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jeudi 8 juin 2023

Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des quiches sauvages

Vous connaissez le refrain, sur le web, il y a les menteurs et ceux qui disent vrai. Ceux qui disent vrai étant bien sûr les amis, les scientifiques, les vrais. Rassurants. Honnêtes, les pieds sur terre, rationnels, carrés.

 

 Trust my science, ça fait sérieux et tout. Eh bien ils disent n'importe quoi. C'est juste que leur expérience est censée confirmer le principe d'intrication (1), qu'Einstein n'a jamais pu digérer. Il disait notamment qu'on avait dû manquer quelques "variables locales" (ie une ficelle entre les deux particules, pour faire trivial). 

Tout cela pour dire que je porte encore un coup à cette notion de "vrai" et de "faux" sur ce qu'on trouve sur Internet en matière d'information. A l'instar de ce site, tous pérorent plus ou moins sur le mode "Trust me I telll the Truth". Ici c'est la vérité, les autres sont des menteurs, affabulateurs, fake news, conspirationnistes. 

Chacun fait, bien évidemment, vérifier ses affirmations par douze laboratoires indépendants élevés par des moines tibétains qui se sucent la langue. Et les mainstream n'échappent pas à la tentation : les Radio France et autres se présentent comme les champions du "chez nous c'est vrai". Pour preuve, ils débunkent les propos des arracheurs de dents que sont leurs invités politiques "d'ultra-droite", qui parviennent à caser dix mensonges par phrase.

  Le point, ce n'est évidemment pas qui a raison, qui ment, et qui a faux. Les gens qui croient encore à ce schéma sont des imbéciles, et chacun sait quelle importance il y a à maintenir le public dans l'ignorance de son inculture.

Non, le point c'est de savoir qui dit quoi, quels moyens ils utilisent, à quelles fins, etc. 

 

 (2)

Et de ce point de vue là, Monsieur Facebook est prié d'aller se faire cuire le cul. Monsieur Facebook n'est pas sur la liste des gens que je consulte pour savoir quel site je lis, où je m'informe, ce que je dis, ce que j'en pense etc. Monsieur Facebook me vend de l'espace disque et de la connectivité, donc qu'il ferme sa gueule de débile wokizifié au lieu de jouer le flic sur mes sources. 

Evidemment, ils FB me répondre :" Eh oui, mais si vous publiez un zizi, c'est sur nous que le gouvernement va taper". Eh oui, le gouvernement s'est défaussé sur les hébergeurs pour faire la police du contenu. Comme si les jeunes avaient besoin de voir mes posts pour mater du zboub ou lire des gros mots. Crétins...

Et ces imbéciles de hosters se sont laissés prendre au piège. Un quidam publie un truc qu'il est interdit de penser, ou dont il est interdit de parler ? Poum, le gouvernement dit à l'hébergeur : "Enlevez-moi cette opinion que je ne saurais voir" sinon c'est un miyon de dollars par jour.

Et le pauvre Facebook de s'exécuter, à regret évidemment, puisque plus les débats sont enflammés, mieux ça circule, plus les gens affluent, et mieux ça fait vendre. Le pouvoir les condamne à ne supporter que les sites souvenirs de vacances et fleur bleue, avec un public de 7 personnes, et les pauvres entreprises qui croient encore à FB...

C'est un peu comme si on allait chercher la responsabilité d'un propriétaire bailleur, au prétexte que son locataire exhibe son zob sur le balcon. En forçant le propriétaire à résilier le bail. Cela semble débile, et c'est pourtant ce qu'on fait avec le cyber-espace.

Un jour il faudra que l’État prenne ses responsabilités et se donne les moyens de faire régner ordre et sécurité sur le web comme dans la rue, parce que cela relève de sa responsabilité.

Sinon, c'est pas mon genre de débiner mais ça...

Ça : Les deux arnaqueuses de radasses de la cellule Bozo de Paribas,

La "finance à impact", l'arnaque montée par Faujour mère et fille, vieille bourge qui présente bien et anarcho-fasciste en blouson qui a des concepts en béton.
 
"Head of Positive Impact business Accelerator". On voit qu'il reste quelques vieux chnoques à Paribas. Pour entériner ce genre de grossière fumisterie... Plus l'étiquette est débile, mieux ça passe. Vieux complexe de self-made man breton qui se dit que ceux qui parlent anglais sont forcément dans le vent. Les pauvres.

Franchement, si les banques n'arrivent pas à s'en sortir, on pourra toujours revendre leur maison à St Barth non payée avec la loi Robien et du pognon de crocodile.

 

Depuis qu'on considère comme une urgence de blabla la place des femmes, les mecs ne se contentent plus de mettre leur femme gérante de la Sàrl, ils l'envoient en réunion. Tout ce qui est fait par des femmes est mieux fait, c'est connu.

"La finance à impact " Je ne m'en lasse pas... Le réseau de bourges qui se retrouvent dans les relais et châteaux, oui...

Sinon, c'est pas mon genre de copier, mais là c'est tellement énormissime que je vous mets ci-dessous in extenso un article du Figaro, lequel d'ailleurs ne s'en sort pas si mal, constaté-je avec le temps.


Plan de relance: l’Italie reste incapable de dépenser la manne européenne

 
Depuis son arrivée en octobre, le gouvernement de Giorgia Meloni (ici, le 29 décembre 2022, à Rome) a centralisé la tutelle du plan au Palazzo Chigi sans rien publier sur son exécution. GUGLIELMO MANGIAPANE/REUTERS

Giorgia Meloni retire à la Cour des comptes le contrôle sur l’état d’avancement du plan de relance européen.

Rome

Le plan de relance européen qui devait être une formidable opportunité pour l’Italie, avec 191 milliards de prêts et subventions de l’Europe, serait-il en train de virer au cauchemar pour le gouvernement de Giorgia Meloni? Alors que Rome a déjà remis plusieurs fois ses demandes de modifications à Bruxelles, Vincenzo Smaldore qui suit de près son exécution pour Openpolis, une plateforme de surveillance des dépenses publiques, ne mâche pas ses mots: «Le plan italien a failli, et le gouvernement n’étant pas en mesure d’atteindre les objectifs qui avaient été fixés en accord avec l’Europe, il cherche à le modifier radicalement.»

Le 25 mai déjà, la Cour des comptes avait tiré l’alarme sur la faible exécution des dépenses prévues dans le cadre du plan: du 1er janvier au 12 mai de cette année, 1,15 milliard d’euros ont été dépensés sur les 33,8 milliards prévus sur 2023. Cette critique a valu au porteur de mauvaises nouvelles de se voir retirer par un vote du Parlement son pouvoir de contrôle de l’avancement des projets au fur et à mesure de leur exécution. Désormais, la cour ne contrôlera plus les dépenses qu’à l’achèvement des travaux.

Alarmé, le porte-parole de la Commission de Bruxelles a rappelé que le plan «nécessite un cadre de contrôle adéquat et proportionné à sa nature unique de programme de dépenses axé sur les résultats». Et qu’il «incombe aux autorités italiennes de veiller à ce que ces organismes (de contrôle) puissent fonctionner». Giorgia Meloni a immédiatement répondu qu’elle ne faisait que reprendre le mode de contrôle a posteriori prévu par le gouvernement Draghi en mai 2021, et que le contrôle concomitant de la cour inhibait les élus. En clair, s’il y a des retards, c’est à cause de… la Cour des comptes.

«Sans nous, qui contrôle?»

Ce muselage en règle suscite l’ire de l’opposition, mais aussi des magistrats de la Cour des comptes, à commencer par son procureur, Angelo Canale: «Alors qu’il s’agit d’un investissement public sans précédent, et dans des délais très courts, l’architecture européenne du plan impose aux États de prendre toutes les mesures à la fois pour contrôler la régularité des dépenses et pour favoriser les actions correctives en cas de gaspillage ou de détournement. C’est une obligation précise. Sans nous, qui contrôle? Qui garantit que l’argent public n’est pas gaspillé?»

«L’objectif du contrôle concomitant était de mettre en évidence d’éventuelles lacunes dans le fonctionnement de la machine administrative», explique aussi l’ancien procureur national antimafia Federico Cafiero De Raho, qui craint l’infiltration de la corruption.

Quoi qu’il en soit, museler la Cour des comptes ne résoudra pas les fort nombreux problèmes. «L’Italie n’aura dépensé à ce jour que 25 milliards, au lieu des 65 milliards prévus sur cette phase (2021-2023), explique Vincenzo Smaldore. Ce retard n’est plus récupérable aujourd’hui». Au total, le plan pour la reprise et la résilience de l’Italie, qui a obtenu le feu vert formel de la Commission en juin 2021, porte sur une enveloppe de 191,5 milliards, dont 122,6 milliards de prêts, le reste provenant de subventions.

L’Italie est le premier bénéficiaire parmi les États membres, devançant l’Espagne, de ce grand plan d’aide de 750 milliards d’euros mis en place après la pandémie.

Un état d’avancement alarmant

Alors que depuis son arrivée en octobre, le gouvernement Meloni a centralisé la tutelle du plan au Palazzo Chigi sans rien publier sur son exécution, il a présenté son premier rapport le 31 mai. Qui en creux en dresse un état d’avancement alarmant. D’où il ressort que 59% des fonds ont été dépensés dans des mesures sans rapport avec le plan (dont 8,7 milliards dans l’écobonus). Que 48 milliards de grands projets de travaux publics sont en suspens. Que pour avancer sur certains projets les administrations ont sacrifié les grands objectifs transversaux fixés par la Commission, tels que la place des femmes dans l’économie, celle des jeunes et le développement du Sud. D’où il ressort aussi que le système informatique ReGis qui doit centraliser toutes les données sur le plan étant défectueux, le gouvernement lui-même manque d’informations fiables sur ce qui est vraiment en voie d’exécution.

Car les administrations centrales comme locales, en particulier dans le Sud, sont toutes en difficulté. La gestion des appels d’offres tourne au casse-tête, les fonctionnaires n’y arrivent pas, et manquent cruellement d’expertise technique capable de coordonner les différentes administrations. Les quelque 500 «Draghi boys» recrutés en CDD pour gérer le plan quittent eux-mêmes le navire, faute de perspectives.

«Tout remettre à plat avec Bruxelles»

Aussi le gouvernement italien, qui peine déjà à obtenir la troisième tranche de 19 milliards d’euros au titre du second semestre 2022, a-t-il décidé de renoncer à solliciter la quatrième de 16 milliards à la fin du mois. «Alors qu’il ne parvient pas à dépenser les 60 milliards qui étaient prévus jusqu’à ce jour, et qu’il ne parvient pas à respecter les conditions fixées, le gouvernement de Giorgia Meloni veut tout remettre à plat avec Bruxelles, définir à la fois un nouveau contrat, de nouveaux objectifs, et un nouveau calendrier, explique Vincenzo Smaldore. Mais cela suppose qu’elle puisse mener une véritable confrontation politique avec l’Europe et qu’elle soit en mesure de livrer une vraie vision stratégique.» Réponse à la fin août ?

 La réponse, je l'ai déjà : en août, ce sera pire. Ce truc, c'est comme une pierre du barrage, le fait qu'elle saute ne prédit que l'inéluctable augmentation de la brèche. 


 (1) Et je dis bien "censée". Je ne comprends pas complètement leur protocole. Donc ça réfute que dalle. Tfaçon, depuis les expériences d'Alain Aspect, toute cette histoire sent le faisan fumé... Maintenant qu'il a eu le prix Nobel, il ne peut plus trop l'ouvrir, mais bon je me demande si en faisant appel à son honnêteté, dont je ne doute pas un instant, il ne nous dirait pas ce que son expérience n'a pas montré.

 

 (2) En l'occurrence, il s'agit d'un gars qui répète que tout n'est pas clair sur l'origine des virus. Il y a des infos qui recoupent des choses que j'ai trouvées par ailleurs, et qu'il aurait été bien difficile d'articuler autrement. Et même, même si tout était faux et que j'aie envie de le lire, je ne vois pas en quoi ce je décide de lire regarde monsieur Facebook. Si j'ai envie de lire le Voyage au centre de la Terre, de Jules Vernes, ramassis de faussetés, eh bien c'est mon droit, voilà.

Et Baudelaire alors :

 

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