Au royaume des aveugles, les voleurs sont présidents.

 Michel-Ange Flori, the owner of a French street advertising business, decided to use some of his billboards for what he called an exercise in political satire, posting a picture showing French President Emmanuel Macron dressed like Adolf Hitler.

 

Macron's personal lawyers and his party have now filed legal complaints alleging that the depictions were a public insult, and Flori said he has been contacted by police acting on the complaint.

The case has turned into a test where France draws the line between freedom of expression and being offensive.

That resonates particularly in a country where the Charlie Hebdo satirical magazine published caricatures of the Prophet Mohammad (PBUH), originally in 2006, that most Muslims view as blasphemous. The French state defended the magazine's right to publish.

"We will not give up on cartoons and drawings, even if others back down," Macron said on Oct. 21 last year in a speech to honour school teacher Samuel Paty, who was killed by a Chechen teenager who wanted to avenge Paty’s use of the cartoons in a class on freedom of expression.

Flori put up the Macron billboards in response to a law adopted by parliament this month barring people from some public venues unless they are fully vaccinated against COVID-19 or can show a fresh negative test.

 Et l'article d'ajouter que l'histoire avait eu un précédent :

remplaçant le "je ne suis ni de gauche ni de de droite", par un "mais plutôt Medef/Sioniste".

Jean Ennochi, a lawyer for Macron, said the legal complaint was filed for Macron in a personal capacity "because of the offensive nature of the comparison of the President of the Republic with Adolf Hitler".

A representative of Macron's party said it had filed a separate complaint alleging insult and incitement of hatred.

Macron's administration declined to comment.

"I did not expect this at all. That the president would file a complaint against a French citizen," Flori said.

"I caricature," he said. "People may or may not like it but it is all the same, caricature will remain caricature."

Repris de https://thefinancialexpress.com.bd/public/world/europe/french-citizen-faces-lawsuit-for-depicting-macron-as-hitler-1627913527 

 

 

C'est marrant, quand c'est Jésus, ça ne pose aucun problème, quand c'est Macron, c'est offensant. En France, on a la liberté de caricaturer, tant que ça ne dérange personne, comme dans tous les pays.
 

 Alors nous à la rédac de Faken Youz, on aime bien en rajouter une couche.

 

 Sinon, je voulais tenter de préciser encore ma pensée, puisque chaque fois que j'évoque la question du passe sanitaire, les crétins ouvrent des yeux de merlans frits. 

Je vais essayer de la faire simple, mais directe (1) :

Quand un détenu en cavale va dans une médiathèque, cette dernière ne lui demande rien, car elle n'est pas auxiliaire de police. Pourtant cela met en danger la vie des gens.

Quand un psychopathe armé va dans une médiathèque, cette dernière ne lui demande rien, car elle n'est pas auxiliaire de police. Pourtant cela met en danger la vie des gens.

 Quand une personne atteinte de MST non soignées va dans une médiathèque, cette dernière ne lui demande rien, car elle n'est pas auxiliaire de police. Pourtant cela met en danger la vie des gens.

 Quand un condamné sans bracelet va dans une médiathèque, cette dernière ne lui demande rien, car elle n'est pas auxiliaire de police. Pourtant cela met en danger la vie des gens.

Quand une personne alcoolisée va dans une médiathèque, cette dernière ne lui demande rien, car elle n'est pas auxiliaire de police. Pourtant cela met en danger la vie des gens.

 Quand une personne sans smartphone ni ausweis en règle va dans une médiathèque, cette dernière s'improvise auxiliaire de police et lui en interdit l'entrée, sans aucun examen propre, et collabore sur simple demande de la police.

 Pas d'accord. 

Je ne suis ni une demeurée ni une complotiste. Je ne suis pas d'accord, et la démocratie devrait me garantir ce droit. Je ne parle pas d'élus avec 20 % des voix des retraités qui se déplacent encore, ne me prenez pas pour une imbécile, non plus...

Si l'exercice du pouvoir dans la Polis était le jeu de bridge, alors le spectacle du monde serait des élus persuadés qu'ils jouent au menteur, sous le regard intrigué des spectateurs qui cherchent à comprendre les coups, et dubitatif des quelques observateurs qui ont compris que les hommes politiques ont compris que, quoi qu'ils fassent, leurs électeurs ne voudront jamais admettre qu'ils ont été suffisamment idiots pour élire des gens qui ne les voient que comme une machine à sous, qui n’œuvreront jamais que pour leurs intérêts propres.

Les exploiteurs ont compris que leurs exploités resteront dans le déni car admettre qu'ils ont portés au pouvoir leurs exploiteurs avec autant de constance est une blessure à l'ego qu'ils ne peuvent s'infliger.

D'un autre côté, les exploiteurs, qui ont compris que Marx avait raison, que leur capitalisme va dans le mur, et que au jeu des chaises musicales d'une économie mondiale en déroute,  il faut se barrer du jeu tant qu'on a une chaise, sont en train de lâcher les manettes pour profiter des derniers mois d'eau fraîche et de champagne dans les hôtels de luxe.

Le chaos s'installe déjà de manière étendue et durable. Je pense que son extension est déjà irréversible. La guerre contre les machines a commencé.

Cela vous fait rire ?

Tant mieux.

(1) Et parce que je l'ai vue trainer, j'en rajoute une : Le pass, c'est une mesure de sécurité, c'est comme la ceinture en voiture. Sauf qu'une médiathèque ne contrôle pas si vous avez votre ceinture. Ils se foutent pas mal de vos ennuis avec la police. Ici ils les provoquent.