Dans Mykonos liquéfiée
Je veux de l'amour, je veux de la menthe
Mais, ô Paresse, plus de vent dans les voiles
Des moulins la farine bise a fait long feu
Ô grenouilles de bénitier, bouchons de tir à blanc,
Bars-tabacs, vous m'enchantiez,
Dans Mykonos liquéfiée
Je veux de l'amour, je veux de la menthe...
Madeleine Cambuzat faisait, paraît-il, de la peinture sur soie
Moi de la teinture sur soi, ou pire, sur le Mur de Berlin
Sur celui de Bretagne, je prends des bains
Mykonos, réchauffe, pendant qu'il est encore temps, mes vieux os !
Dans Mykonos liquéfiée
Je veux de l'amour, je veux de la menthe...
Vers l'oeuf jaune dont le milieu commence à puer légèrement en fin de journée
Je sais que c'est un acte décisionnel que d'aller
Mais ce n'est pas cela qui me donnera le courage d'ajouter une consonne
A peine ma mission achevée, il me faudra lui trouver une soeur !
Soeur chérie, soeur divine, qui ne dirait que du verre et des veines
Que j'aiderais comme on aide une reine aux fiançailles, aux allures enlevées
Tu sais ce que je te retire, soulagée du masque des vétérans ?
Je l'aime, évidemment !
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