Vous avez beau dire, France Culture est une radio eeeeeeeeeeeeeeeeextra.
L'autre jour en écoutant ceci :
http://www.franceculture.fr/emission-ca-rime-a-quoi-pascal-commere-2012-05-13
J'ai eu un choc. Est-ce que c'est dû au fait que c'était lu, que c'était lu par l'auteur, que c'était une lecture de souvenirs vécus et que donc quelque chose passait de ce vécu, que la voix vivante venait ajouter aux mots devenus flux, charriant ces blocs de vie, des souvenirs pour la plupart, toujours est-il que j'ai mesuré le fossé qui sépare l'émotion que j'aurais ressentie à la lecture de ces textes, de celle que j'ai ressentie à écouter Pascal Commère les lire.
Je ne vais pas tendre les verges pour me faire battre, ce n'est pas mon style, mais j'avoue que si je n'avais pas eu tout " l'emballage " du récit de voyage, et la lecture vivante tout de suite derrière, j'aurais, peut-être, qui sait, rejeté cette pièce à la géhenne des textes précieux et inutiles.
Et donc un grand merci à Sophie Nauleau pour m'avoir permis de découvrir combien la poésie est vivante elle aussi, comme le théâtre et la danse, quand elle fleurit dans le vivant
Oui, oh, cessez là vos persiflages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire