Ai-je dit que j'ai revu Caro Diario, de Nanni Moretti, et que j'aime toujours autant cela ?
J'aime la petite musique, les petites musiques, ses virées en scooter sur les traces de Pasolini, ses interviews sadiques, sa façon de regarder la mer, cette douce amertume, la savante orchestration des fausses rencontres, et puis cette langue si belle, ces maisons romaines...
Je bois tout cela, instinctivement, je suis en phase. Les constructions du film me parlent, comme des petits châteaux de cartes qui s'écrouleraient un à un, des espoirs déçus. Enfin oui, c'est bien, c'est d'une délicatesse...
Sinon, rien à voir, mais je viens de tomber là-dessus, qui renvoie à vous savez lequel de mes articles (si vous ne savez pas, reculez jusqu'à les arbres) :
" L’appel à projets «Autant de lin , Autant de liens » concerne :
Un in-situ intérieur : œuvre occupant au minimum 90m² au sol "
Je signale que je suis candidate pour aller jusqu'à 40000 m2 si on m'en donne les moyens, voire autant qu'un évêque peut en bénir, si un jour (comme je le redoute...) je rentre dans les bonnes grâces de the late Kala aka Kirti...
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