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mercredi 7 avril 2021

La fabrique de l'aliéné numérique.



Vu, sur le blog de Bitton, la recension par Jean-Paul Goujon de la biographie de Rigaut par Jean-Luc Bitton. 


C'est dommage pour les paragraphes, de ne plus pouvoir aérer un texte sous peine de non-publication. On en est donc là... Je sais que cela lui a permis de sauver de l'iconographie en échange, mais tout de même, c'est d'une tristesse. Sinon, je pensais en lisant la référence à "la valise vide" : poète sans œuvre littéraire, Rigaut se fait œuvre, et donc, puisque je suis à la fois ma propre œuvre et mon propre œuvre, pourrait-on dire, il n'y a que moi qui puisse me "terminer" correctement. 

 Ce transfert de la charge artistique depuis l'objet vers son créateur est d'ailleurs un des courants majeurs de l'époque. Ce n'est plus l’œuvre, qui fait la valeur artistique du projet, mais l'artiste. Je pourrais difficilement jeter la pierre à ceux qui trouvent que cela signe une évolution vers la position dépressive. Je dis bien en tant que signe, pas en tant que cause. D'où qu'elle reflue peu importe, c'est une marée d'investissement qui se retire, pour moi c'est de la libido qui ne sait plus où aller.

C'est décidément un trait de plus partagé avec la situation épiscopale de Duchamp. Ce qui fait que Duchamp peut bénir le chrême, c'est bien son statut d'évêque, et non l'huile. Ce qui fait que le prêtre peut bénir par l'onction, c'est son statut de prêtre et non l'huile. Duchamp a créé le pouvoir d'ordonner des prêtres dans l'ordre de l'art.

Trouvé dans le coin (section "livres reçus" du site https://histoires-litteraires.fr/comptes-rendus/n83/) cette couverture :

 

La poésie, c'est cela : l'établissement d'un système de sens qui traverse les frontières habituelles du texte. 

J'ai fait un rêve en 3 phases : j'arrivai dans un village et j'étais accueillie par des artistes en béret basque qui montaient un spectacle chanté. les basques chantent volontiers, et pas trop mal. Ils voulaient que je participe à leur spectacle et souhaitaient m'apprendre des chants et des rôles.

 La seconde phase me voyait m'entretenir avec les architectes du lieu. On parlait aménagement des salles, ils me montraient les bâtiments en réfection, il voulaient que je participe à la réflexion sur la structure du centre. 

La troisième phase débuta lorsqu'un colosse en treillis surgit entre les armoires métalliques des vestiaires. The Rock me dit qu'il fallait choisir entre un commandement militaire et un commandement civil entre avoir des objectifs et s'ambiancer, entre se donner les moyens de les réaliser et le bordel, etc. Il voulait que je participe à la stratégie en matière de sécurité. 

Les artistes (prêtres), les ouvriers (techniciens) et les soldats (opérationnels), j'avais rencontré les 3 principaux groupes de la société. Tous relèvent d'une de ces catégories, c'est à dire chacun individuellement en est une partie. Et ensemble ils forment un corps social.

C'est comme cela que fonctionne l'identification. De moi-même et par moi-même, je ne suis rien, mais comme je suis soldat pour le corps social, je deviens soldat pour moi, je deviens quelque chose. Mon statut social reflue en moi comme le mascaret remonte la vallée et me remplis de l'eau salée du statut de policier.

Bien, je voulais revenir à cette photo :

Cette photo représente un groupe de collégiens devant leur établissement, où le lobby islamo-lgbt-gauchiste à organisé quelque jour de repentance à l'égard des violences faites aux gouines noires. Ils n'en ont jamais vu la queue d'une dans leur trou, mais quelques abruties vont s'y coller, elles vont se sentir prises de gouinerie pour qu'on les photographie.

Ce faisant, elles endossent un rôle qu'elles n'arriveront pas à tenir, et qui pourrira toute leur vie :D

Bref, donc les petits traits oranges soulignent les étiquettes de la marque de sac à dos, et on voit qu'ils ont strictement le même, sauf un fou qui a un modèle différent de la même marque. Mais,si nous voyons cela, eux ne le voient pas. Ils regardent là-bas, au fond de l'image, le guignol islamo-transgenre homophobe qui agite un chiffon là-bas, au fond de l'image, qu'ils regardent là-bas, l'image provoc faite pour attirer leur attention, et une fois tournés, ils ont oublié qu'ils regardent tous dans la même direction pendant qu'ils achètent tous le même objet.

Ils réalisent ainsi, tel que l'avais prédit Jean-Pierre Voyer dans les années 80, le besoin du consumérisme de masse qui a besoin de consommateurs de masse, qui achètent tous les même produit, pour pouvoir le faire produire en masse par des industrie de masse, et ainsi le sac revient à quelques centimes, et des milliardaires empochent la différence.

Ainsi, en agitant quelques chiffons rouges sur les réseaux sociaux, le capitalisme de masse fait-il oublier aux manipulés son succès : il a réussi à uniformiser leurs achats pour gagner toujours plus d'argent sur leur dos, c'est le cas de le dire.

Les crétins sont baisés, persuadés qu'ils vivent. En  fait ce sont des zombies aliénés qui font exactement ce qu'on attend d'eux.

Et c'est là où il faut passer à l'étape suivante. Et pour cela emporter deux choses en bagage :

 

La première est bien sûr l'indigence intellectuelle de cette génération. Ils sont arrivés à ce point particulier de la déculturation : on ne sait plus qu'on ne sait pas. On n'a pas idée qu'il y a, là, quelque chose à savoir. Car on ne le voit plus. 

"Voir " fonctionner les structures du monde n'est pas donné dès le départ à tout le monde, et n'est pas chose aisée. Comprendre comment le monde entremêle intérêts particuliers et courants collectifs est une question complexe. 

Cette conscience émerge néanmoins, et c'est ce qui donne le "complotisme" d'aujourd'hui. Lorsque vous voyez plusieurs personnes agir dans le même sens, vous pensez que le mouvent est consciemment organisé dans ce but, afin d'atteindre ce but. La difficulté vient du fait que oui, il est organisé, mais consciemment, non. Disons, "sciemment", non. 

Un individu ne comprend pas tous les enjeux de la conservation des intérêts de sa classe, mais il est informé par les "valeurs" défendues par cette dernières, de ce qu'il faut faire en chaque point. Et cela alors même que personne ne détient le secret de l'ensemble. C'est un algorithme en boîte noire.

Mais le père d'une famille du seizième qui interdit à sa fille de se marier avec un noir, par exemple. En fait ce type n'est pas raciste. Mais il sait que ce n'est pas bon pour sa classe. Il faudrait sans doute plusieurs heures d'entretien avec un sociologue pour lui montrer les rouages, car il les met en œuvre inconsciemment. D'ailleurs la preuve en est que si le prétendant est le fils du président l'ONU, les interdits se lèveront plus facilement. Ce n'est pas la couleur de peau qui fait obstacle, c'est la classe supposée de la personne.

Mais je laisse à d'autres le soin de vous expliquer cela en détail.

Autre caractéristique qui entre en ligne de compte :

Sur Internet, la culture veut que lorsqu'un admin vous interdit l'accès à une ressource, vous ne demandiez pas de compte. Les gens qui vous bannissent n'ont pas de compte  à vous rendre. Ceci vient du régime politique physique : dans le monde réel, si la police d'une dictature vous expulse, il ne vous viendrait pas à l'idée de lui demander pourquoi.

Vous savez qu'en dictature, c'est la force qui règne, et que ce qui caractérise la dictature, c'est la violence injustifiée. Vous ne demandez pas de compte à la police d'une dictature qui vous expulse car vous savez que c'est une définition de la dictature que de ne pas fournir de motif.

A ce titre, Internet est une dictature, un état fasciste. Google m'ayant supprimé un compte, j'ai demandé pourquoi, ils m'ont répondu qu'ils avait entendu ma demande, réexaminé mon cas, mais que, effectivement, je méritais la suppression. Comportement typique d'une dictature fasciste, opacité des structures de décision, pas de possibilité de faire appel, et puis fin de non recevoir.

Si Google ne vous répond pas, vous allez faire quoi, aller protester devant leur immeuble ? La police, auxiliaire des fascistes, va vous expulser, terminé. 




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