Il y a des Juifs qui, dès 1933, sentant le vent tourner, ont fui l'Europe. Visiblement, le vieux schnoque qu'on entend à longueur de journée sur les ondes, puisqu'il sert complaisamment la soupe de la Propaganda, mais est-ce lié, n'en faisait pas partie.
Cela prouve de façon effarante que pour avoir été raflé on n'en comprend toujours pas plus ce que c'est que le fascisme. Si ce vieux schnoque savait ce que c'est (cf. Les Rats de Dino Buzzati), il saurait que ce n'est pas une fois qu'on est KG qu'on arrête les nazis, c'est avant.
Il remercierait donc les agitateurs d'étoile de reprendre le symbole. Ce n'est pas quand il y aura une option "Juden" dans l'application "Alle für Sicherheit" des smartphones obligatoires qu'il faudra s'énerver, ce sera trop tard.
Cela prouve de façon effarante qu'une grande partie de la population française ne comprend toujours rien à la démocratie, et que ce n'est pas le jour où il y aura un virus israélien dans leur smartphone obligatoire avec l'option "ne scanne pas aux réunions des Jugend du Partei" qu'il faudra s'affoler. Ce sera trop tard.
Ceux qui nous traitent de clowns ont beau avoir vécu la montée du fascisme, il n'y ont toujours rien compris.
D'ailleurs je n'ai toujours pas entendu sur France Info, de personne sensée expliquer pourquoi, nous, les dogues de garde antifascistes, on dresse l'oreille. C'est marrant, on n'entend qu'une seule voix, la voix de son maître sans doute. Les journalistes ont peur de perdre leur poste à la radio, comme dans... c'est comment déjà ce film, où un speaker est viré pour homosexualité ?
Non, ça ne se passe pas en Hongrie, de nos jours...
Le rôle d'un chien de garde n'est pas d'aboyer quand le maître a été égorgé, c'est trop tard. A la fin, remarque, je me sens plus Cassandre que dogue. Après tout, ils sont tellement cons, qu'ils repassent à la casserole s'ils y tiennent tant que ça. Et que le virus fassent des coupes sombres là-dedans, on aura moins de conducteurs de SUV pour polluer.
Je sais que les espions ont existé de tous temps. Encore une fois, l'être humain se rue sur ce que la technologie offre de meilleur pour jouer la version numérique du valet de chambre qui regarde par le trou de la serrure, mais au niveau individuel. C'est une vraie coloscopie.
Finalement, jonquille, ce serait bien comme couleur. Ou mimosa. Ou curry...
Parce que in fine, ne vous y trompez pas, tout ça c'est pour que les ouvriers reprennent le chemin de l'usine et recommencent à produire des dividendes. Surtout ne pas mettre en péril la "reprise" du "progrès" qui nous conduit à ce que 5 % de la population détienne toute la richesse mondiale. Chacun veut en croquer un petit bout, et pour ça, faut "la reprise" (du verbe "faillir", et non "falloir").
Je pense que le problème est plus profond encore qu'une question d'éthique. C'est une question de civilisation. Je pense qu'en fait, ce que veulent les autorités, c'est un retour au monde d'avant. Le pass sanitaire est la clef de ce retour. Je pense que les autres n'en veulent pas, justement, de ce monde d'avant. Ils ne veulent pas y retourner.
Et
donc chacun se bat, les uns pour imposer la clé au travailleur pour
qu'il n'ait plus de prétexte pour ne pas retourner travailler dans le
monde d'avant, les autres pour avoir une raison pour demander qu'on
change la donne et de ne pas repasser le tourniquet vers une place dont
il ne veut plus.
Et c'est justement la profondeur de ce clivage qui fait que les gens sont pour le moment dans un dialogue de sourds : on n'ose pas déterrer les enjeux réels et les agiter à l'air libre.
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