Du vide, j'ai connu l'éclatante blancheur
Cette somptueuse absence m'a été donnée à voir
Par son éblouissante lenteur.
Je l'ai vu s'écrouler, immobile.
Au centre de la croix, le vide absolu
Non froid, non noir, comme il est réapparu
Dans les braises.
Peu après, je fus contente de me savoir connectée à ceci.
J'étais plus légère, en général. Non pas enjouée, l'eussiez-vous pensé, non,
Seulement légère.
Je dansais comme la flamme,
Entre Ses épaules, au cœur de la nef,
J'aime à soupeser les damassés
Blancs.
Son immobilité est immense, intacte
Nul attribut que ce mouvement blanc,
Qui ne donne à voir que du noir,
Pour qui fixe ses formes,
Bute
Sur ses formes.
Sur leur changement, leur impermanence
Il ne change pas, le vide est
Intact.
Il est ce qu'il y a de plus plein,
Nulle fissure du mourir,
Nul jour entre ses fibres.
Je détisse la réalité, jusqu'à l'entrevoir
Il se laisse entrevoir, et pourquoi non,
Il est.
Tout cela pour nous annoncer que vous aimeriez avoir les moyens d'aller visiter San Marco, et enfiler les occurrences des tétramorphes sur les tympanons, comme des cubes de boeuf sur une brochette, un carré blanc, un losange rouge, poivrons, que sais-je ?
RépondreSupprimerJe te hais, je te hais :) Pour la peine, tu n'auras pas de cadeau. Petite sotte.
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