C'est très beau et très vrai, et le théâtre doit être protégé.
Sinon je voulais dire que j'écoute avec recueillement le cours d'Alain Supiot au Collège de France, je crois qu'il est de 2013, et intitulé : " Du gouvernement par les lois à la gouvernance par les nombres". Je n'en suis qu'à l'épisode 1, mais cela fait trois fois que je le repasse. Il faut absolument écouter ce cours, ne serait-ce que pour trois raisons.
D'abord parce que c'est époustouflant d'intelligence et d'érudition, et que c'est une source de savoir en soi. Ensuite parce que cela vous éclairera sur bien des points de nos sociétés modernes.
Et enfin, pour une raison qui est plus rattachée à ma recherche, et vous comprendrez en vous souvenant que je définis l'exercice du langage essentiellement comme l'usage d'un consensus. Cette place ambigüe attribuée au droit dans le savoir, et exposée à partir de 39:00 explique pourquoi j'ai si souvent recours au droit pour y puiser des exemples de linguistique.
Je n'en veux pour preuve que ma citation chérie, extraite d'une lettre d'un assuré à sa compagnie d'assurances : "Vous me dites qu'il n'y a pas de vol entre époux, on voit que vous ne connaissez pas ma femme."
A l'égard de mes récents articles sur le passage de l'individuel au collectif, vous comprendrez que je m'articule également avec cette entreprise d'analyse juridique en ce point qu'Alain Supiot mentionne en à savoir que d'une phrase à l'autre dans un même paragraphe, le mot "bonheur" est associé une première fois à l'individu, dont la recherche de bonheur est un droit fondamental et inaliénable, et une seconde fois à la collectivité, légitimée à chercher une forme de gouvernement qui assure "son bonheur".
Que dans un texte dont on peut penser que chaque mot a été pesé, les "bonheur", individuel et collectif soient ainsi "inconsciemment" confondus sans aucune précaution, c'est édifiant. Cela invite à se demander si pour les auteurs, ils ne l'étaient pas, en tout cas ils étaient associés bien plus fortement que de nos jours, ce qui fonde proprement la série "En quoi suis-je concerné par la loi ?".
Dans une société où l'idée de bonheur collectif a disparu, parce que chacun voit son bonheur à porte, et les deux phénomènes entrant en boucle, publier une loi relèvera de l'exploit, il faudra que ce soit en temps de guerre ou d'épidémie.
A l'égard de mes récents articles sur le passage de l'individuel au collectif, vous comprendrez que je m'articule également avec cette entreprise d'analyse juridique en ce point qu'Alain Supiot mentionne en à savoir que d'une phrase à l'autre dans un même paragraphe, le mot "bonheur" est associé une première fois à l'individu, dont la recherche de bonheur est un droit fondamental et inaliénable, et une seconde fois à la collectivité, légitimée à chercher une forme de gouvernement qui assure "son bonheur".
Que dans un texte dont on peut penser que chaque mot a été pesé, les "bonheur", individuel et collectif soient ainsi "inconsciemment" confondus sans aucune précaution, c'est édifiant. Cela invite à se demander si pour les auteurs, ils ne l'étaient pas, en tout cas ils étaient associés bien plus fortement que de nos jours, ce qui fonde proprement la série "En quoi suis-je concerné par la loi ?".
Dans une société où l'idée de bonheur collectif a disparu, parce que chacun voit son bonheur à porte, et les deux phénomènes entrant en boucle, publier une loi relèvera de l'exploit, il faudra que ce soit en temps de guerre ou d'épidémie.
Bien. Le sujet central de ce billet est son titre, un thème récurrent de ce blog, mais j'y reviens car plus ça va, et plus le grumeau grossit, et moins j'arrive à l'avaler. Ceci pour la simple raison qu'il est renouvelé d'une façon "tsunamesque" par les rézosaucieau, lesquels lui font ce qu'il font à tout, c'est à dire lui donner le mégaphone d'un leader syndical en tête de cortège, avant même que de savoir si on a appris à parler à ce type là.
Bien entendu, on découvre souvent avec effroi, mais un peu tard, que ce n'est pas le cas. La leçon commence à coûter pas mal de fromage, et je voudrais pencher un peu ma face de vilaine et vieille sorcière sur le berceau de cet enfant.
Avant d'en venir au cœur du problème, il faut signaler que les précautions qui entourent le sujet, la liberté d'expression, donc, sont rendues brûlantes par le fait que le mégaphone des rézosossio assourdit tout le monde, mais ajoute un autre défaut que n'a pas le mégaphone de manif : il a un micro hyper sensible. Voir le cas de ce pauvre type qui a fait une blague minable sur les pokemon. C'est de mauvais goût mais on n'a réussi que de peu à lui éviter le lynchage alors qu'il n'y a pas de quoi en parler deux minutes. La foule s'empare d'une bourde, réclame la tête du type et on lui donne droit.
Troisième caractéristique à retenir quant à notre temps de "la Toile", c'est la désacralisation "en temps réel" des événements qu'on eût regardé dans le temps confit de respect. Il se foutent gentiment de la gueule de la Reine, mais quand le collectif estime que ça ne se fait pas, ils courent tous, une fois de plus, comme les bovins à Solutré, dans la même direction.
Je vous signale d'ailleurs, et je le dis très sérieusement, qu'il faut avoir vu un troupeau de vaches s'ébranler sans raison et devenir folles à courir dans un pré uniquement par mimétisme pour comprendre la puissance de cet instinct. Il faut avoir vu comment cette onde se propage, comment elle prend l'animal où qu'il soit pour le pousser à courir sans qu'il sache lui-même pourquoi, pour vraiment comprendre et mesurer, à ses effets, cette force archaïque et invulnérable.
Troisième caractéristique à retenir quant à notre temps de "la Toile", c'est la désacralisation "en temps réel" des événements qu'on eût regardé dans le temps confit de respect. Il se foutent gentiment de la gueule de la Reine, mais quand le collectif estime que ça ne se fait pas, ils courent tous, une fois de plus, comme les bovins à Solutré, dans la même direction.
Je vous signale d'ailleurs, et je le dis très sérieusement, qu'il faut avoir vu un troupeau de vaches s'ébranler sans raison et devenir folles à courir dans un pré uniquement par mimétisme pour comprendre la puissance de cet instinct. Il faut avoir vu comment cette onde se propage, comment elle prend l'animal où qu'il soit pour le pousser à courir sans qu'il sache lui-même pourquoi, pour vraiment comprendre et mesurer, à ses effets, cette force archaïque et invulnérable.
J'ai dû prendre garde à ne pas écrire "ma vilaine face de vieille sorcière". C'était prendre le risque que le micro ultra chatouilleux amenât aux oreilles de quelques uns l'ombre de l'idée que j'aurais eu l'ombre de l'intention d'insinuer que les vieux sont tous et automatiquement (1) vilains, et là.. houlà boum, c'est Nagasaki, ah non, il ne faut pas risquer de blesser la sensibilité du peuple japonais en deuil, on recommence, et là houlà boum c'est l'étoile de la mort, voilà ouf, pourvu que Disney ne porte pas plainte, non, on ne sait jamais, je recommence :
Et là, houlà boum, c'est la bombe atomique de Hitler. Voilà, là c'est sûr, personne ne s'en recommandera. Car en effet, si les quelques uns qui ont eu les oreilles blessées par mon insinuation sont par malheur, enfin je veux dire par bonheur, membres de l'association de défense de la dignité des vieux, alors là j'ai la moitié de la planète qui me court après pour me lyncher, et douze cabinets d'avocats pour me ruiner.
Eh oui, il y a quatre ou cinq pèlerins qui, ayant raté leurs études de sociologie et de théâtre (2), et ne sachant quoi faire de leur vie, se sont dit qu'ils pourraient grappiller quelques sous et un peu de notoriété en montant une association de défense de quelque chose, de préférence des opprimés.
Ils ont le choix : depuis les indiens canadiens qui ne peuvent plus commercer en peaux de kayaks depuis le K-way jusqu'aux vieux de l'Ehpad du coin, la planète entière est devenue une minorité à défendre. Malheur à vous si vous tombez entre leurs griffes, et si leur avocat réussit à prouver que l'ombre d'une arrière pensée raciste envers la minorité des vieux marins homosessuels natifs canadiens vous a traversé l'esprit.
Retenons bien cette caricature outrancière que je fais pour vous aider à comprendre : "Chacun est devenu une minorité à défendre".
Et je mets tout de suite cela en parallèle avec ce propos d'Alain Supiot dans une de ses chroniques :
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/07/31001-20161107ARTFIG00145-alain-supiot-aux-etats-unis-comme-en-europe-le-grand-delitement-de-la-democratie.php
"Les Européens n'ont pas attendu M. Trump pour ne tenir compte des élections que si elles vont dans le sens de ceux qui estiment savoir mieux que la majorité des citoyens ce qui est bon pour eux."
Cette pierre posée, le thème est donc : La liberté d'expression.
Ce qui découle de la remarque ci-dessus est que la liberté d'expression est un thème qui a cette curieuse particularité, comme beaucoup de sujets "sociétaux", et donc on l'a vu qui on maille à partir avec le droit ( lui-même expression des rapports de violence entre classes dans la société telle qu'elles se rêvent devoir être), de ne pas avoir les deux pieds dans le même ordre.
Je m'explique.
Dans les disciplines sans impact sociétal, les pour et les contre d'une doctrine sont situés de chaque côté d'une ligne de partage, comme les joueurs de ping-pong de chaque côté de la table, séparés par le filet. Il y a une symétrie. Ainsi ceux qui sont pour autoriser l'utilisation des moteurs électriques dans les vélos, et ceux qui sont contre. Ceux qui sont pour saler l'eau des pâtes et les autres contre, etc.
Une dissymétrie s'installe lorsque par exemple on parle de ceux qui sont pour que les cloches sonnent les heures et le dimanche, et ceux qui sont contre. Il est évident que ceux qui trouvent ça mignon habitent loin des églises et que ceux qui sont contre sont ceux qui sont emmerdés, à savoir les voisins des églises.
On feint de continuer comme si c'était un débat symétrique sur ce que doit être le village français, les pour et les contre les cloches, alors que cela recouvre simplement une question de cadastre et de nuisance.
Dans le cas de la liberté d'expression, il n'y pas non plus, et beaucoup s'en faut cette fois, de "pour" ni de "contre", il y a juste le problème de savoir si vous appartenez à la classe qui a le pouvoir de fermer la gueule de l'autre ou pas.
Je détaille : vous qui vous prenez pour un grand démocrate, vous êtes pétri de préjugés moraux, ceux de votre classe, normal, pas de honte à avoir (enfin si un peu quand même). Vous jouez au défenseur de la liberté de parole face aux souverains d'Afrique et d'Asie qui sont bien loin, mais je ne vous donne pas deux minutes avant que vous suppliiez ce blog, google, Facebook où je ne sais qui de supprimer mes publications, et devenir un défendeur d'expression.
Si j'argue de la liberté d'expression pour dire des cochoncetés, vous les grands Charlie en ligne, vous allez dire que oui mais là non, c'est pas possible de laisser dire des horreurs pareilles etc. Exactement ce que les musulmans font avec les caricatures, tout pareil. Ils sont mignons....
Disons que c'est surtout vous qui êtes loin de ces souverains, et notamment de leurs milices, et notamment de leurs matraques. C'est au pied du mur de la cellule qu'on voit le militant des droits de l'homme. Ceci dit, c'est bien de les soutenir d'ici, mais passons. C'est mieux que rien.
On voit par exemple que la classe des dirigeants d'aéroport suisse a le pouvoir de faire fermer sa gueule à un représentant de la classe des journalistes allemands, sur ordre de la milice d'un représentant de la classe des rois d'un pays étranger, en faisant obéir la classe de la police suisse.(3)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-sulfureux-roi-de-thailande-fait-un-retour-fracassant-en-europe_446474
Mœurs du moyen-âge, allez-vous me dire. Mais vous a-t-on entendu ? Non. La liberté d'expression, c'est l'espace où la classe qui a le pouvoir de fermer ta gueule te laisse t'ébattre. Et c'est, toujours et partout, le même espace, à savoir celui où ça ne la gêne pas.
Par exemple, dans notre belle république, que vous prenez pour un exemple de liberté d'expression dont on peut se servir comme un gant pour gifler les mollahs, nous avons ceci :
http://www.rfi.fr/fr/emission/20190525-journalistes-convoques-dgsi
Des journalistes convoqués et rappelés à l'ordre ("la loi") pour avoir dit publiquement que la France fournit aux dictatures du Golfe des armes qui servent à tuer des civils au Yemen. Tout ça parce que les monarchies du Golfe pensent que Sanaa abrite je ne sais quelle bande de crétins qu'une autre bande de crétins entraîne à poser des bombes.
Enfin, la misère humaine, quoi. Ils prennent ça comme prétexte pour noyer les gens sous les bombes, come en Syrie où vous laissez gentiment nettoyer le terrain pour les compagnies pétrolières. Mais nous, on en profite pour vendre des armes. "Ben ouais, si c'est pas nous c'est les autres qui les leur vendront."
Ben voilà...
N'empêche que les journalistes ayant des problèmes avec la Justice, ça fait un peu Turquie, non ?
Notons d'abord qu'en tant qu'elle est partie du droit, la liberté d'expression se déploie dans l'espace où la société se rêve, et dont une frontière est ici l'endroit où l'individu devrait s'autocensurer sans qu'on aie à le lui demander.
Par exemple, un crétin de journaliste de France Info, dont le métier est pourtant un gardien de la révolution du temple, nous sert : "Le dimanche de Pâques, on célèbre la commémoration de la supposée résurrection du Christ".
Hélas, non on fête bien la résurrection du Christ, comme le 15 août l'Assomption.
Hélas, non on fête bien la résurrection du Christ, comme le 15 août l'Assomption.
Le 14 juillet, on ne célèbre pas la "supposée" révolution française, qui ne le fut pas tant que ça etc. Le 11 novembre, on ne commémore pas le "prétendu" armistice, qui fut tout sauf un armistice etc.
On ne réintègre pas la critique dans le calendrier des PTT, sinon c'est la Torah. Donc ce crétin de journaliste a si bien intégré que la plus grande honte c'est d'afficher être chrétien, qu'il faut éviter à tout prix que le commissaire local du parti ait vent qu'il a eu l'ombre d'émettre l'idée que tout cela n'était pas que du vent qu'il s'empresse de nous faire une bouteille de Klein linguistique, remarque c'est poétique, j'aime bien.
Le 25 décembre, on fête la supposée naissance du supposé Jésus, le 1er mai un hypothétique travail etc. Le journaliste a bien compris qu'il faut s'autocensurer sur tout ce qui est religieux, donc il surjoue son rôle de bon chienchien du sociétal. D'ailleurs il aurait dû dire la résurrection de le/la Jésus(e) pour le (les) cas où le(la) prétendu(e) Jésu(e) aurait été lesbienne, c'est pas bien ça.
Ce qui découle de la remarque ci-dessus est que la liberté d'expression est un thème qui a cette curieuse particularité, comme beaucoup de sujets "sociétaux", et donc on l'a vu qui on maille à partir avec le droit ( lui-même expression des rapports de violence entre classes dans la société telle qu'elles se rêvent devoir être), de ne pas avoir les deux pieds dans le même ordre.
Je m'explique.
Dans les disciplines sans impact sociétal, les pour et les contre d'une doctrine sont situés de chaque côté d'une ligne de partage, comme les joueurs de ping-pong de chaque côté de la table, séparés par le filet. Il y a une symétrie. Ainsi ceux qui sont pour autoriser l'utilisation des moteurs électriques dans les vélos, et ceux qui sont contre. Ceux qui sont pour saler l'eau des pâtes et les autres contre, etc.
Une dissymétrie s'installe lorsque par exemple on parle de ceux qui sont pour que les cloches sonnent les heures et le dimanche, et ceux qui sont contre. Il est évident que ceux qui trouvent ça mignon habitent loin des églises et que ceux qui sont contre sont ceux qui sont emmerdés, à savoir les voisins des églises.
On feint de continuer comme si c'était un débat symétrique sur ce que doit être le village français, les pour et les contre les cloches, alors que cela recouvre simplement une question de cadastre et de nuisance.
Dans le cas de la liberté d'expression, il n'y pas non plus, et beaucoup s'en faut cette fois, de "pour" ni de "contre", il y a juste le problème de savoir si vous appartenez à la classe qui a le pouvoir de fermer la gueule de l'autre ou pas.
Je détaille : vous qui vous prenez pour un grand démocrate, vous êtes pétri de préjugés moraux, ceux de votre classe, normal, pas de honte à avoir (enfin si un peu quand même). Vous jouez au défenseur de la liberté de parole face aux souverains d'Afrique et d'Asie qui sont bien loin, mais je ne vous donne pas deux minutes avant que vous suppliiez ce blog, google, Facebook où je ne sais qui de supprimer mes publications, et devenir un défendeur d'expression.
Si j'argue de la liberté d'expression pour dire des cochoncetés, vous les grands Charlie en ligne, vous allez dire que oui mais là non, c'est pas possible de laisser dire des horreurs pareilles etc. Exactement ce que les musulmans font avec les caricatures, tout pareil. Ils sont mignons....
Disons que c'est surtout vous qui êtes loin de ces souverains, et notamment de leurs milices, et notamment de leurs matraques. C'est au pied du mur de la cellule qu'on voit le militant des droits de l'homme. Ceci dit, c'est bien de les soutenir d'ici, mais passons. C'est mieux que rien.
On voit par exemple que la classe des dirigeants d'aéroport suisse a le pouvoir de faire fermer sa gueule à un représentant de la classe des journalistes allemands, sur ordre de la milice d'un représentant de la classe des rois d'un pays étranger, en faisant obéir la classe de la police suisse.(3)
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-sulfureux-roi-de-thailande-fait-un-retour-fracassant-en-europe_446474
Mœurs du moyen-âge, allez-vous me dire. Mais vous a-t-on entendu ? Non. La liberté d'expression, c'est l'espace où la classe qui a le pouvoir de fermer ta gueule te laisse t'ébattre. Et c'est, toujours et partout, le même espace, à savoir celui où ça ne la gêne pas.
Par exemple, dans notre belle république, que vous prenez pour un exemple de liberté d'expression dont on peut se servir comme un gant pour gifler les mollahs, nous avons ceci :
http://www.rfi.fr/fr/emission/20190525-journalistes-convoques-dgsi
Des journalistes convoqués et rappelés à l'ordre ("la loi") pour avoir dit publiquement que la France fournit aux dictatures du Golfe des armes qui servent à tuer des civils au Yemen. Tout ça parce que les monarchies du Golfe pensent que Sanaa abrite je ne sais quelle bande de crétins qu'une autre bande de crétins entraîne à poser des bombes.
Enfin, la misère humaine, quoi. Ils prennent ça comme prétexte pour noyer les gens sous les bombes, come en Syrie où vous laissez gentiment nettoyer le terrain pour les compagnies pétrolières. Mais nous, on en profite pour vendre des armes. "Ben ouais, si c'est pas nous c'est les autres qui les leur vendront."
Ben voilà...
N'empêche que les journalistes ayant des problèmes avec la Justice, ça fait un peu Turquie, non ?
Précisons tout de suite que je suis un fan absolu, irréductible, mordicus, épileptique de cette liberté. Lorsque j'ai vu cela :
mon sang n'a fait qu'un tour. Qui, quel juge, quelle instance judiciaire a nommé Twitter gardien de la " remise en cause du confinement" ? Laquelle est, je le rappelle, une potion politique comme une autre. Personne, aucun, aucune. Twitter s'auto-proclame gardien de telle ou telle valeur et vous le fait payer d'une sanction immédiate lorsque votre avis ne correspond pas à la doctrine du parti du consensus mou des moutons bien-pensants. Heil Twitter ! Pas mieux, tous les dictateurs font ça.
Twitter fournit un espace d'expression, et est selon moi jusqu'ici-non-expressément mais je vais le faire, invité à fermer sa gueule sur ce qu'on y échange. Si on a besoin de son avis, on le lui demandera. C'est d'ailleurs pour cela que les gens émigrent vers d'autres solutions, pour si des fois on a envie de sortir de ce que Twitter autorise !!!!
En plus, le pire, c'est que il ne s'agit même pas d'un propos, c'est juste un mec qui se balade, pas la bite à l'air, non il se promène il rencontre ses gens. Et ça " remet en cause". L'expression à la con, minable. D'ailleurs il s'est excusé, ce minable. Moi j'aurais supprimé on compte direct et annoncé que je passais chez un réseau qui me laisse donner mon avis. Leur puissance est devenue une arme contre ceux qui mendient la cooptation de la plèbe.
Encore une fois ce n'est pas le problème de Twitter. Ce que je publie ne les regarde pas. Et d'ailleurs, c'est parce que les États se sont lâchement défaussés sur le dos des fournisseurs d'espace d'expression, que ces derniers ont acquis ce pouvoir.
Moi j'estime qu'en France, c'est la justice française qui doit décider si ce que je dis doit être censuré, pas Twitter ou autre de ces réseaux à la con, même si c'est pour bêler en se faisant passer pour un agneau avec ce slogan tellement virginal "En faisant ainsi, ils sauvent juste des vies", à dire en clignant des yeux kawaï. Twitter, c'est comme le tuyau du téléphone, ça n'a pas à avoir d'avis.
Que tout le monde bêle qu'il faut se confiner, c'est le problème de la société, pas celui de Twitter, qui répète le bêlement des moutons en déclarant que c'est le bien, comme des crétins incultes qu'ils sont. Cela me rappelle toujours l'histoire de l'Amoco Cadiz ou je ne sais quel pétrolier qui avait répandu du pétrole sur les côtes du Canada ou par là.
Une myriade de bénévoles était venue pour nettoyer, armés de seaux, de balais et ils ont gratté comme des forcenés les rochers avec des détergents. Plusieurs années après, on a constaté que les parties de côte où ils n'avaient pas pu accéder s'étaient nettoyées naturellement bien mieux que les parties agressées par les héros volontaires, et qu'on aurait mieux fait de laisser les choses en l'état.
Les exemple sont nombreux, de cas où on ne comprend strictement rien à la situation, et Twitter ne comprend rien au virus, mais ils choisissent un camp, celui où tout le monde bêle de concert, de préférence, s'emparent de l'étendard, et coupent des têtes, parce que ça redore un peu leur blason de volière inutile. Et donc ils s'arrogent le droit de juger ce qui doit exister ou pas comme propos.
Un peu de modestie vous siérait, crétins ignorants...
Tout ça pour dire, et ce n'est qu'un début, à quel point la liberté d'expression m'est chère. C'est le premier point avant d'en venir, justement, à ces réseaux où se réfugient ceux qui trouvent que "la censure sucks".
Twitter fournit un espace d'expression, et est selon moi jusqu'ici-non-expressément mais je vais le faire, invité à fermer sa gueule sur ce qu'on y échange. Si on a besoin de son avis, on le lui demandera. C'est d'ailleurs pour cela que les gens émigrent vers d'autres solutions, pour si des fois on a envie de sortir de ce que Twitter autorise !!!!
En plus, le pire, c'est que il ne s'agit même pas d'un propos, c'est juste un mec qui se balade, pas la bite à l'air, non il se promène il rencontre ses gens. Et ça " remet en cause". L'expression à la con, minable. D'ailleurs il s'est excusé, ce minable. Moi j'aurais supprimé on compte direct et annoncé que je passais chez un réseau qui me laisse donner mon avis. Leur puissance est devenue une arme contre ceux qui mendient la cooptation de la plèbe.
Encore une fois ce n'est pas le problème de Twitter. Ce que je publie ne les regarde pas. Et d'ailleurs, c'est parce que les États se sont lâchement défaussés sur le dos des fournisseurs d'espace d'expression, que ces derniers ont acquis ce pouvoir.
Moi j'estime qu'en France, c'est la justice française qui doit décider si ce que je dis doit être censuré, pas Twitter ou autre de ces réseaux à la con, même si c'est pour bêler en se faisant passer pour un agneau avec ce slogan tellement virginal "En faisant ainsi, ils sauvent juste des vies", à dire en clignant des yeux kawaï. Twitter, c'est comme le tuyau du téléphone, ça n'a pas à avoir d'avis.
Que tout le monde bêle qu'il faut se confiner, c'est le problème de la société, pas celui de Twitter, qui répète le bêlement des moutons en déclarant que c'est le bien, comme des crétins incultes qu'ils sont. Cela me rappelle toujours l'histoire de l'Amoco Cadiz ou je ne sais quel pétrolier qui avait répandu du pétrole sur les côtes du Canada ou par là.
Une myriade de bénévoles était venue pour nettoyer, armés de seaux, de balais et ils ont gratté comme des forcenés les rochers avec des détergents. Plusieurs années après, on a constaté que les parties de côte où ils n'avaient pas pu accéder s'étaient nettoyées naturellement bien mieux que les parties agressées par les héros volontaires, et qu'on aurait mieux fait de laisser les choses en l'état.
Les exemple sont nombreux, de cas où on ne comprend strictement rien à la situation, et Twitter ne comprend rien au virus, mais ils choisissent un camp, celui où tout le monde bêle de concert, de préférence, s'emparent de l'étendard, et coupent des têtes, parce que ça redore un peu leur blason de volière inutile. Et donc ils s'arrogent le droit de juger ce qui doit exister ou pas comme propos.
Un peu de modestie vous siérait, crétins ignorants...
Tout ça pour dire, et ce n'est qu'un début, à quel point la liberté d'expression m'est chère. C'est le premier point avant d'en venir, justement, à ces réseaux où se réfugient ceux qui trouvent que "la censure sucks".
Mais avant cela, je voudrais faire un détour par un autre aspect de la liberté d'expression, qui est celle d'exprimer sa liberté d'écouter.
(1) Tant il est vrai qu'il est devenu impossible à nos jeunes crétins contemporains (pléonasme) qui ne trouvent comme job que modérateur chez Facebok ou autre réseau de crétins, d'imaginer que, lorsqu'on pense quelque chose, ce n'est pas forcément sous la forme d'une opinion butée à 100 % irréductible, que lorsqu'on dit "le ciel est bleu", on n'implique pas forcément qu'il l'est tous les jours, qu'il l'est tout autour de la planète h24, ou bien qu'on est raciste envers les bleus.
(2) Mais c'est pas de leur faute, faut dire, il n'y a pas eu de cours dans ces matières depuis 5 ou 6 ans. Après le confinement, les profs ont exercé leur droit de retrait,jusqu'en novembre. Après, les grèves des gilets jaunes ont empêché les trains de rouler jusqu'en 2025, et après, on ne sait plus parce que Twitter supprime les messages là-dessus.
(3) Je me garderai bien sûr de tout commentaire tendant à caractériser l'attitude de lèche-cul des pouvoirs suisses, ou de sa police qui ne demande que cela. La Suisse est un pays où la distinction entre citoyen et policier est plus floue que chez nous. En France, on aurait carrément planqué le zingue à Vélizy, car la France est un pays où la distinction entre collabo et citoyen est plus floue que chez nous.
(3) Je me garderai bien sûr de tout commentaire tendant à caractériser l'attitude de lèche-cul des pouvoirs suisses, ou de sa police qui ne demande que cela. La Suisse est un pays où la distinction entre citoyen et policier est plus floue que chez nous. En France, on aurait carrément planqué le zingue à Vélizy, car la France est un pays où la distinction entre collabo et citoyen est plus floue que chez nous.
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