Comme ces bébés, à peine plus grand qu'une main, et jetés trop trôt dans les arrière-cours les plus obscures des hôpiteux, épuisée, à la fin d'une nuit de lutte contre la noyade.
De quelle nuit à quelle nuit passent-ils ? Qu'attendent-ils des prières des vivants, de ceux qui vivent, belle fête.
Faut dire qu'à force de l'étrangler en le déclarant non-viable, on ne lui a laissé aucune chance.
Et moi je le couverai. Tant qu'il y aura une petite flamme, je la protégerai, quitte à vivre seule avec lui.
L'amitié. C'est bien beau l'amitié. Ca sert à dépanner les roues de vélo, et puis quoi ? De canne ?
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dimanche 27 juin 2010
samedi 26 juin 2010
vendredi 25 juin 2010
Ex nihilo
Tu ne voulais rien construire, tu y as bien réussi finalement. Plus besoin de sms, plus de trace. ça ressemble au néant que tu aimes tant. La queue de la comète nolife, no love, no sex, no rien... ?
J'avais préparé une boîte étanche avec des biscuits, et du café pour quand on serait là haut près de ton arbre. je suis un peu triste. Et fait provision de tortillas pour quand tu viendrais. Mais non, rien c'est mieux.
Moi je préfère jouer et perdre. Je préfère la joie au néant, le mouvement à l'immobilité, et assumer la vie, dans toute sa splendeur.
Amour toujours ?
J'avais préparé une boîte étanche avec des biscuits, et du café pour quand on serait là haut près de ton arbre. je suis un peu triste. Et fait provision de tortillas pour quand tu viendrais. Mais non, rien c'est mieux.
Moi je préfère jouer et perdre. Je préfère la joie au néant, le mouvement à l'immobilité, et assumer la vie, dans toute sa splendeur.
Amour toujours ?
mardi 15 juin 2010
La rue aux gais
Ma maison est coincée entre deux rues.
La façade avant est longée par une rue très passante, où on a généreusement laissé un trottoir de 30 cm, pour ceux qui veulent se suicider au rétroviseur, c'est une belle mort, surtout quand il s'agit des mastodontes qui violent aussi allègrement que quotidiennement l'interdiction de circuler qui les frappe.
Rares sont les piétons qui s'y risquent.
Sur l'arrière, il y a le jardin, qui donne sur une autre rue, empruntée elle aussi par les bolides petit modèle, impatients, qui pensent ainsi griller les poids lourds du centre ville, mais plus calme.
Et passées les heures de presse où les boeufs se rendent le plus vite possible à des carrefours aussi imbéciles qu'inutiles, on y voit parfois zigzaguer ces douces personnes un peu prises de boisson, qui savent qu'elles pourront en passant par là éviter plus facilement les bolides d'acier, marcher tranquillement, doucement, en rêvant, en étant moins au monde et plus à soi-même.
J'ai déjà fait là de belles rencontres. Finalement, les accidents de voiture, c'est un peu comme les accidents de chasse, une sorte de sélection naturelle.
La façade avant est longée par une rue très passante, où on a généreusement laissé un trottoir de 30 cm, pour ceux qui veulent se suicider au rétroviseur, c'est une belle mort, surtout quand il s'agit des mastodontes qui violent aussi allègrement que quotidiennement l'interdiction de circuler qui les frappe.
Rares sont les piétons qui s'y risquent.
Sur l'arrière, il y a le jardin, qui donne sur une autre rue, empruntée elle aussi par les bolides petit modèle, impatients, qui pensent ainsi griller les poids lourds du centre ville, mais plus calme.
Et passées les heures de presse où les boeufs se rendent le plus vite possible à des carrefours aussi imbéciles qu'inutiles, on y voit parfois zigzaguer ces douces personnes un peu prises de boisson, qui savent qu'elles pourront en passant par là éviter plus facilement les bolides d'acier, marcher tranquillement, doucement, en rêvant, en étant moins au monde et plus à soi-même.
J'ai déjà fait là de belles rencontres. Finalement, les accidents de voiture, c'est un peu comme les accidents de chasse, une sorte de sélection naturelle.
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