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mardi 7 avril 2015

Bevete più latte...

Eh oui, c'est la fin des quotas laitiers, la fête de la mamelle outre-rhénane qui va pouvoir ouvrir les vannes à fond.


Nous les tétines bretonnes, on est trop contentes, on va pouvoir vendre du lait en Chine


C'est qu'il faut bien nourrir ces braves gens qui fabriquent les nuggets de poulets



que mangent nos éleveurs de porcs


Allez, ne faites pas "berk", samedi vous allez retourner dans les embouteillages pour acheter vos lardons et votre pack de lait.


Faut bien nourrir la petite famille, hein, on n'a pas le choix !

En fait, c'est une entrée " par le bas ", du cyber-body, celui où les interventions médicales de plus bas niveau, comme la collecte de données ainsi que le contrôle de leur valeur, peuvent être faits sur le sujet pendant les activités journalières via de appareils connectés.

Déstructurer le corps animal réel, c'est aussi préparer les mentalités à l'arrivée d'un corps humain de plus en plus " éparpillé", le fonctionnement de ce corps étant en fait assumé par une globalité, une collectivité d'appareils délocalisés.
Ainsi pour survivre, il me faut tel appareil de contrôle qui nécessite lui-mêmes des batteries, donc de l'électricité et un chargeur en état de fonctionnement, une liaison internet et un moyen de paiement pour passer la commande, un lieu d'habitation repéré pour recevoir la livraison.

Au rythme où vont les thérapies géniques, le corps réel pourrait devenir plus encombrant qu'autre chose. Il serait intéressant d'avoir des enquêtes là-dessus, pour savoir jusqu'à quel point les gens laisseraient " acheter leur corps", c'est à dire ce qu'il suffirait de leur donner en cadeau pour qu'ils acceptent de ne plus pouvoir s'enfuir physiquement de là où leur corps est connecté.

On y est bien arrivé pour les animaux, après tout.

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