Neige d'Hiver
Parchemin, cheminé, maison au coin du feu, la braise chauffe les bienheureux.
Dehors neige et couverture de l’hiver, oiseaux peureux, le chat noir sur mes genoux ronronne et je pense sans cesse à ce nouvel amoureux. Il croyait qu’il m’aimait mais qui suis-je finalement à ses yeux. Juste une chienne ou une vie à vivre à deux. Dire « je t’aime », n’oserais je pas ici. S’il me voit il part et s’insurge de mon ennui et de ma mélancolie.
Suis- je si coriace avec la bienséance de mes pensées. Suis-je à ma place lorsque j’ai peur d’aimer.
Allant marcher sur ce chemin glacé comme le cœur de l’hiver, je me promenais avec une joie un peu amère. Les flocons virevoltent et reviennent à moi des pensées douces.
AU coin du feu sous la couverture, et mon tourment à maintes reprises s’enlise.
Je me demande seulement si je pourrais, comme avant être aimée. J’étais toujours, auparavant avec ces fous et cette folie illusoire. Et doucement je voudrais une âme sœur qui sache lire mes peurs. Ainsi la belle vie m’emmène aux confins du bonheur.
Allez, vous êtes vernies, je vous en mets un second, écrit en pensant à l'Insoutenable Légèreté de l'Etre.
Le Roi des Coeurs
Le long du chemin, de ce long chemin parsemé de fleurs bleues
Parsemée de coquelicots et d’églantines sauvages
Auxquelles les épines rentraient dans la chair,
Goutte de sang, coula sur mon doigt.
Le long de ce long chemin, j’espérais au bout y voir un cheval blanc,
Une prairie de printemps, évanescente et pas encore amère…
Je m’imagine au bout du chemin, qui mène quelque part, qui mene nulle part,
Il passe par le pont des amoureux, ou la rivière coule, oublie moult lupanars
L’amoureux, il est délicat comme une rosée de printemps
Ou a l’aube le jardin n’était couverte que de gelée blanche.
L’amoureux, il s’enivre de poèmes, de litanies et de chants
Qui partageront le monde en un conte parsème de rêves et d’amours convainquant
Il s’avère cristallin, ce verre, ou maintenant je repose mes lèvres et retrouve le parfum
De désirs qui palpitent et d’esprits angevins qui habitent tout prés de lui, l’amoureux
Alors je l’invite, à l’apéritif, au déjeuner, au vin blanc et à la liqueur
De faire de la poésie avec l’algorithme de ses sentiments, de son doux cœur
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