Je vous signale deux changements dans votre interface web.
1 Désormais lorsque vous tapez " Jane compagnon ", Google ne vous affiche plus les 144552 phrases comprenant la chaîne " Jane compagnon " mais directement " Tarzan", c'est à dire la bonne réponse.
Essayez, c'est saisissant de précision. Je suis tombée dessus par hasard avec je ne sais plus quelle femme célèbre. Google a auto-complété avec mari, j'avais déjà envoyé le enter, et j'ai eu la surprise de voir débouler des fiches sur le mari de la dame en question...
D'une recherche formelle, la requête est passée à une demande de contenu intégrant la sémantique de la recherche.
2 Avant, une fenêtre de vidéo player était composée de l'image et de divers contrôles. (défilement, pause...) lesquels contrôles " mangeaient " de la surface de la vidéo.
Ensuite l'ensemble du panneau de contrôle s'effaçait hors du survol le réactivant. Maintenant, il est visible en miniature, et sa partie survolée s'agrandit pour devenir des contrôles opérationnels.
Autre chose, dans mes classements de favoris, je me demande si la rubrique " sociologie " doit contenir des liens sur le mythe, les masques, etc. , ou bien des liens sur les divers courants de la sociologie, etc. Ou les deux...
Enfin une remarque qui n'a rien à voir avec les précédents. Je songeais au destin des enfants curieux, intelligents, éveillés, qui grandissent dans un milieu qui l'est moins qu'eux. Je sais qu'il y a un feed-back entre les deux, mais par expérience, je sais qu'il y a des enfants qui vivent ce genre de situation.
Je me mettais à la place de ces enfants, et j'imaginais leurs questions, leurs attentes, exprimant leur curiosité, et une sérendipité qui tombe toujours à l'eau, engloutie par l'épais refus du camp d'en face.
Cela c'est la première absence. L'enfant ne comprend pas pourquoi ses interrogations, non formulées autrement que par des invitations, ne trouvent pas de réponse, parce que ses initiatives ne rencontrent jamais d'écho.
Mais j'ai réalisé, c'est la seconde absence, que l'attitude des parents était sûrement à peu près aussi inconsciente. Si le demandeur est éconduit, c'est par son geste, non par l'intention qui la motive et la sous-tend. Cela ne se fait pas, de regarder des films intellos. Mais on ne sait pas pourquoi. C'est la jaquette qui récuse par avance le choix.
Songeant que ce refus d'obstacle devait manquer de raisons invoquées de façon transparentes, j'imaginais les parents rétifs proposer des solutions masquant leur réflexe de classe : " On ne va pas aller dans tel musée, c'est ennuyeux, on ne va pas aller visiter le château des prout-prout", ou que sais-je.
La bataille se déroule donc " à fleurets mouchetés", mais pire que cela par marionnettes interposées.
L'enfant dit ses besoins par des attitudes ou des actes qu'il pose : " Je voudrais faire de la musique, visiter tel endroit ". Il ne se sait pas curieux.
Comme dans tout ce que fait l'enfant avant qu'une certaine conscience réflexive lui permette d'élargir sa vision, et de se situer lui-même sur une échelle parmi d'autres comportements, sa personnalité s'exprime par des demandes qu'il ne mettra que plus tard en relation les unes avec les autres, pour enfin insérer l'ensemble dans la perspective d'une personnalité donnant sa cohérence cet ensemble.
D'autre part ses parents ne percevant que l'apparence des manoeuvres, parent le coup par des refus non motivés qui ne les protègent que de la réalisation de l'acte, et sans se poser la question de la source.
Ces deux absences délimitent par le vide un no man's land, un terrain désert, où rien ne s'agite que des représentants d'une cause, sans que personne sache réellement ce qui se joue. Et dont il y a un fort beau morceau dramatique à tirer. Mais pas facile.
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