Tout sauf la liberté. Comme en France on se targue d'être un pays où règne la liberté d'expression, je vais écrire un article pour vérifier.
Donc la liberté ne peut être que totale. Si je vous dis : "Voilà, vous avez la liberté d'aller et venir dans cette maison, sauf dans le salon, la cuisine, telle chambre...", vous allez me répondre que cela ne s'appelle pas de la liberté mais des contraintes. Il est bien évident que la même notion de bon sens s'applique à la liberté d'expression.
Si je vous dis, vous avez droit à la liberté d'expression, sauf que vous n'avez pas le droit de dire tels mot, et d'utiliser les lettres D à S, et K, vous allez me dire que ce n'est plus de la liberté d'expression, et que c'est un règlement tel que n'importe quel régime totalitaire sait en produire.
C'est pourtant ce que soutient encore Mme. Ségolène Royal dans une entrevue télévisée à propos des caricatures de Mahomet Frog-Bidon, la grenouille vicieuse homosexuelle juive, oui, celle-là même (Désolée pour mes amies les grenouilles mais fallait trouver quelque chose).
Mme Royal dit en gros "La liberté d'expression oui, mais la liberté de choquer, de blesser, non". Avec tout le respect, érotisé par ce parfum dont je ne peux séparer une femme intelligente qui parle, comme la boîte en carton du pâtissier reste inséparable des effluves poudrées de rose des rahat-loukoums, même finie depuis longtemps, que je dois à cette grande femme politique, je suis obligé de lui dire que c'est une contradiction dans les termes.
La source de la contradiction est facile à tracer : la liberté est accordée à celui qui s'exprime, le droit de se plaindre à celui qui s'estime vexé. Intellectuellement donc, on ne peut décemment pas borner la liberté de l'un par les contraintes de l'autre, c'est idiot. Vous me direz que c'est ce que fait le gouvernement chinois en s'estimant attaqué par les propos des tenants des droits de l'Homme : sa liberté d'exprimer des peines de prison est choquée par les propos droitsdelhommistes qu'elle déclenche.
Certes, et c'est vrai que le régime post-KGB qui sévit en Russie est toujours choqué et blessé par les propos des opposants, comme les autres régimes militaires fascistes, Birmanie, Corée du Nord, Thaïlande, Arabie Saoudite, Iran, Pakistan, Afghanistan, Londonistan, X_istan, Israël, enfin bref, tout le monde. Citez moi un seul pays au monde où vous pouvez dire absolument ce que vous voulez sans risque de voir la police débarquer chez vous. Vous ne trouverez pas.
Donc la liberté d'expression n'est telle que totale. Toute restriction la détruit.
Prenons un exemple qui semble caricatural mais qui reste édifiant pour la démonstration. Si moi je me déclarais choqué et blessé par l'usage des mots "liberté, expression...", alors Mme Royal n'aurait pas pu prononcer ses phrases... ? Je dirais qu'elle ne me respecte pas, et voilà, j'ai le moyen de faire taire tout le monde. Je vous laisse méditer là-dessus, on n'en sort pas.
Alors vous allez me dire oui mais non mais oui mais non, "c'est pas pareil" (Quelque jour je ferai à un sort à ce "c'est pas pareil", cancer de la saine pensée). Alors c'est vous qui décidez par quoi on est choqué, alors pourquoi vous ne le faites pas avec les lesbouzes islamo-genrées en les envoyant se faire cuire un œuf de coq ? Eh bien la réponse est simple, parce qu'ils représentent désormais X% de l'électorat.
Encore une fois, le respect, ça ne s'impose pas, ça se gagne dans l'esprit de l'autre. Sauf que cette règle est violée par vos politiciens pourris, qui ne respectent les gens qu'en proportion de leur chiffre au second tour. #stopauvioldesrègles
Il est évident qu'on ne peut pas, malgré la tendance lourde que notre civilisation débile apporte à ce modèle, laisser rogner la liberté d'expression par tout ce qui chougne, geint et se plaint toute la journée qu'on dit des gros mots, comme radasses lesbianisantes cosplay tendance furry nosex inclusif non genré sur instagram abonne-toi vite et reçois une serviette hygiénique non-genrée au profit des migrants, et autres islamo-droitistes. Si on donne droit à ces victimes professionnelles, tortues ninja du #bâillonne-ton-porc avant qu'il ouvre la bouche (technique que les femmes pratiquent depuis la nuit des temps), dans deux mois on en est réduit à utiliser le contenu des Oui-Oui pour s'exprimer.
Que ça choque le lobby lezbouze que je dise "Monsieur Zob" (1), très bien, parfait, qu'ils achètent des kleenex arc-en-ciel vendus au profit des actrices qui se plaignent que la star qu'elles suçaient ce soir là aient tenté de la baiser, et se torchent avec, ils partageront la boîte avec les islamo-centristes que ça défrise qu'on surnomme Mahomet "Museau de Tanche". Que le législateur suce-chatte leur donne droit, que les éditeurs lèche-mahomet s'autocensurent, alors là pas d'accord.
J'ai liberté d'employer toutes les lettres de l'alphabet, et dans l'ordre qui me plaît, sinon, qu'on ne vienne pas conspuer la police chinoise, on fait exactement pareil.
En plus, c'est complètement stupide, au temps d'Internet. Ceux que la pensée pipi-mouillou vire des grandes avenues pour le défilé de l'armée où il faut secouer son petit drapeau anti papa-maman iront se réfugier sur Tor, comme les opposants chinois, ce qui est absolument ridicule.
Quoique, j'avoue que c'est un vrai plaisir que de lire sous le manteau les écrits interdits par le régime, ça me rappelle l'occupation. Leurs opuscules sont débiles, mais ce fumet d'interdit ne les rend que plus savoureux, et la parole qui se libère a un petit côté frétillant...
C'est marrant de devoir aller sur le darknet pour lire les écrits des gens qui condamnent les terroristes qui sévissent sur le clearnet ! Mais bon, c'est tout de même un comble de voir que ce sont les endoctrinés qui parviennent à imposer aux autres leurs restrictions de vocabulaire !
C'est exactement comme si les raëliens arrivaient à faire passer une loi vous interdisant de dire que l'astroport qu'ils ont construit pour accueillir les extraterrestres est un bon sujet de rigolade. Ah, tiens, dit comme ça, ça fait drôle, hein ? Pourtant dire que c'est une connerie de se demander où on va construire une mosquée pour accueillir les enfumés du bulbe, ça fait moins rire. Ben oui, vous avez la trouille de vous faire suriner par le prochain débile échappé de Lampedusa, c'est toute la différence.
Donc on se résume, la liberté d'être enrôlé comme un con par une religion et de l'afficher, oui, et la liberté de se foutre de leur gueule, eh ben oui aussi !
Je ne les oblige pas à dire qu'ils aiment manger de la bite de cochonne gouine youtre, qu'ils ne m'obligent pas à dire que je les trouve intelligents ! (2)
Qu'ils se restreignent, s'interdisent la moitié du dictionnaire, je m'en disperse les os du poignet, qu'ils portent des cilices, s'interdisent de dire pipi, caca, se fouettent le sexe avec des orties fraîches pour s'interdire le bonheur, quand ils n'ont plus rien trouvé d'autre à s'interdire, parfait, mais qu'ils n'étendent pas à l'ensemble de la population le règlement intérieur de leur club de rencontres sado-maso !
Maintenant que je me suis exprimée, cela vous permet de voir, si par hasard vous étiez tenté de censurer mes propos, de qui vous vous feriez alors, de facto, le porte-drapeau. Vous avez le choix entre moi et ceux qui vous censureront un prochain soir (3)
Bonne nuit les petits.... Maintenant il faut que je fasse un article sur les crétins de lycéens, ah vous êtes pénibles.
Je crois qu'à la fin des fins, quand je réfléchis au socle des motivations de ces crétins, on trouve le vide. Leur vie est tellement vide qu'ils ont besoin de contraintes, comme une maison qui s'affaisse a besoin de barres de fer qui tiennent ses murs, comme une colonne vertébrale sans muscle a besoin d'un corset. En fait ils s'emmerdent tellement dans la vie, qu'ils préfèrent une contrainte qui met quelque chose là-dedans que le vide intersidéral qui y règne. Si vous mettez un pavé au milieu de votre couloir, il faut l'éviter, le viser, parfois vous butez dedans, vous avez mal au pied, toutes choses qui remplissent votre emploi du temps.
Ainsi le crétin s'impose-t-il des interdits, de manger ceci, dire cela, histoire que quelque chose se passe dans sa matinée. Mais ce problème surgit qu'il sait bien au fond de lui que c'est bidon, il faut alors qu'il s'empare du combat de cette exigence, qu'il en fasse un étendard pour tomber dans le prosélytisme et vivre enfin cette délicieuse expérience : faire chier les autres avec ses propres contraintes pour les mieux justifier.
La moitié de la planète est aujourd'hui à feu et à sang à cause de cette simple carence que des millions de crétins s'emmerdent tellement dans leur vie sans but qu'ils s'emparent d'une cause pour s'occuper, peu importe la cause du moment qu'on s'amuse à se faire souffrir, comme un écolier chipe un crayon à sa voisine de table parce qu'il sait que cela donnera l'occasion de se crêper le chignon, ce qui est moins ennuyeux que de passer encore une récréation à jouer aux billes dans la cour.
Le destin du monde est régi par les débiles, c'est triste à dire, mais c'est comme ça.
(1) Il paraît qu'ils vont renommer un jeu qui s'appelle "Monsieur Patate", au prétexte qu'il ne faut plus dire "Monsieur". Je suggère donc "Seigneur Cigare-à-Moustaches Papa Pâtatarte".
(2) Eh oui, c'est comme les forums sur la poésie et la peinture. Quand les admirateurs de poésie débile signalent les détracteurs comme haterz, alors les modérateurs suppriment leurs commentaires désapprobateurs, et résultat, on a l'impression que le poète est encensé par la foule unanime, alors qu'il n'est que l'objet d'une propagande orchestrée par une poignée de fans. Votre panthéon est aux mains des gredins, et pire, votre système de cooptation sociale est aux mains des fanatiques.
(3) Et c'est pas si loin, c'est dès qu'ils auront atteint 10 %.
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