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mercredi 18 novembre 2020

Parler ou sucer, il faut choisir.

Ils m'exaspèrent les nerfs. Ils me les exaspèrent à vif, les tous, les désespérés de la messe en plein air, les présidents dans le déni, les commerçants ruinés, et j'en ai assez qu'ils me les exaspèrent !

Bon, alors, pour tenter de se calmer la pelote, on va décerner des prix. Le géant ridicule du mois :

 


N'ayant pu me retenir de caviarder, je n'ai plus à commenter. Oui, j'ai le secret de ces phrases à l'esthétique mystérieuse tout autant qu'un cabochon ou bijou qui se ménagerait le Népal entre Stéphane nu et Mallarmé jeune. 

Vous saviez qu'elle fait aussi de la poésie ? Ah, non c'est prodigieux, et où ça ? - A Nancy -ahhhh.

Là pour le "aaaaah", il faut avoir dans l'oreille celui que Snoop Dogg répond à Dr Dre dans "Still". 

https://www.youtube.com/watch?v=_CL6n0FJZpk 

Sinon, à la rubrique "Parler ou sucer, il faut choisir", j'ai entendu dire qu'un vilain ponte de la fédération de judo plaçait son sexe dans les vestiaires et dans la bouche de certaines des futures championnes. "J'ai compris que si je parlais, ma carrière était finie". Elles choisirent donc de sucer, et traînent mainteant le gourou en justice. 

Bien. C'est tout à fait normal et ces pratiques honteuses doivent cesser. Mais que dire à toutes celles qui ont refusé le marché ? 

On ne les entend jamais dans la presse. Mais si, allons, il doit s'en trouver, qu'on les mande et qu'elles disent pourquoi elles ont refusé.

C'est comme les vilains producteurs dont Hargey Weinstein est devenu l'emblème. Il proposait aux actrices qui acceptaient de monter dans sa chambre de coucher avec lui en échange d'un rôle dans un film. Aujourd'hui elles le traînent ej justice et avec raison.


Mais que dire à toutes celles qui ont refusé le marché et qui ont laissé leur copine suceuse avoir le rôle ?
Puisque, ce me semble, le monsieur est accusé d'avoir eu des rapports forcés, donc il les a eus.

On ne les entend jamais dans la presse. Mais si, allons, il doit s'en trouver, qu'on les mande et qu'elles disent pourquoi elles ont refusé le marché.

Sans aller jusqu'à ces abominations, il m'est arrivé dans ma vie professionnelle que tel grand groupe d'armemement français me demande, lors d'un apparté après la réunion à l'Afnor, de conclure dans tel de mes rapports, que la norme à atteindre était telle qu'ils n'auraient pas à modifier leurs systèmes.
Je comprenais que si je parlais, ma carrière était finie.
Bien entendu je refusais, je m'en ouvrais à ma direction, et je me retrouvais à Pôle Emploi, où j'ai fait une carrière magnifique.


Certes le monde est pourri, mais on peut choisir de cautionner la pourriture ou de prendre courageusement ses responsabilités. Après si on te demande pourquoi tu as arrêté le judo, tu dis que c'est parce qu'il fallait sucer monsieur Machin, et ta vie ressemble à quelque chose (d'autre qu'à une suceuse de vestiaire). C'est difficile, mais elles avaient encore le choix. Les filles raflées par les pirates malais dans les villages, elles, ne l'ont pas.

Mais si, allons, il doit bien s'en trouver, cherchez encore.

J'allais dire "Jamais l'expression "cracher dans la soupe" n'aura eu pareille saveur ", mais en l'occurrence, ce n'est pas vraiment cracher dans la soupe. 

Je ne sais pas s'il existe une expression pour qualifier ce genre d'attitude. Quelque chose comme :
"Prétendre n'avoir été que victime d'un système dont a tiré des bienfaits en son temps. "

Ou alors : "D'un système corrompu, dont on a profité pendant un temps en silence, dénoncer ensuite la corruption". "Se poser en victime d'un mécanisme dont on a tiré profit par le passé". Ou alors "Profiter des avantages d'une machination avant que de s'en déclarer victime".

Mais si, allons, il doit bien s'en trouver, cherchez encore. Je ferais bien une page Facebook sur le thème "Celles qui ont refusé de monter", tiens..

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