme les princesses des cours d'Europe à mon bal de rentrée.
C'est bien, tu as bien rangé la maison, pour te remercier tu vas avoir l'immense honneur de mon zob -Oh, merci mon seigneur et maître, quel privilège.".
"Mais qu'est ce que je vois là, une pâte à tarte, viens que je te saute -Oh Monseigneur me fait trop d'honneur, je ne fais que mon devoir."
Si si, j'y tiens, je le verserai moi-même. -Oh combien je suis reconnaissante au Gibbon Flamboyant de sacrifier un peu de son temps pour prendre la cafetière bouillante avec laquelle j'aurais dû le servir".
"Je t'ai fait ton café, tu me récompenseras avec un coup de bite, comme d'ab ? J'en manque tellement depuis hier soir, tu le sais, coquin, tiens, bois vite, et regarde comme jeme suis fait de grosses fesses musclées comme les putes sur insta".
"Je mets à cuire comme ça mon homme sera content quand il rentrera du foot, ce sera prêt, et un petit mari content, c'est un mari qui me baise bien, et c'est essentiel dans la vie d'une femme, quand je vois toutes ces mal baisées qui s'ennuient le dimanche après-midi !".
"J'ai les formes canoniques de la pouffiasse contemporaine, grosses mamelles et cul de jument poulinière, mais je fais beaucoup d'efforts pour avoir l'air d'un bovin d'élevage au grand prix. Fitness, muscu, hormones, suppléments... mais c'est à ce prix là que je peux cuisiner en slip et faire des petits plats à mon homme, car en plus de faire pute domestique, je fais cuisinière aussi."
Bon, sinon je mets tout de même quelques perles.
Curieusement, les illuminés écrivent plutôt mieux que les autres...
Sinon, au lieu de ces trucs ridicules,
Ils feraient mieux de mettre les films en ligne et dot barre.
Dans la série "l'effet papillon", les illettrés stockent des livres numériques (ici un commentaire débile du cas Elisabeth de Freud) :
Sinon, un article sur moi dans Le Monde :
Sinon un extrait de la fiche d'un habitant de l'Inde, aucun complexe, le gentleman qui fait du sport en le regardant à la télé, ou qui y pense, qui fait surtout du "jocking" (..) sur son canapé en projetant de mettre des photos :
Le dingo qui incruste le PR dans sa pub...
Là c'est juste pour les couleurs :
A comparer avec un article du Chasseur Français de 1949, dédié à ceux qui croivent qu'on a inventé les compétitions "handisport".
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