C'est marrant, quand je vois Le Petit Chemin, ce blog dédié à l'étude de mes vacances au Lavandou, une chose me revient en cette période de canicule, c'est le nombre de ces longues années qu'il m'a fallu pour faire l'apprentissage de l'eau. Je veux dire apprendre comment gérer l'eau pour guérir les brûlures de mon corps.
Avec l'âge, les choses empirent, et aujourd'hui à la moindre chaleur, au moindre effort, il faut que je prenne une douche pour évacuer l'impression de brûlure, l'inflammation des tissus, l'aigreur de la transpiration qui ronge mes chairs comme un acide.
Bien sûr à l'époque c'était moins grave. Mais tout de même, c'était déjà là. C'était surtout sur les épaules, la sensation de brûlure du sel à faire disparaître. Si la douche de Jacky était coupée, s'il me fallait remettre le tissu des vêtement en contact avec la peau crispée par le sel (on ne se baladait pas torse nu en dehors de la plage à cette époque), alors le chemin serait long, et je me jetterais sous la douche avant le dîner, bien que nous ayons été alors déjà sommés de venir à table prendre ce dîner préparé qui nous attendait (1).
Mais ce qui m'intéresse dans cette histoire, c'est comment l'idée de souffrance morale et de souffrance physique sont entremêlées :. Si ces vacances m'ont aidée à identifier la notion de paradis, c'est un peu aussi parce que là-bas, même si c'était le pays du soleil et de la chaleur, il reste que sa malédiction, la blessure, la brûlure pouvait être conjurée tout de suite en se plongeant dans l'eau fraîche. le remède était là, à 5 mètres du parasol.
Pour le dire autrement, ce qui est étonnant, c'est que ce souvenir de paradis joue sur un critère biologique. Un caractère inné, si tant est qu'il en existe. Mais cette intolérance à la chaleur sèche est héréditaire, je le sais par ailleurs. J'ai dans mon corps un défaut auquel remède fut proposé, dans mon enfance. Le premier est de l'ordre du passé. Mes grand-parents maternels décidèrent d'acheter au Lavandou, lieu du remède, et léguaient en même temps le mal dans leur gènes, à ma mère. Le second est de l'ordre d'un vécu personnel. J'ai appris là-bas que j'hébergeais un mal qui répondait au climat du Lavandou, mais dont l'eau fraîche qui le baignait était le remède.
La terre était sèche est brûlante, le soleil implacable dans le ciel, et rare l'ombre des arbres, l'herbe au dessous, sèche. Mais l'admirable ciel marine, liquide, qui nous accompagnait, plutôt sur la droite, répondait aux douches qu'on trouvait dans l'ombre fraîche des maisons : c'était le répit, la réparation, la souffrance qui s'en allait, qui refluait comme une marée.
Le temps obéissait aussi à cette partition. Il y avait les matins et les soirs, frais, "normaux", et le midi brûlant, qui nous voyait parfois courir sur le macadam pour ne pas se brûler la plante des pieds.
Vous allez me dire que je fais un alignement, une singularité, d'un énorme recouvrement statistique : sur les millions de personnes ayant été passer leurs vacances à cette époque sur la Côte d'Azur, des dizaines de milliers souffraient de sécheresse de la peau. Certes, mais ce qui m'intéresse, c'est que ce fut le cadre d'un apprentissage. Il m'a fallu des années pour établir les relations causales correctes entre sensation de malaise et chaleur, entre soleil et sécheresse, entre eau et bienfait, entre environnement et fraîcheur.
Toutes ces notions se sont présentées au départ en ordre dispersé. C'est moi qui ai appris à les aligner dans le temps, à faire faire à mon corps un parcours dans tel ordre, afin de gagner le bien être et d'éviter au maximum la souffrance.
J'ai aménagé, non pas mon environnement, mais mon comportement, de manière à minimiser la souffrance. Et je pense qu'il en est de même sur le plan psychique. Il faut une vie pour apprendre à éviter les sources de souffrance, et trouver les sources de remède.
Bon, sinon un autre alignement, the larch. Alignement de trois points. Le premier point est un rêve que j'ai fait il y a plusieurs années : Flottant dans le cosmos (car que faire dans le cosmos à moins que l'on y flotte), j'observais ce que j'ai appelé ensuite "la bouche d'ombre", tant elle était plus une sorte de trou noir que de chose visible. Mais à coup sûr une bouche.
Et cette bouche, créatrice initiale de tout, parlait en silence. On devait lui déceler tout de même quelque contour, puisqu'il me semblait voir des lèvres se mouvoir lentement, plutôt de couleur verte.
Ce qu'elle "parlait", ce sont des choses qui seraient aux schémas de principe ce que le schéma de principe est au schéma pratique.
Voire même de niveau supérieur. Un plan des possibles, des ensembles de règles, indiquant la marche à suivre pour confectionner quelque chose. Ce que nous appelons "le monde" est l'espace où ses schémas de principe à elle s'instancient en schémas pratiques.C'est à dire par exemple en un univers avec des humains qui pensent le niveau du dessous.
L'être humain, percevant ce schéma pratique, le réalise alors sous forme d'implantation. Il appelle cela "passer de la théorie à la pratique". Mais l'humain ne sait pas concevoir le niveau du dessus, ce qui engendre le schéma pratique, dans cet exemple.Un niveau de créativité supérieure, un peu comme les générateurs de schémas XML, qui créent des schémas qui ne sont en fait que des patterns à branches remplaçables. Il y a un minimum de créativité générationnelle, si on veut, dans les règles
A propos de ce point, du fait que j'emploie le présent, ne nous méprenons pas. Je ne propose pas ici un "modèle" dont mes disciples seraient chargés de trouver la "véracité" à travers des "preuves" constituées de résultats d'expériences, non, ça c'est de la Physique, et de la Métaphysique du XXème siècle. Non, ce qu'il faut retenir, c'est que le possible que je viens de faire naître est cohérent avant tout avec la Bible. C'est à dire que ce que nous pouvons imaginer ne dépasse guère encore ce dont nos ancêtres étaient capables.
Ce que j'imagine ici n'est qu'une version moderne de la vision comprenant un monde ordonné par le logos. Simplement, je l'imagine perméable à ce que je sais des possibles sur les ondes et les neurones qui ont été inventés depuis.
Le second point est ce propos des Bogdanov parlant de l'ère de Planck (période de la vie de l'Univers s'étendant entre l'hypothétique instant zéro et 10-43 seconde) et en particulier de l'avant point zéro. Leurs recherches les conduisent à dire que avant le point zéro :" il y avait des équations, c'est à dire de la pensée mathématique."
Cela correspond un peu à mon rêve, donc je le garde. Cela n'en rend que plus vrai le fameux "Au commencement était le verbe".
Le troisième point est un rêve que j'ai fait récemment. Il s'agissait du second volet d'un rêve que j'avais déjà fait, au cours duquel j'étais en compagnie d'une créature du futur, aussi violente qu'imprévisible. Ce que j'appelle ici violence est un manque de considération total pour ce que nous appelons "la vie".
J'emploie le présent, disons que ces créatures ont la possibilité de renvoyer toute chose à son état le plus simple, c'est à dire un paquet de molécules dissoutes dans le milieu ambiant. Si cela correspond à un état, fut-il temporaire, de l'organisation qu'elle souhaite avoir autour d'elle, de la même manière que vous jetez un pelletée de poussière à la poubelle après avoir passé le balai, cette créature vous renvoie à quelques centimètres cubes d'air, molécules parfaitement intégrées.
Pour comprendre, filons la comparaison. Si vous êtes sous l'eau à ses côtés, et que pour ses besoins d'organisation, la créature souhaite vous faire disparaître, vous serez non pas pulvérisé mais juste ramené à un ensemble de molécules d'eau parfaitement dissoutes. Elle vous renvoie au chaos originel.
Imaginez la terreur que vous éprouvez à servir une telle créature. Vous avez peur que si votre peur se voie, ce soit un encouragement pour elle à vous dissoudre, comme vous la voyez faire avec le reste du monde autour d'elle, sans raison compréhensible. Vous avez peur que votre air enjoué l'incite à vous dissoudre, bref, vous retenez votre souffle, vous n'existez plus que pour mourir longuement de terreur devant ce que l'instant suivant pourrait vous réserver.
Bien donc j'étais l'ordonnance d'une telle créature en vadrouille sur la terre, me tenant à son côté prêt à exécuter ses ordres. Je voyais ce qu'elle faisait, sans en comprendre le moindre signe. Elle avait une sorte de valise dans laquelle étaient disposées des plaques, anthracite, très fines, presque comme des feuilles de ces plastiques granité, mais assurément très raides.
Ces plaques, qu'on pourrait aussi comparer un peu à des ardoises à cause du réseau de reliefs, étaient incrustées de groupes de lignes, un peu comme celles des platines de circuits imprimées des téléphones. Vert sur fonds gris sombre, d'autant plus esthétique que ce qui déterminait le sens de l'information portée par ces lignes était topologique. En regardant les lignes, on prenait connaissance de l'information, et en les déplaçant, on modifiait l'information, et c'est là où je reviens à mon point sur les plans, on modifiait également la réalité du monde.
Cette information n'était pas comme la nôtre une réalité relatée, récit second à la réalité mais au contraire, première à la réalité, capable de l'informer.
Et maintenant, quelque chose de complètement différent, the larch. Le fait que ceci https://neo-masculin.com/ existe. Son contenu est parfois amusant, parfois juste, parfois caricatural, mais le fait qu'il ait dû émerger en dit long sur notre Zeitgeist. On a un peu atteint les limites utilisées par le politiquement correct pour étrangler certains aspects de l'humain, et le balancier est en train de repartir dans l'autre sens, pour le meilleur comme pour le pire...
J'emm... toutes ces associations, ces sectes de défense de machin, ces écoles coraniques, qui prétendent prendre la défense de tel ou tel groupe, alors que tout ce qui est à prendre, c'est du pouvoir. A écouter l'interview du décérébré qui préside l'association contre la négrophobie qui a bloqué les représentations des Suppliantes, on comprend que ce qui manque surtout à ce pauvre type, c'est d'avoir été à la fac, et c'est le plus consternant dans cette histoire que de voir les illettrés à qui on donne le pouvoir de mort sur les seuls qui pourraient les enrichir et les élever.
Le voleur de culture enseigne au chien à mordre la main qui le nourrit, et ce pauvre chien affamé ira bientôt quémander chez le voleur, ne recevant que coups de bâton pour salaire. Une horrible entreprise de déculturation est à l’œuvre sur la planète. On encourage de tels négrophobes à mordre la main de nos maîtres, pour que, décérébrés pour de bon, ils ne voient pas qu'ils se tournent vers des maîtres ayant l'intégrisme pour voie royale vers le pouvoir. ils ne voient pas que ce n'est qu'une lutte de pouvoir, et que si le nôtre n'est pas le meilleur, ce n'est pas non plus le pire.
La terre était sèche est brûlante, le soleil implacable dans le ciel, et rare l'ombre des arbres, l'herbe au dessous, sèche. Mais l'admirable ciel marine, liquide, qui nous accompagnait, plutôt sur la droite, répondait aux douches qu'on trouvait dans l'ombre fraîche des maisons : c'était le répit, la réparation, la souffrance qui s'en allait, qui refluait comme une marée.
Le temps obéissait aussi à cette partition. Il y avait les matins et les soirs, frais, "normaux", et le midi brûlant, qui nous voyait parfois courir sur le macadam pour ne pas se brûler la plante des pieds.
Vous allez me dire que je fais un alignement, une singularité, d'un énorme recouvrement statistique : sur les millions de personnes ayant été passer leurs vacances à cette époque sur la Côte d'Azur, des dizaines de milliers souffraient de sécheresse de la peau. Certes, mais ce qui m'intéresse, c'est que ce fut le cadre d'un apprentissage. Il m'a fallu des années pour établir les relations causales correctes entre sensation de malaise et chaleur, entre soleil et sécheresse, entre eau et bienfait, entre environnement et fraîcheur.
Toutes ces notions se sont présentées au départ en ordre dispersé. C'est moi qui ai appris à les aligner dans le temps, à faire faire à mon corps un parcours dans tel ordre, afin de gagner le bien être et d'éviter au maximum la souffrance.
J'ai aménagé, non pas mon environnement, mais mon comportement, de manière à minimiser la souffrance. Et je pense qu'il en est de même sur le plan psychique. Il faut une vie pour apprendre à éviter les sources de souffrance, et trouver les sources de remède.
Bon, sinon un autre alignement, the larch. Alignement de trois points. Le premier point est un rêve que j'ai fait il y a plusieurs années : Flottant dans le cosmos (car que faire dans le cosmos à moins que l'on y flotte), j'observais ce que j'ai appelé ensuite "la bouche d'ombre", tant elle était plus une sorte de trou noir que de chose visible. Mais à coup sûr une bouche.
Et cette bouche, créatrice initiale de tout, parlait en silence. On devait lui déceler tout de même quelque contour, puisqu'il me semblait voir des lèvres se mouvoir lentement, plutôt de couleur verte.
Schéma de principe |
Ce qu'elle "parlait", ce sont des choses qui seraient aux schémas de principe ce que le schéma de principe est au schéma pratique.
Schéma pratique |
Voire même de niveau supérieur. Un plan des possibles, des ensembles de règles, indiquant la marche à suivre pour confectionner quelque chose. Ce que nous appelons "le monde" est l'espace où ses schémas de principe à elle s'instancient en schémas pratiques.C'est à dire par exemple en un univers avec des humains qui pensent le niveau du dessous.
Schéma d'implantation |
L'être humain, percevant ce schéma pratique, le réalise alors sous forme d'implantation. Il appelle cela "passer de la théorie à la pratique". Mais l'humain ne sait pas concevoir le niveau du dessus, ce qui engendre le schéma pratique, dans cet exemple.Un niveau de créativité supérieure, un peu comme les générateurs de schémas XML, qui créent des schémas qui ne sont en fait que des patterns à branches remplaçables. Il y a un minimum de créativité générationnelle, si on veut, dans les règles
A propos de ce point, du fait que j'emploie le présent, ne nous méprenons pas. Je ne propose pas ici un "modèle" dont mes disciples seraient chargés de trouver la "véracité" à travers des "preuves" constituées de résultats d'expériences, non, ça c'est de la Physique, et de la Métaphysique du XXème siècle. Non, ce qu'il faut retenir, c'est que le possible que je viens de faire naître est cohérent avant tout avec la Bible. C'est à dire que ce que nous pouvons imaginer ne dépasse guère encore ce dont nos ancêtres étaient capables.
Ce que j'imagine ici n'est qu'une version moderne de la vision comprenant un monde ordonné par le logos. Simplement, je l'imagine perméable à ce que je sais des possibles sur les ondes et les neurones qui ont été inventés depuis.
Le second point est ce propos des Bogdanov parlant de l'ère de Planck (période de la vie de l'Univers s'étendant entre l'hypothétique instant zéro et 10-43 seconde) et en particulier de l'avant point zéro. Leurs recherches les conduisent à dire que avant le point zéro :" il y avait des équations, c'est à dire de la pensée mathématique."
Cela correspond un peu à mon rêve, donc je le garde. Cela n'en rend que plus vrai le fameux "Au commencement était le verbe".
Le troisième point est un rêve que j'ai fait récemment. Il s'agissait du second volet d'un rêve que j'avais déjà fait, au cours duquel j'étais en compagnie d'une créature du futur, aussi violente qu'imprévisible. Ce que j'appelle ici violence est un manque de considération total pour ce que nous appelons "la vie".
J'emploie le présent, disons que ces créatures ont la possibilité de renvoyer toute chose à son état le plus simple, c'est à dire un paquet de molécules dissoutes dans le milieu ambiant. Si cela correspond à un état, fut-il temporaire, de l'organisation qu'elle souhaite avoir autour d'elle, de la même manière que vous jetez un pelletée de poussière à la poubelle après avoir passé le balai, cette créature vous renvoie à quelques centimètres cubes d'air, molécules parfaitement intégrées.
Pour comprendre, filons la comparaison. Si vous êtes sous l'eau à ses côtés, et que pour ses besoins d'organisation, la créature souhaite vous faire disparaître, vous serez non pas pulvérisé mais juste ramené à un ensemble de molécules d'eau parfaitement dissoutes. Elle vous renvoie au chaos originel.
Imaginez la terreur que vous éprouvez à servir une telle créature. Vous avez peur que si votre peur se voie, ce soit un encouragement pour elle à vous dissoudre, comme vous la voyez faire avec le reste du monde autour d'elle, sans raison compréhensible. Vous avez peur que votre air enjoué l'incite à vous dissoudre, bref, vous retenez votre souffle, vous n'existez plus que pour mourir longuement de terreur devant ce que l'instant suivant pourrait vous réserver.
Bien donc j'étais l'ordonnance d'une telle créature en vadrouille sur la terre, me tenant à son côté prêt à exécuter ses ordres. Je voyais ce qu'elle faisait, sans en comprendre le moindre signe. Elle avait une sorte de valise dans laquelle étaient disposées des plaques, anthracite, très fines, presque comme des feuilles de ces plastiques granité, mais assurément très raides.
Ces plaques, qu'on pourrait aussi comparer un peu à des ardoises à cause du réseau de reliefs, étaient incrustées de groupes de lignes, un peu comme celles des platines de circuits imprimées des téléphones. Vert sur fonds gris sombre, d'autant plus esthétique que ce qui déterminait le sens de l'information portée par ces lignes était topologique. En regardant les lignes, on prenait connaissance de l'information, et en les déplaçant, on modifiait l'information, et c'est là où je reviens à mon point sur les plans, on modifiait également la réalité du monde.
Cette information n'était pas comme la nôtre une réalité relatée, récit second à la réalité mais au contraire, première à la réalité, capable de l'informer.
Et maintenant, quelque chose de complètement différent, the larch. Le fait que ceci https://neo-masculin.com/ existe. Son contenu est parfois amusant, parfois juste, parfois caricatural, mais le fait qu'il ait dû émerger en dit long sur notre Zeitgeist. On a un peu atteint les limites utilisées par le politiquement correct pour étrangler certains aspects de l'humain, et le balancier est en train de repartir dans l'autre sens, pour le meilleur comme pour le pire...
J'emm... toutes ces associations, ces sectes de défense de machin, ces écoles coraniques, qui prétendent prendre la défense de tel ou tel groupe, alors que tout ce qui est à prendre, c'est du pouvoir. A écouter l'interview du décérébré qui préside l'association contre la négrophobie qui a bloqué les représentations des Suppliantes, on comprend que ce qui manque surtout à ce pauvre type, c'est d'avoir été à la fac, et c'est le plus consternant dans cette histoire que de voir les illettrés à qui on donne le pouvoir de mort sur les seuls qui pourraient les enrichir et les élever.
Le voleur de culture enseigne au chien à mordre la main qui le nourrit, et ce pauvre chien affamé ira bientôt quémander chez le voleur, ne recevant que coups de bâton pour salaire. Une horrible entreprise de déculturation est à l’œuvre sur la planète. On encourage de tels négrophobes à mordre la main de nos maîtres, pour que, décérébrés pour de bon, ils ne voient pas qu'ils se tournent vers des maîtres ayant l'intégrisme pour voie royale vers le pouvoir. ils ne voient pas que ce n'est qu'une lutte de pouvoir, et que si le nôtre n'est pas le meilleur, ce n'est pas non plus le pire.
(1) J'en profite pour répéter aux parents que s'ils n'ont pas les moyens d'assurer à leurs enfants une vie confortable, il ne faut pas les habituer à un niveau de souffrance sur lequel un enfant n'imagine pas qu'on puisse revenir.
Je m'explique. Pour la plupart des gens, la vie quotidienne a un certain niveau de plaisir, et les moments de vacances en sont des pointes. Pour certains enfants, la vie devient supportable dans ces moments là parce que le niveau de souffrance redescend à quelque chose de supportable. C'est le reste du temps que c'est insupportable, et qu'on se demande où est la source de cette souffrance. On se demande aussi pourquoi les autres ne cherchent pas le foyer de cette torture, toutes affaires cessantes, au lieu de feindre la normalité.
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