"Emmanuel Macron a de nouveau défendu mardi «la liberté de blasphémer» en France à propos de la republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet, lors d'une conférence de presse à Beyrouth. «Depuis les débuts de la Troisième République il y a en France une liberté de blasphémer qui est attachée à la liberté de conscience. Je suis là pour protéger toutes ces libertés. Je n'ai pas à qualifier le choix de journalistes. J'ai juste à dire qu'en France on peut critiquer des gouvernants, un président, blasphémer, etc.», a-t-il répondu à la question d'une journaliste. "
Le Figaro, premier septembre 2020
Heureusement que la liberté d'expression est défendue dans notre pays. Parce que, avec des caricatures de Mahomet telles que celles qu'on peut trouver sur le site descaricaturesdemahometcommecharlie.com, les auteurs de ces images seraient harcelés par des intégristes décérébrés (pléonasme) pour les empêcher de les publier.
En voici une tout à fait odieuse, qui accrédite la thèse d'un mahomet gay. Heureusement que leur site bénéficie de la protection garantie du président !
Charlie Hebdo : Emmanuel Macron défend la liberté de blasphémer en France
"Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Beyrouth. «. Je suis là pour protéger toutes ces libertés. », a-t-il répondu à la question d'une journaliste.
Le Figaro, premier septembre 2020
Donc heureusement que les gens qui publient jefaisdescaricaturesdemahometcommecharlie.com ont Monsieur Macron pour protéger leur liberté, parce que sinon, ouille ouille ouille. Mais on est rassurées, Maghoet bande comme un Turc.
Vous vous doutez bien que je n'ai pas été chercher ces images sur Internet dans le seul but d'éduquer ces pauvres crétins, et d'apporter mon écot à l'effort de libération. Il y a deux messages.
Le premier c'est : " Si vous leur enlevez la religion, veillez à remplacer la fonction d'étai qu'elle avait par autre chose de spirituellement valable". Même aux USA où, par assèchement culturel, les religions sont réduites au rôle du catéchisme d'antan, à savoir un prêchi-prêcha pour la vie quotidienne, sans plus aucun horizon spirituel, la fonction du sens donné à la vie, ainsi que celle de ciment social, sont encore un peu respectées.
Le second c'est qu'il y a encore des poutres dans l'oeil de ceux qui vont trouver que je blasphème contre la gayerie. On se fout autant de savoir si les gens s'embroquent que de savoir si Mahomet était grand ou petit et s'il avait besoin comme Yahvé avec son âne, de monter sur une Bible pour se faire mettre. Bruce Lee était petit (1,63 m.), et pourtant c'était un grand homme. Pas mécontent de l'avoir casée, celle-là.
Si vous voulez éduquer les autres, faites d'abord le ménage chez vous, et réalisez que vous faites le singe en montrant à ces gens un défaut donc vous souffrez autant. Je vous trouve mille sujets qui feront que vous voudrez me censurer, alors balayez devant votre porte avant de donner les leçons aux autres.
Pour ceux qui ne seraient pas convaincus, je vais vous mettre un échantillon :
Ah, tiens, qu'entend-je ici ou là, des voix pour dire que oui mais non, des envies de censure qui vous reprennent, les champions des valeurs républicaines depuis la Révolution ? Et alors, la sacro-sainte liberté d'expression, mmmmm... ?
D'ailleurs, not' président s'est empressé d'ajouter, après les extraits que je viens de citer, quelque chose comme "Bien sûr il faut respecter la décence...".
La décence, tiens, chacun la voit à sa porte, celle-là, la "décence", c'est quoi, elle est où ? C'est beau comme les frontières redeviennent vite évidentes quand on est dans ses propres blocages : bien sûr il faut respecter la décence. Ben voyons, bien sûr... Alors, qui de vous va me dénoncer 3 fois avant que le coq ait chanté, mmmm?
Ok vous allez me dire : "On a le droit de mettre le curseur où on veut chez nous, c'est not' République à nous". Certes, mais alors il faut s'interroger sur ce que veut dire "chez nous", à l'heure d'Internet, et cesser de se prendre pour l'aune du bon goût.
Donc vous souffrirez que je blasphème aussi contre les phoques, les girafes et les abeilles, comme contre tout le reste d'ailleurs, puisque personne ne trouve grâce à mes yeux.
Enfin, presque personne. Je ne suis pas une brebis perdue. On sait que si je suis gouine, c'est autant parce que j'aime les femmes que parce que les hommes me dégoûtent, et pour moi, il y a bien une preuve de l'existence de Dieu, et c'est celle-là.
Comment faire alors pour être ici un peu plus en avance que sur le Covid, par exemple ? Face à ces caricatures, matériel andragogique, n'est-ce-pas, la République n'a que deux solutions : soit elle les classe dans l'épandage d'huile sur le feu, mais alors il lui faudra expliquer pourquoi elle n'en fait pas autant des tant encensées caricatures de Charlie aux valeurs d'Allonszenfants, soit elle les ramène avec Charlie sous le toit de la bergerie, mais il va falloir augmenter le nombre de soldats de l'opération Barkhane pour en mettre devant chaque église tant qu'on n'a pas fait le ménage de ces dingos.
Le problème des décennies de sous-éducation politique, catastrophe annoncée depuis le retour des musulmans au pouvoir au proche, moyen, et lointain orient depuis les années 80, ou que je prends le métro, ne se réglera pas avec trois bouquets de fleurs et deux minutes de silence. Comme chaque fois qu'il faut mater les sauvages, il faudra envoyer la troupe. Après, on pourra peut-être leur remettre des écoles et des feux rouges, mais bon, ce coup là, on va pas envoyer encore des jésuites se faire trucider. On a assez de saints comme ça au calendrier, donc on fait des contrats de maintenance propres.
On n'apprend pas un numéro de cirque à un fauve qu'on vient de réussir à mettre en cage. On le dresse d'abord pour le rendre docile à l'apprentissage. Depuis la décolonisation, les exploiteurs religieux ont viré le dompteur, ils l'ont renvoyé au Quai d'Orsay à ses pantomimes dorées. Et ils ont tellement pourri le pays que leurs poubelles débordent. Vous me direz, on leur envoie bien nos déchets...
Et encore. Parviendrait-on à récupérer la situation autour de la mare aux grenouilles qu'il y aurait encore le reste du monde à éduquer. Quelques milliards de zombies et de fanatiques, pour quelques profs, ça fait un bon scénario de film d'horreur.
Remarque, je soupçonne parfois notre société gavée de chips goût cheeseburger (si si, ça existe) de se prendre quelque frisson préorgasmique à ces électrochocs de violence, autrement appelés attentats. Elle qui avait acheté la paix sociale à coûts de minima et autres allocations logement, elle s'emmerdait ferme dans son métroboulotdodisme ponctué de la visite chez Toysahtlon le samedi après midi après le PQ chez Carouf, je vais acheter une échelle en plastique vert pomme extrudé "kid house" pour polluer le jardinet de mon pavillounet au lotissement "coeur de village" à crédit avec l'abri "carport" pour mon audi à crédit...
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