Ah non, pardon, je confonds toujours ce blog avec les moments où j'écris les versets de la Bible. On ne le sait pas, mais je suis le nègre de Jésus, enfin sa négresse puisqu'on dénie à une femme le droit d'être auteur, elle doit rester à sa place d'auteure.
C'est moi qui tient sa plume, si vous voulez. Quand il dit " En vérité je vous le dis", c'est une sorte de sceau pour dire que c'est bien issu de son secrétariat.
A l'origine, j'ai commencé à bosser pour son père, Yahvé quand je suis sortie de Pigier (mes parents habitaient la Rift Valley).
Mais comme je n'ai pas fini à temps l'Ancien Testament quand le nouveau a commencé, j'ai le droit de recommencer là où je veux dans ces imbroglios du Pentateuque, ça me fatigue, j'ai des tonnes de fiches partout.
Mais comment puis-je réécrire des versets ? Ah ne vous inquiétez pas, le Vieux modifie toutes les éditions de la Bible dès que je valide une version. Toute la suite des commentaires (au sens talmudiques et autres blablas patristiques), enfin de " vos " commentaires change évidemment en conséquence de mes ratures.
Bon, revenons à nos moutons en cyber miroir pour narrer une anecdote amusante. Or ne voici donc pas que j'allais répondre à Kwarkito qu'en lieu et place de la fenêtre de commentaire, j'avais une fenêtre entière de blog, fonctionnelle, dans le rectangle qui aurait dû être blanc.
Bug de Blogger !
Vicieuse comme je suis, je m'empresse donc de cliquer sur le second blog, apparu DANS la fenêtre, pour retrouver le commentaire sur " Les montreurs de marionnettes". Cela marchait aussi au second niveau. Et au troisième !
Je vous livre donc la capture d'écran de ces fenêtres imbriquées où Kwarkito répond qu'il réfléchit à cette histoire de doubles. J'ai mis tout en bas une fenêtre avec l'image du kaleidoscope.
Univers, réponds ! |
En fait, cela répond également à l'article Angle de contingence. J'allais répondre à Kwarkito qu'il avait touché juste, puisque l'extase était bien la suivante : Après avoir pris sous d'improbables angles ce qui n'est que le pas de ma porte sous la grêle, et modifié un peu ces images de façon à ce qu'elles ressemblassent à des images " abstraites", j'en ai sélectionné avec le logiciel un rectangle que j'ai décoloré. Ce rectangle est devenu instantanément " à plat ", dans le plan de l'image à plat sur mon écran, mais plus dans aucun des plans de la réalité photographiée.
J'ai " isolé", volé, découpé à la réalité un rectangle dont les points lui appartenaient, certes, mais sans former alors un rectangle, et plus important encore, avant qu'ils ne formassent un rectangle (ni quoi que ce soit d'ailleurs), pour la bonne raison que c'est moi qui l'ai formé.
Dès l'instant où j'ai décoloré ce rectangle, il ne lui appartenaient plus, bien que je n'aie rien fait d'autre que les isoler, les désigner par une couleur différente, et donc les nommer. C'est exactement ce que j'entends par structure lorsque j'en parle sous l'angle linguistique.
Les illustrateurs qui incrustent du texte dans un bandeau en perspective sur une photo connaissent bien ce problème de trouver la bonne inclinaison qui ne laisse pas voir la supercherie.
Toute la question est donc dans l'exercice de la réalité. Et c'est là où nous revenons au bug de l'interface Blogger sur les commentaires. L'univers répond à condition qu'on exerce sur lui une "action de réalité".
De la même façon que la roche ne soutient les piles d'un pont qu'à partir du moment où on les y pose, et leur oppose seulement alors une contre-force de soutien en sens opposé, de même l'univers fictionnel ne répond que lorsqu'on met en œuvre la mécanique de sa réalité.
Encore une fois, je prends la liberté de dépasser Farrugia : il ne s'agit pas uniquement lors de l'interprétation que l'univers est fiction, mais bien également lors de sa constitution. Il n'y a pas de " socle " disparu, enfoui sous les interprétations, résiduel. Tout est créé.
C'est donc parce que Kwarkito a accepté de réfléchir sur le concept d'un espace de discussion sur le dédoublement qu'il a par là-même ouvert un espace de réalité.
L'acceptation, la plupart du temps inconsciente et tacite, faite par des millions d'être humains, d' " incorporer " dans leur conscience, d' " héberger en tant que réalité " des doubles qui n'existent pas sinon par les traces qu'on en voit sur son écran, par là-même, ouvre notre conscience à la réalité d'une pluralité, d'un possible de cette pluralité, et par là-même, la fait advenir.
Cette " densité de probabilité de présence " modifiée, disons malléable plus que la traditionnelle coïncidence, qui ne pouvait plus relever du hasard, il fallait lui trouver un nom, et c'est ce qui fut fait avec " synchronicité".
Tous les gens qui découvrent les synchronicités ne les découvrent qu'en les vivant, qu'à l'épreuve du réel, et conviennent toujours au moment de la découverte que les synchronicités étaient là bien avant eux, et que ce sont eux qui se sont ouverts à elles et non l'inverse.
C'est une façon de rendre au réel ce qui lui est dû, à travers un événement qui remet en cause le statut qu'il avait par le passé.
Enfin, "par le passé"... Il faut le dire vite. On peut se demander s'il n'y pas eu une sorte de " tunnel pauvre en esprit " en Europe ces derniers siècles...
Allons, vous mentez. Nigra sum sed formosa, quand même. Relisez votre Bible et cessez d'abandonner vos étincelles, c'était un beau titre.
RépondreSupprimerMarie semper altior (Toujours plus haut que la mère ;)
RépondreSupprimerOui, me parlez pas de ma mère et faites pas semblant de parler latin et de me faire l'audace de me coller la traduction. D'ailleurs vous êtes un rustre et ça c'est vrai.
RépondreSupprimerJ'avoue avoir cédé à la tentation du contexte permettant de faire fonctionner ce jeu de mots idiot, pardonnez-moi mon fils.
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