Ce matin j'ai fait un truc de ouf, tenez-vous bien : j'ai acheté (oui, acheté, en solde, en promo l'occasionne fait la larronne mais bon...), j'ai acheté, donc, des patins en plastique de rechange pour les pieds de ma table à repasser, laquelle en avait perdu deux pendant le déménagement.
Et je le prouve :
Elle est pourrie d'ailleurs ma table à repasser, comme toutes les tables
modernes, qui ne sont plus de vraies planches mais des merdes en tôle
ajourée, ce qui fait qu'on n'appuie sur rien.
Car je suis une frénétique repasseuse, moi, Madame. Parce que quand vous repassez du lin, t'as intérêt à le repasser mouillé, sinon macache ouallou pour le défroisser.
Donc les pièces de lin que je teins, je dois les repasser au sortir du bain de rinçage, enfin juste essorées, quoi.
Sinon je voulais dire une chose à propos des images et autres musiques que j'utilise dans mes oeuvres, c'est à dire ma liability warranty policy en matière de copy fraud, droits d'auteur et autres DRM de MRD, à savoir la suivante :
J'en profite pour dire que je suis scandalisée par les droits d'auteur de m... que la RMN et autres mettent sur les peintures. Je ne suis pas sûr que Léonard soit d'accord pour que ces gens se réservent les droits sur son oeuvre. Donc déjà au départ c'est du vol.
Ensuite l'art, la culture, comme les données et le reste, sont publics. Donc c'est encore du vol de biens publics. Dire comme le font ces gens d'une oeuvre : " Vous n'avez plus le droit de la photographier " ET " si vous voulez la reproduire, il faut payer", c'est du vol : soit on est vendeur de photos de qualité et on laisse les gens prendre les leur, soit on est service public d'exposition d'art (comme il me semblait qu'était un musée public), et on laisse les photographes travailler. C'est donc trois fois du vol, cela l'a toujours été et le sera toujours.
Donc tout est à moi, je pique tout ce que je veux et j'en fais ce que je veux. Si je vous admire, je vous en ferai éventuellement part, afin de vous associer à la fortune de votre oeuvre. Si vous admirez une de mes oeuvres signée par un autre, c'est bien, c'est que vous avez du goût.
Si vous êtes incapables de me l'attribuer, c'est que vous êtes inculte, et le dommage est pour vous. This is your loss.
Donc ne m'em...ez plus avec les droits d'auteur. Je prends ce que je veux, la ragazza ladra, ah ah :D
Enfin on suppose, je crois, qu'il y auraient des mots qui nous feraient du bien. On suppose qu'il y aurait quelqu'un pour les dire.
Mais non.
Et ces mots enfuis laissent derrière eux un tel vide, un silence tel qu'il m'empêche de parler.
Le vide central après l'explosion, le vide primordial. J'y reviendrai. Mais plutôt le vide de l'indéfaisable. Je m'explique : Lorsque vous faites un feu de cheminée, vous mettez du papier, du petit bois, du bois plus gros, et enfin les bûches.
Si une fois les bûches enflammées, vous vaporisez de l'eau sur le feu, ces dernières vont s'éteindre. Si vous éteignez les bûches, vous ne pourrez plus les rallumer, parce que le petit bois est brûlé. Ce qui fait défaut aujourd'hui dans l'espace, signale la trace de la façon dont les choses ont pu s'ordonner dans le temps.
Autre image pour mes jeunes amis :on ne trouve pas de diamant naturel à l'air libre. Il est dans une gangue rocheuse, veine elle-même enfouie dans la terre banale. Cette image m'est venue en écoutant un album de Zappa que je laboure depuis vingt ans. Les morceaux que j'aimais dès le début m'ont poussé à prendre connaissance des autres morceaux, qui me paraissaient moins attrayants.
Ils étaient plus difficiles d'abord, tout simplement, et ce sont maintenant mes préférés. Plus riches, mais d'une richesse plus hermétique, plus rêches à l'approche, ils font maintenant mes délices. Cette apparente âpreté cachait un trésor.
Mais il m'a fallu écouter du Zappa pendant des années pour apprécier telle chute, telle reprise. Et je pense qu'il en fut de même pour la composition. J'espère qu'il a levé sa plume à ce moment en disant : " Ah je n'en suis pas mécontent, de celle-là". (Zappa écrivait tout)
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