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lundi 3 août 2015

Google moves (bientôt sur vos écrans)

Une courte vidéo destinée à la présentation d'une application Google de traduction des langues :



La vidéo s'ouvre et se clôt par un écran qui s'interpose entre le regardeur et le monde, ce qui est le but de la traduction " See the world in your language", dit le slogan final.

Mais de quel monde s'agit-t-il, ce monde que nous " voyons" ("see") ? Nous ne voyons qu'un écran, pas le monde.

Un moment intéressant est par exemple à 0:47 lorsque le texte à traduire est réparti sur deux panneaux. Je suppose en effet qu'une des ruses principales (du moins est-ce présenté ainsi) de ce logiciel est qu'il " réécrit" le texte dans la langue cible, puis le " réinsère", police, taille et couleur comprise, dans l'image.

D'où peut-être, le rôle des petits rectangles, aux dernières secondes. Car le texte est sur des panneaux.

Ainsi à 0:47 peut on supposer que le logiciel ait eu à décider, à choisir, de mettre le " I " qui appartenait originellement à " ti ", au même endroit que le " I " de " I". On voit d'ailleurs le petit retard du au traitement de l'image.

On peut supposer que si l'initiative se prolonge, il pourrait figurer sur l'image du " texte " d'origine, des idéogrammes, qui échappent au détecteur de caractères, et qui ne soient pas traduits sur l'image cible. On peut supposer aussi le contraire.

Imaginons par exemple que dans l'image source figure un livre. Le logiciel de reconnaissance analyse les caractères de ce livre et les réécrit en texte dans la langue cible. On pourrait alors zoomer, et " lire " l'ouvrage censément posé sur la table de la personne. Et même, tourner les pages. Sans pour autant découvrir le marque-page, le petit mot manuscrit caché entre les pages.

Ou pas. On pourrait aussi découvrir des choses qui n'étaient pas dans l'image source.

Je ne commente rien, je vous laisse méditer là-dessus.  Google avance.

Sinon j'ai vu Les mondes de Ralph, dans lequel un petit réparateur tombe amoureux d'une femme et lui fait des compliments sur son visage en HD. Il y a une réflexion sur les virus vivants qui fait un peu penser à Tron et à Matrix, en mode jeu pour enfants, univers de sucre et de bonbons, sans oublier la mention d'une ou deux marques. Publicitaire par nature, la création de ces choses, lè-bas. La frontière entre le vivant et le monde virtuel, qui meure lorsqu'on le débranche, débat sur la fin de vie.

Sinon j'ai lu un travail produit à l'université de Valenciennes et alentours, à l'occasion d'une expo d'Alexandre Hollan en 2000 au château Dampierre. Moins de couleurs, mais sans doute tout aussi intéressant. Peut-êtrer même plus si on exclut du champ de la comparaison de savoir si on doit se résigner lorsque le destin semble vous avoir assigné un rôle, ce qui semble être le nec plus ultra de la réflexion, là-bas...


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