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mardi 22 décembre 2020

Le lobby de Lesbos

Bon alors aujourd'hui on va commencer par du light pour aller vers le sérieux, en trois temps. 

D'abord une petite anecdote amusante. Comme vous le savez, je suis abonnée, entre autres rézossocio, à Hi5. Ce matin, une vague connaissance, qui se prétend lesbienne, et pense que je ne suis pas loin de l'être, m'envoie une demande pour que je dénonce quelqu'un pour homophobie. 

Je réponds que je vais aller voir, et je ne trouve pas trace d'homophobie dans les propos du gars. En revanche il est en bisbille avec une fille qui habite dans la région de ma correspondante. N'est-ce pas merveilleux de voir ceux-là même qui se réclament d'une communauté, user de fausses déclarations pour nuire à des gens sur des cas personnels, discréditant ainsi la cause ?

Il est d'ailleurs curieux de constater que si on vous demandait de dénoncer quelqu'un pour agoraphobie, vous répondriez : "Ce pauvre type a déjà à supporter un handicap qui lui pourrit la vie, on ne va pas en plus en faire un criminel simplement parce qu'il est victime d'avoir une chose en horreur sans y rien pouvoir faire". N'est-ce pas ? 

Si vous alliez au commissariat dénoncer quelqu'un pour arachnophobie, on vous éconduirait poliment en vous prenant pour un fou. Là on le dénonce pour homophobie et les gens crient : "Qu'on le pende" en écho.

Détail amusant, notre simple d'esprit (le prétendu homophobe) se plaint qu'aujourd'hui, toutes les filles soient siliconées et retouchées à la chirurgie esthétique. C'est meugnon.

 


Heureusement que cela ne se produit pas dans les autres secteurs de la bêtise humaine, on verrait des gens se faire accuser d'islamophobie ou d'antisémitisme parce que ça arrange le beau-frère de votre voisin d'organiser uen campagne de dénigrement contre vous avant l'audience sur cette histoire de mur mitoyen... Mais non, heureusement, cela n'arrive jamais.

Moralité les enfants ? Ne croyez jamais personne, on va y revenir.

Bien, un peu plus sérieux, je me faisais cette réflexion : "En amour comme en art, pour moi, ça commence à en être quand ça devient transgressif". 

Je ne suis pas la seule, loin de là. Si la plupart des gens ont besoin de "pimenter" leur vie amoureuse, c'est bien qu'elle n'a plus de goût. Après il y a ceux qui restent dans le fantasme de centre commercial, type costume d'infirmière et bandeau sur les yeux et puis ceux qui se sentent appelés comme par une vois lointaine, de là-bas, vers des choses moins admises.

Pour ce qui est du "girl next door" (où le mariage est transgressé par l'infidélité), les sites web y ont vite pourvu en matière de vidéo, et pour le reste, on couvre assez aisément ce qu'on qualifiait aux début de l'internet d'une vague dénomination "Bizarre". La frontière du bizarre recule, elle est aujourd'hui entre la zoo et le CP (Child Porn), avec des recoins de tabous qui ne sont pas l'objet de cette étude. 

La justification de la transgression est "le corps social n'a pas à m'imposer sa frontière, et d'ailleurs dans d'autres pays c'est légal", justification étayée par un sous-jacent "cela m'est dû", sur lequel il faudra revenir. Oui, cela m'est dû : ce qui est interdit aux autres, ce que la personne ne peut donner sans qu'on la force, cela m'est dû. 

Je suis touriste sexuel, je paye, je viole. Et une fois revenu en Europe ? Malaise dans la civilisation.

Maintenant en art, les femmes sont plus demandeuses d'innovation formelle que les hommes, et moins preneuses pour les avancées intellectuelles (1). Tout est dans la tête, mais la beauté d'une construction conceptuelle ne se voit pas de loin, c'est moins glamour qu'un beau gloss. Idem pour les commentaires. Moins de candidates à la prise de tête. 

Maintenant, on peut fusionner les deux et se demander ce que ça donne  lorsqu'un être humain, partagé entre son animalité et sa culture, voudrait faire de l'amour un art, ou disons appliquer à ce chapitre de sa vie une démarche de type artistique. On en a eu un exemple avec le film Jules et Jim de François Truffaut, et c'est un courant depuis. J'y mettrais Duras, et Les Valseuses, aussi, mine de rien.

L'art n'en est que s'il est d'avant-garde, l'amour ne vaut la peine d'être vécu que si on le vit au-delà des tabous en cours. Ce qui donne, pour la sexualité, le brassage des genres, testé depuis trop longtemps pour ne pas avoir été épuisé avant de sombrer dans le grand public, ainsi quel'hébéphilie, chantée par Nabokov et Gainsbourg, et pratiquée par de nombreux  apprentis Fourniret dans leur garage. 

"Dernier tabou de notre société", me dit récemment un psy...

Il y a encore des pays où point n'est besoin de ligoter et torturer une jeune fille pour se la faire, il suffit d'invoquer la sacro-sainte tradition du Wahalibi machin chose, et pouf ! Grâces soient rendues au Grand Bintu, et son prophète Ducon-Mahomet Mouhammar Ibn Sarko et son infirmère de luxe, caricaturable à souhait comme on le sait. Ici, c'est mal vu, il faut payer très cher et s'entourer de précautions pas possibles.

Mais on a dans la presse parfois des fuites comme quoi cela se ferait dans tel ou tel cercle, on a vu le cavaliere se faire pincer pour une seule petite pute mineure, alors que le darknet est plein de dépucelages forcés sous caméras (payants pour les vrais d'ailleurs), et que la sphère soviétique fournit pas mal dans ce domaine, sans compter évidemment les thai et javanaises, mais c'est une vieille tradition là-bas.

Bien, une fois ces remarques en guise de hors-d'oeuvre, passons au plat de résistance, les fake news vs. les vrais sites de vraies infos, parce que ça commence à me fatiguer, et il temps de mettre un peu d'ordre dans ce sujet-chienlit.
 
 Encore une fois, si on veut dégager la structure, il faut faire abstraction du contenu. Je vais donc, parce que je les ai sous la main, prendre deux images d'un débat qui consisterait à dire que circulent de vraies infos sur le SIDA et des fausses. 
 

 
On connaît le contexte en gros : d'un côté les méchants sites des complotistes qui répandent des fake news, et de l'autre côté les gentils sites des vrais scientifiques qui ne disent que la vraie vérité, et d'ailleurs la preuve en est qu'ils confirment la vérité que le gouvernement vous a déjà dite. 

Je porte ci-dessous la réaction de l'un de nos correspondants, car ce qui m'intéresse est la distorsion d'objet :

 

La symétrie eut commandé de dire "Si tu ne crois pas l'AFP, tu ne crois personne", et non pas "'rien".
 
L'AFP n'est pas vu comme l'émetteur indépendant, personne influençable, mais confondue avec la matière même de ce qu'elle véhicule. C'est, exactement, l'idée qui imprègne l'esprit de ceux qui professent que c'est vrai parce que c'est dans la ZouBiblouiïah, la Zoratorah, ou le Zoubicoran hallal.

"C'est dans l'AFP donc c'est vrai". Que l'AFP bénéficie d'un préjugé favorable, c'est compréhensible, mais un bon auditeur doit s'en défaire et ne le garder que pour certains arbitrages internes et à sa seule discrétion.
 
Quand on audite des organisations, il convient de les auditer sur le même référentiel, et avec les mêmes procédures. Donc on évalue l'AFP comme les autres, et avant le résultat de l'audit, ils n'ont aucun avantage. On ne va pas bien sûr faire dans le socialisme angéliste, le "touchepas-à-mon potisme", et il est évident que si je descends dans un hôtel 5*, je m'attends à mieux dormir que dans un bouiboui, ce qui ne doit pas me rendre moins exigeant, mais peut me pousser à la satisfaction précoce.

Autre dimension à ne pas négliger : l'impact. Une petite irrégularité sur un grand media "mainstream" biaise le jugement de dizaines de millions de personnes, là où un dossier bidon mal ficelé ne trompe que quelques psychopathes qui veulent y croire sur un media de groupuscule fasciste.

Les grands media doivent être rappelés à l'excellence par un maître qu'ils ne sauraient incarner eux-mêmes, c'est une évidence première de l'exercice de la Qualité. L'autodéclaratif est le degré zéro de la certification, mais l'audit seconde partie ne vaut guère mieux. "Moi, agence de presse agréée pa le gouvernement, je dis que tout ce que dit le gouvernement est vrai", c'est juste l'histoire des
 
On peut même aller encore plus loin, sur les grands dossiers de l'Histoire, par exemple. Répéter "On examine pour voir s'il n'y aurait pas des armes de destruction massives " ne suffit pas, en l'occurrence. C'est encore trop accorder aux escrocs qui nous gouvernent.

A vrai dire, je n'ai pas choisi le sujet complètement au hasard. Lorsque j'ai vu ces images, cela m'a rappelé qu'il y a quelques années, des doutes avaient été émis quant à la nature du fameux "virus" du Sida, en l'occurrence de savoir s'il ne ressemblerait pas un peu au Pryon de la tremblante du mouton.
"Sacrilège !", avait-on crié à l'époque, puisque le mot "complotiste" n'existait pas encore. N'empêche que c'est une bonne raison pour ne pas lui trouver de vaccin. Et si un jour on trouve une bonne thérapie, on dira "le virus du Sida est vaincu", et les étudiants en médecine de 2030 apprendront que ce n'était pas un virus, et terminé, plus personne n'en entendra parler. 
 
Les complotistes qui disaient du temps de Galilée que la terre était ronde, vous croyez que quelqu'un leur rend hommage aujourd'hui ? Rien à foutre.
 
 Moralité, la vérité, c'est ce que vous octroyez comme crédibilité à la source de l'info, terminé. J'ai d'ailleurs écrit là-dessus une brève mais non moins remarquable nouvelle.


(1) Mais le répit va être de courte durée. Pour le moment, elle viennent de découvrir leur clitoris,elles affirment que c'est l'avenir de la bite, qu'on n'a rien fait mieux depuis l'invention du compas, à n'en pas fermer l’œil de la nuit, elles sont toutes fières de dire des gros mots, de se foutre des gods avec leur copine gouine, mais ce genre de plaisir a hélas son temps. Dans pas longtemps, on va avoir des pervers femelles maquillées comme les tapettes des boys-band coréens, je peux vous dire que ça va être coloré, les apéritifs dinatoires de voisins pour fêter le coming-out de la ptite Kevin Mohammed du 3ème.

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