Pour ceux qui se demandent ce que c'est que le refoulement, en voici un bel exemple tiré de la presse sur le virus :
" Troubles gastriques, ces symptômes précoces du virus qu'on n'avait pas perçus au début, et qui permettent de confirmer les soupçons plus vite que la toux ou la fièvre".
" Troubles gastriques, ces symptômes précoces du virus qu'on n'avait pas perçus au début, et qui permettent de confirmer les soupçons plus vite que la toux ou la fièvre".
Inconsciemment, vous ne voulez pas que ce virus soit une maladie grave. Vous voulez qu'il soit une petite grippe.
Donc chaque fois qu'on va vous parler de problèmes intestinaux, vous allez refouler ce signe pourtant réel et évident dans l'inconscient, et attendre que le patient tousse, afin qu'il ait bien la maladie que vous souhaitez qu'il aie.
Donc chaque fois qu'on va vous parler de problèmes intestinaux, vous allez refouler ce signe pourtant réel et évident dans l'inconscient, et attendre que le patient tousse, afin qu'il ait bien la maladie que vous souhaitez qu'il aie.
Une fois que vous aurez admis que cette maladie est bien plus qu'une grippe, alors le déni des signes va tomber, et lorsque le malade aura des douleurs abdominales, vous allez les voir, les entendre, vous n'y serez plus ni aveugle ni sourd, vous les prendrez en compte, mais le refoulé refera surface, et brutalement vous vous souviendrez qu'on vous en parlait depuis le début.
Ces signes que vous aviez refoulés dans l'inconscient, il vont soudain vous apparaître, ah mais oui, ils sont bien plus précoces que la toux, et si on les utilisait ? Tout cela parce que vous avez enfin admis que cette maladie n'est pas une grippe.
Vous voyez à quel point il est vrai de dire qu'on ne voie que ce que l'on veut voir, et qu'il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Vos perceptions, qu vous pensez premières en bons phénoménologues, sont asservies à vos croyances.
Bien.
Mais ce qui m'intéresse là-dedans, vous vous en doutez, c'est le passage de l'individuel au collectif. Ce sentiment que je viens de décrire, vous le ressentez intérieurement, et vous ressentez qu'il est évident qu'il se produit et ne peut se produire qu'à l'intérieur d'un seul esprit. Le mien, le vôtre...
Alors comment se fait-il que le lieu de son émergence soit, non pas votre esprit ou le mien, mais bien les media et autres espaces collectifs ?
C'est parce que nous avons remarqué que dans les media, on annonce bien tardivement la survenue l' "apparition" de symptômes précoces qu'on n'a pas envie de voir, c'est parce que donc nous remarquons dans les media ce refoulement collectif que nous devons bien admettre que, à l'introspection, il est présent en chacun de nous.
Et c'est d'ailleurs, même si je m'en méfie, une évidence. Il est évident que le sentiment collectif, remonte s’agrège depuis les processus individuels. Et c'est déjà pas mal.
Prenons une rédaction de télévision, imaginons les conférence de rédaction, et amusez-vous à trouver la réplique que chacun va servir histoire qu'on n'aborde pas le sujet.
Ainsi, le silence se construit, partout, petit à petit, et plus aucun media n'en parle parce que, individuellement, chacun de nous n'a pas envie d'en parler. Et puis la tendance va s'inverser un jour. Un jour untel sera prêt à admettre que la maladie est plus grave qu'une simple grippe, et il va cliquer sur le lien correspondant, et le succès de l'article va en entraîner un second, et ainsi les gens vont se convaincre un par un qu'on doit regarder en face que la maladie est grave : le thème est devenu "conscient", il a été ramené à la conscience depuis l'inconscient où on le tenait refoulé.
La question qu'on peut se poser par ailleurs est celle de la structure de stockage de l'inconscient individuel. Pour le collectif, c'est une sorte de silence, une zone où les clics se maintiennent en dessous de 10... Le sujet fait moins de 10 vues sur YT, on l'enterre...
Mais pour chacun de nous ? Comment stocker quelque chose mais sans le rendre disponible ? Je ramasse les copies dans une heure.
Maintenant pour revenir à la question principale, elle est celle, pourrait-on dire, de la représentation (nous y revoilà) du phénomène. Je serais prêt à parier qu'il y a du quantique là-dedans, sous la forme suivante : si vous demandez à chacun son avis, vous allez poser la question sous forme binaire : "A votre avis, l'épidémie est-elle grave ou bénigne ?". Donc la réponse est binaire. La réponse est soit blanc, soit noir.
Chacun ne peut fournir qu'une seule des deux seules face de la pièce, et on s'attendrait donc à ce que statistiquement, le résultat de mille interrogations où chacun ne peut répondre que blanc ou noir soit proche de 50 % de chaque occurrence :)
Eh bien non. La foule, le collectif va manifester sa nature ondulatoire par le fait que les gens répondent "pour faire bien". En fait ils disent une chose, et en pensent une autre, celle-là même qui va régir leurs agissements (ne pas relayer l'info sur les douleurs précoces qui signent plus grave que la grippe).
Donc au début de l'épidémie, on aura un résultat à 60 % pour la réponse "Ce n'est qu'une grippe", et un mois plus tard, on aura 60 % de "c'est plus grave" tandis que chacun des individus donnera toujours une réponse considérée comme un sur deux.
Maintenant pour revenir à la question principale, elle est celle, pourrait-on dire, de la représentation (nous y revoilà) du phénomène. Je serais prêt à parier qu'il y a du quantique là-dedans, sous la forme suivante : si vous demandez à chacun son avis, vous allez poser la question sous forme binaire : "A votre avis, l'épidémie est-elle grave ou bénigne ?". Donc la réponse est binaire. La réponse est soit blanc, soit noir.
Chacun ne peut fournir qu'une seule des deux seules face de la pièce, et on s'attendrait donc à ce que statistiquement, le résultat de mille interrogations où chacun ne peut répondre que blanc ou noir soit proche de 50 % de chaque occurrence :)
Eh bien non. La foule, le collectif va manifester sa nature ondulatoire par le fait que les gens répondent "pour faire bien". En fait ils disent une chose, et en pensent une autre, celle-là même qui va régir leurs agissements (ne pas relayer l'info sur les douleurs précoces qui signent plus grave que la grippe).
Donc au début de l'épidémie, on aura un résultat à 60 % pour la réponse "Ce n'est qu'une grippe", et un mois plus tard, on aura 60 % de "c'est plus grave" tandis que chacun des individus donnera toujours une réponse considérée comme un sur deux.
Pour le redire autrement : Vu à l'échelle individuelle, le répondant sondé corpusculaire, n'y connaissant rien, donne une réponse au hasard, donc on a 50 % comme le tirage d'une boule dans un sac. Et pourtant, quand on compile les résultats, on a 60 % de blancs.(1)
Et si on regarde les actes manqués et autres révélateurs, on aura 70 % blancs, qui appréhendent d'affronter ce qu'ils pensent pourtant être la vérité, c'est plus grave. Les faits révèlent, remettent au jour ce qui est dissimulé dans l'inconscient par le geste de refoulement.
Le comportement ondulatoire de l'espace collectif révèle que chacun des corpuscules appréhendé, observé, est, en fait, intérieurement, dans un espace où cette propriété n'est pas mesurable, à 60/40, soit lors du premier sondage, par trouille, soit dans le second à 40/60 en faisant face à la réalité.
Dans le second espace , on a peur, dans le quatrième on fanfaronne, mais la réalité collective est là pour nous rappeler que, majoritairement, nous mettons le sujet gênant sous le tapis. D'où les émissions "démasqueurs de scandale", signes permettant d'anticiper le retournement de tendance.
Le comportement ondulatoire de l'espace collectif révèle que chacun des corpuscules appréhendé, observé, est, en fait, intérieurement, dans un espace où cette propriété n'est pas mesurable, à 60/40, soit lors du premier sondage, par trouille, soit dans le second à 40/60 en faisant face à la réalité.
Dans le second espace , on a peur, dans le quatrième on fanfaronne, mais la réalité collective est là pour nous rappeler que, majoritairement, nous mettons le sujet gênant sous le tapis. D'où les émissions "démasqueurs de scandale", signes permettant d'anticiper le retournement de tendance.
(1) Je sais bien que ce n'est pas ainsi qu'ils raisonnent en MEcaQ. Je sais que c'est l'inverse à savoir : Du fait que 70 % des électrons du flux mesuré sont polarisés + et 30% sont mesurés -, je déduis que chacun des électrons, est à titre individuel, dans un état superposé 70 % + / 30 % -
Ce qui m'intéresse ici ce sont deux choses : 1 - le transfert inverse, à savoir, comment opèrent les mécanismes qui font que, si chacun de nous est persuadé individuellement que ce n'est pas grave, alors, les media n'en parlent pas (et là, certes, s'amorce le mécanisme de feed-back : la foule à son tour me rassure), et 2 -