C'est Gafa qui décide quoi tu lis.
Or :
- Ne serait-il pas normal que ce qui arrive respecte les lois de la République ?
- Ne serait-il pas normal que ce soit le justice qui décide si un auteur doit être censuré ou pas ?
- Ne serait-il pas normal que Facebook respecte les lois de la République ?
- Ne serait-il pas normal que ce soit la justice qui décide si un auteur doit être censuré, et non Facebook ?
- Ne serait-il pas normal que Facebook ne puisse fermer un compte français que sur autorisation ou injonction de la Justice Française ?
Le problème, c'est que Facebook n'est pas français, il est américain. Et tu es français. Et ce ras-le-bol commence à sourdre, celui qui unit dans son lit les cheveux blonds les cheveux blancs...
L'avenir dira si avec Alex Jones, l'ennemi a commis l'erreur de se dévoiler. La libre parole oui, mais pour ceux qui disent ce qui nous plaît d'entendre, voilà la liberté à la Facebook. Et si moi, pour idiot qu'il soit, j'ai envie d'entendre Alex Jones, qui peut m'en empêcher, sinon la loi ?
Bien entendu je suis de ceux qui ne laisseraient même pas à la loi la possibilité de le faire. Mais admettons. Car enfin, de quoi a-t-on peur ? Qu'il nous incite à la débauche, à manger les petits enfants, à couper les citrons à l'envers ?
Éduquons le lecteur et laissons le lire. S'il y a du bon, il le gardera, si c'est mauvais, il le jettera. N'éduquons pas le lecteur : il faudra lui fermer une à une les portes des pièces où nous ne voulons pas qu'il aille, comme à un enfant. Mais qui est ce "nous", et qu'est ce "où" ? Si c'est pour laisser Facebook aménager l'appartement, il y a fort à craindre que cela se transforme en supermarché.
Bon sinon je voulais dire qu'il m'a été donné hier d'aller observer et nourrir des poules, de diverses races et confessions. J'ai été abasourdie de la beauté de leurs plumages. Le coq de base est un chef-d'oeuvre. On peut dire que le peuple avait dans sa basse-cour des oeuvres d'art, de quoi donner envie de les copier à l'aquarelle.
Aujourd'hui les abords sont tondus comme des parkings de supermarché, et la tondeuse dort dans l'abri. Plus de poules, plus de coqs multicolores, ébouriffés, dont les plumes irisées chatoient dans les mouvements.
On n'arrête pas le progrès, et c'est bien dommage, parce qu'il est en train de nous pourrir à vitesse V.