Afin de teindre quelques bouts de tissu, je me suis trouvée à couper une betterave un peu dans tous les sens. Eh bien je fus stupéfiée de la beauté des moirures, des nuances de rouge, des volutes sombres, bref de la splendeur d'une betterave.
Au lieu d'acheter des Corot, désormais, je prends une botte de betteraves (bio) à deux euros quatre-vingt dix, et je tranche.
Cela vient à point en complément de mon émerveillement devant les trois couleurs de primevères de mon jardin (jaune, mauve, et blanc) se détachant sur le vert vif des feuilles, ainsi que l'ineffable rose du cerisier du Japon.
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